47% de non-diplômés, 36% de chômeurs ou encore 40% d'individus issus de quartiers prioritaires, le chercheur Marc Hecker de l'Ifri analyse les résultats de son étude sur le profil des djihadistes français...
Sécurité intérieure
La porosité des frontières est une des caractéristiques essentielles des relations internationales contemporaines. Elle est évidente en matière d’économie ou de communication, comme en témoignent la profusion des échanges commerciaux et la densité des réseaux d’information transfrontaliers.
Elle touche également les domaines de la défense et de la sécurité : l’impossibilité de séparer nettement les menaces internes et externes n’est d’ailleurs pas nouvelle, comme l’attestent les nombreux attentats d’origine internationale qui ont secoué la région parisienne dans les années 1970 et 1980.
Si la thématique du « continuum sécurité défense » fait l’objet d’un large consensus depuis la parution du Livre Blanc de 2008, il reste à anticiper les interactions interne-externe à venir et à comprendre leurs implications pour la sécurité collective de la population française.
Etabli au sein du Centre des études de sécurité de l’Ifri, l’objectif du programme Sécurité intérieure est d’étudier plus spécifiquement :
- Les processus de radicalisation (rôle des réseaux sociaux comme outils de radicalisation idéologique et de mobilisation informelle, apparition de nouvelles formes de contestation violente, répercussions du conflit israélo-palestinien en France)
- Le terrorisme (évolution de la mouvance djihadiste internationale, menaces physiques et cybernétiques pesant sur les infrastructures critiques, adaptation des dispositifs de prévention et de répression)
- Les risques technologiques et sanitaires (dispositifs d’alerte précoce, pandémies)
Directeur adjoint de l'Ifri, rédacteur en chef de Politique étrangère et chercheur au Centre des études de sécurité
...Selon une étude menée sur des djihadistes condamnés en France, il existe un profil type permettant d'engager des préventions ciblées. Il y a encore quelques années, l'étude menée par le chercheur Marc Hecker, et publiée ce 10 avril par l'Institut français des relations internationales, aurait...
Invité de William Lemergie, Marc Hecker nous présente son étude "137 nuances de terrorisme. Les djihadistes de France face à la justice". Réalisée à partir de sources judiciaires, cette étude s'interroge sur les profils et les parcours de 137 individus radicalisés...
Homme de 26 ans, peu de diplômes, issu d'un milieu défavorisé... À partir de l'analyse de 137 dossiers judiciaires de personnes condamnées en France, une étude dévoile le portrait robot des jihadistes français.
Une nouvelle étude portant sur 137 personnes jugées pour terrorisme permet de dégager des « tendances lourdes » dans les profils et parcours des djihadistes.
Marc Hecker est à l'origine de l'étude réalisée par l'Ifri. S'il refuse de parler de profil type, il dresse tout de même une sorte de portrait robot du djihadiste français.Il en a étudié 137, tous jugés par les tribunaux français.
L'étude réalisée par Marc Hecker, directeur des publications de l'Ifri, se base sur les jugements de 137 individus condamnés dans des affaires de djihadisme.
Une enquête à paraître en avril a étudié le parcours de 137 personnes condamnées en France pour des faits de jihadisme. Ses conclusions battent en brèche l'image du "loup solitaire" rapidement radicalisé sur Internet.
Dans une étude dévoilée mercredi 28 mars 2018 par France Info, un chercheur de l'Ifri a examiné les profils et les parcours de 137 personnes condamnées en France pour des faits de terrorisme.
C'est une étude inédite de l'Ifri sur 137 terroristes passés à l'acte en France, des jihadistes condamnés ou tués. Ont-ils des caractéristiques communes ? Selon l'Ifri, l'âge moyen des terroristes est de 26 ans. 58% sont au chômage ou en emploi précaire et 40% d'entre eux sont...