États-Unis
Malgré la polarisation de leur politique intérieure et les tensions sociales, les États-Unis restent un acteur majeur des relations internationales, aux niveaux économique, militaire et diplomatique.
Sujets liés

États-Unis : la liberté d’expression face aux attaques du mouvement MAGA

La séquence ouverte par l’assassinat de l’influenceur conservateur Charlie Kirk le 10 septembre 2025 illustre l’importance et la relative fragilité du principe de liberté d’expression dans la société américaine.

Discours sur l'état de l'Union: les vantardises de Trump toujours plus populiste
Les États-Unis ont connu une séquence politique très intense cette semaine: entre le Caucus de l’Iowa ce lundi 3 février –qui a révélé un dysfonctionnement désastreux du système de décompte des voix– et le discours du président Donald Trump sur l’état de l’Union ce mardi soir 4 février.

Les clés pour comprendre les primaires américaines
Lundi 3 février aura lieu le caucus de l'Iowa, coup d'envoi de la primaire démocrate. Par la suite, la séquence verra se dérouler des scrutins dans chaque État du pays jusqu'en juin, après quoi, lors de la convention nationale du parti prévue en juillet à Milwaukee, l'un·e des candidat·es sera officiellement investi·e pour affronter le président Trump le mardi 3 novembre prochain.
L'électorat afro-américain et Joe Biden, un choix paradoxal?
Depuis les années 1980, le troisième lundi de janvier est un jour férié aux États-Unis —«le Martin Luther King Day»— pour célébrer l'anniversaire du célèbre activiste du mouvement des droits civiques dans les années 1960.
L'accusé Trump fanfaronne à Davos !
Le procès historique de Donald Trump entre ce mardi 21 janvier 2020 dans le vif du sujet au Sénat américain. Quatre mois après le début de l’affaire ukrainienne, et à moins de dix mois de l’élection présidentielle, les cent sénateurs chargés de juger le président des États-Unis vont se retrouver à 13 h (19 h en France) sous la présidence du chef de la Cour suprême John Roberts.
Trump avant son procès en destitution : and so what ?
Les audiences de Donald Trump devant le Sénat commenceront le 21 janvier. Le président devra répondre des charges d'impeachment qui pèsent contre lui, à quelques mois des élections, lors desquelles il sera candidat à sa propre succession... Analyse avec Laurence Nardon, directrice du programme Amérique du Nord à l'Ifri

Quelle est vraiment la puissance militaire des États-Unis?
Le retour des tensions entre Washington et Téhéran, marquées par la mort du général Soleimani, ont fait craindre le risque d’une escalade, d’un dérapage, qui conduiraient à une guerre entre les deux pays. Les États-Unis ouvriraient alors un nouveau front militaire, alors même qu'ils sont déjà engagés sur plusieurs théâtres, sans compter la présence de leurs forces sur pas moins de 800 bases militaires aux quatre coins du monde.
Présidentielle 2020 : y a-t-il un.e démocrate pour vaincre Trump ?
Alors que les primaires démocrates débuteront le 3 février prochain, nous allons nous tourner vers la présidentielle américaine qui se tiendra dans un peu plus de 10 mois maintenant. La course est déjà bien lancée, et le calendrier s’accélère, avec une procédure de destitution qui pourrait bien avoir des conséquences, pour Donald Trump mais aussi pour le camp démocrate puisque certains de ses représentants en lice devront assister au procès en destitution qui s’ouvrira la semaine prochaine au Sénat.

Que réserve l'année électorale américaine?
Actualité politique chargée aux États-Unis cette semaine, et même dès ce soir (14 janvier 2020), avec le dernier débat démocrate avant la première primaire, les caucus de l'Iowa, le 3 février 2020.

Trump contre l'Iran, réaction nationaliste ou tentative de diversion ?
Ce vendredi 3 janvier, Donald Trump a ordonné l'assassinat du général Qassem Soleimani, au cours d'une frappe par drone. Dans la nuit du 7 au 8 janvier, Téhéran a riposté en frappant deux bases militaires américaines en Irak. Après ces représailles, le président américain s'est exprimé sur Twitter : « Tout va bien. [...] Nous avons l'armée la plus puissante et la mieux équipée au monde, de loin. [...] Je ferai une déclaration demain matin. ».
Quels défis pour l'Afrique en 2020 ?
La montée de l’insécurité au Sahel : l’opération Barkhane est-elle dans l’impasse ? Une nouvelle crise de la dette se profile en Afrique : à qui la faute ?
L’Afrique, cadet des soucis de Donald Trump
À peine arrivé à la Maison Blanche, Donald Trump commence à dévoiler les grandes lignes de sa politique étrangère. Et l'avenir du continent africain semble bien loin de ses priorités, sauf pour y faire du "business" et combattre le terrorisme.
Au moins un proche de Donald Trump connaît l’Afrique… celle des champs de pétrole
Le futur secrétaire d’Etat Rex Tillerson, ex-patron d’ExxonMobil, a son réseau dans l’Afrique « utile » : Nigeria, Libye, Angola, Tchad et Mozambique.

D'Obama à Trump
Obama fait ses adieux et Trump son entrée en fonction. D'un côté le bilan, après 2 mandats à la tête des Etats-Unis, de l'autre les attentes et les craintes pour l'investiture, le 20 janvier. Pourquoi Obama et Trump ont-ils voulu apparaître comme des candidats de la rupture avec l'ordre ancien ?

Comment la cyberguerre froide a parasité la campagne
Des groupes de hackeurs russes sont visés par la CIA pour avoir pesé sur le processus électoral. A un mois de son départ, Barack Obama met la pression sur le Kremlin.
Jusqu’au bout, la pesante atmosphère de «cyberguerre froide» aura imprimé son tempo à la séquence électorale américaine. Vendredi soir - à un peu plus d’un mois de l’entrée en fonction de Donald Trump et à quelques jours du vote des grands électeurs -, Barack Obama a encore durci le ton lors de sa conférence de presse de fin d’année. S’il n’est pas allé jusqu’à accuser directement le président russe d’avoir ordonné les cyberattaques qui ont émaillé la campagne, c’est tout comme : selon lui, les «plus hauts niveaux» de l’exécutif sont impliqués, et «pas grand-chose ne se passe en Russie sans l’aval de Vladimir Poutine»… Quelques heures avant, Hillary Clinton avait pris moins de gants, reprochant au maître du Kremlin d’avoir «une dent» contre elle et d’avoir commandité les piratages pour «saper» la démocratie américaine.
Pendant des mois, les «fuites» touchant principalement le camp démocrate ont en effet donné à la campagne, déjà particulièrement violente, une toile de fond digne d’un roman d’espionnage.
Trump: les hommes du président
La surprise de l'élection de Donald Trump en cache une autre : la composition de sa future administration. A en juger par les personnalités choisies, le gouvernement Trump ressemblera à son président : masculin, blanc, sexagénaire, riche, sans expérience politique, proche de la finance et de l’industrie américaine et perclus de conflits d’intérêts avec des Etats étrangers.
"L'administration Obama a une responsabilité terrible dans ce qu'il se passe en Syrie"
Alors que l'ambassadrice américaine à l'ONU, Samantha Power, a tiré la sonnette d'alarme au Conseil de sécurité mardi soir quant à la situation humanitaire à Alep, des questions fondamentales se posent sur l'avenir de la crise syrienne et du Moyen-Orient au moment où Donald Trump pose les bases de sa future administration. Le tropisme russe du président-élu changera-t-il la donne en Syrie ?

"Juridiquement, rien n'empêche les grands électeurs de ne pas voter pour Trump"
L'onde de choc provoquée par l'élection de Donald Trump semble gagner en puissance, au point de soulever des questions fondamentales de droit constitutionnel et de science politique. En effet, à moins de deux semaines du vote du collège électoral, plusieurs grands électeurs républicains ont annoncé leur défection et leur refus, à contre-courant de la pratique politique traditionnelle, de voter pour le président-élu. Si cela ne suffira probablement pas à faire invalider l'élection du milliardaire, ce nouveau rebondissement pourrait ébranler durablement le statu quo de la politique en Amérique.
Obama, et après ?
L'heure du bilan a sonné pour Barak Obama. Son bilan est-il à la hauteur de son charisme ?

On a très peu de visibilité sur le programme énergétique de Donald Trump
On sait que Donald Trump est pro-pétrole et pro-charbon et qu’il veut dénoncer l’Accord de Paris pour le climat. Mais de nombreuses inconnues demeurent quant à son programme énergétique pour les États-Unis, souligne Marie-Claire Aoun, directrice du Centre Énergie de l’IFRI, interrogée par le BIP.
Quelle politique énergétique peut-on attendre de Donald Trump qui succédera en janvier à Barack Obama à la présidence des États-Unis ?
Donald Trump a annoncé énormément de choses, notamment sur l'énergie, pas toujours cohérentes. On a peu de visibilité sur son programme, alors qu'Hillary Clinton aurait largement été dans la continuité d'Obama. On a beaucoup de mal à voir ce qu'il va mettre en place et à analyser les conséquences de son élection. Mais si l'on suit les signaux qu'il a donnés pendant sa campagne, ce n'est pas de bon augure pour la COP22. La principale « victime » de ce changement, ce sera l'environnement qui ne sera plus une priorité. ll va peut-être chercher à en faire un symbole avec le retrait des États-Unis de l'Accord de Paris. Au plan domestique, Obama, surtout pendant son dernier mandat, avait pris des mesures de réduction des émissions de CO2. Trump a annoncé qu'il allait détricoter tout cela mais, dans les faits, la politique environnementale américaine est menée bien plus au niveau des États qu'au niveau fédéral. Au plan fédéral, la grande mesure a été la prolongation en 2016 pour cinq ans du crédit d'impôt sur l'investissement dans le solaire et l'éolien.
L'Accord de Paris pour le climat, signé fin 2015 à la COP21, est entré en vigueur le 4 novembre. Quelles seraient les conséquences du retrait des États-Unis ?
L'article 28 de l'accord prévoit que le retrait n'est possible qu'après quatre ans en tout. Donald Trump ne pourra donc en sortir qu'en 2020, presque à la fin de son mandat. ll a déjà dit que les États-Unis ne participeraient plus aux financements climatiques. L'accord n'a été possible qu'avec le soutien des États-Unis et de la Chine. C'était plus un accord politique censé donner le signal pour que les investissements bas-carbone suivent. Si l'on perd le leadership américain, on risque de perdre cette impulsion politique et cela remet beaucoup de choses en question. ll va falloir trouver un nouveau leader. Les regards se tournent vers la Chine.
Donald Trump veut supprimer l'Agence de protection de l'environnement (EPA) et le Clean Power Plan en faveur d'une électricité décarbonée. Quelles seraient les conséquences ?
L'EPA est I'organisme de contrôle de la politique climatique au niveau fédéral. Sachant qu'il n'y aura plus de contre-pouvoir au Congrès, à majorité républicaine, Donald Trump va clairement essayer de déssaisir l'agence de ses prérogatives. ll va aussi essayer de détricoter le Clean Power Plan, déjà très mal en point. Mais l'analyse de l'IFRI a montré qu'il fallait plutôt voir ce programme comme venant confirmer la tendance de transition énergétique, qui est déjà là. C'était surtout censé apporter plus de stabilité réglementaire pour les acteurs.
Le président élu peut-il relancer le charbon, comme il l'a promis, alors que le gaz et les énergies renouvelables ont beaucoup progressé aux États-Unis ces dernières années ?
On ne s'attend pas a un virage complet en faveur du charbon parce que les fondamentaux économiques d'aujourd'hui penchent plus en faveur de la transition énergétique qu'il y a quelques années. Les politiques de transition énergétique mises en place aux États-Unis dernièrement s'appuyaient beaucoup sur les fondamentaux du marché qui ne vont pas changer. Or la politique de sortie progressive du charbon est liée au fait que le charbon a perdu en compétitivité face au gaz naturel, grâce au développement des gaz de schiste. Il y aura donc peut-être moins d'obligations au niveau politique mais, dans le fond, le système énergétique américain s'est déjà transformé, avec plus de gaz et plus de renouvelables, parce que les renouvelables sont devenues plus compétitives. De grandes entreprises américaines fleurissent dans le secteur et créent des emplois. La dynamique du marché est favorable aux renouvelables. Trump est pro-fossiles, pro-charbon. ll dit qu'il va de nouveau créer des emplois, mais l'industrie des renouvelables, en particulier le solaire, crée énormément d'emplois aux États-Unis, peut-être même plus que le charbon. Donald Trump a un discours un peu contradictoire sur les renouvelables : à la fois, il voit dans les ENR un outil de promotion de l'indépendance énergétique et une source d'emploi et, de l'autre côté, il veut supprimer les subventions. Mais il pourrait ne plus mettre en place des mesures de l'EPA, par exemple, et ce serait à chaque État de décider de sa politique environnementale, de ses subventions.
Donald Trump veut augmenter la production de pétrole des États-Unis. Que peut-il faire ?
Donald Trump a très peu de marge de manœuvre dans le pétrole. C'est un marché international. Il n'aura aucun impact sur les prix car ce sont les cours du brut qui décident comment les producteurs de schistes vont exploiter leurs ressources. Je vois peu d'impact direct. En revanche, il pourrait renoncer à l'accord de mars dernier avec le Canada sur la réduction des émissions de méthane de l'industrie pétrolière et gazière. Des grands projets d'infrastructure, comme le pipeline transfrontalier Keystone XL, avec le Canada aussi, vont clairement revenir. Dans les faits, le secteur du pétrole et du gaz est déjà dans une position très favorable par rapport au secteur charbonnier. Trump veut favoriser la production par le biais de réduction d'impôts, mais s'il prend des mesures de soutien beaucoup plus agressives pour augmenter la production de pétrole de schiste, les cours vont baisser. La dynamique est très internationale. Les États-Unis ont très peu de marge de manœuvre pour faire remonter les prix, au contraire.
Drump va-t-il révoquer l'accord nucléaire avec l'Iran, comme il l'a promis ?
Il me semble tout à fait possible qu'il dénonce l'accord nucléaire avec l'Iran. Mais, encore une fois, on a très peu de visibilité car il a eu un discours très peu cohérent, vu de l'extérieur, sur l'Iran, sur l'OPEP. ll avait un discours très anti-OPEP et très vigoureux à l'égard de l'Arabie saoudite, mais, de l'autre côté, son expert pétrole a demandé à la Russie et à l'OPEP de s'entendre pour baisser la production. Remettre en cause l'accord avec l'Iran aurait un impact sur ses relations avec la Russie et avec l'Arabie saoudite, ainsi que sur la situation au Moyen-Orient. L'élection de Donald Trump est une nouvelle donne dans les relations internationales et dans la politique américaine de ces dernières années par rapport à la Russie, à l'Iran, à l'Arabie saoudite, à la Syrie...

"Le jour où Trump a sidéré le monde"
Après la stupeur provoquée par l'élection de Donald Trump, il paraît nécessaire de revenir sur les dynamiques et les acteurs qui ont marqué la campagne. Les sondeurs et les journalistes soulèvent des interrogations - comment ont-ils pu se tromper à ce point sur l'issue de l'élection ? - au même titre que les électeurs eux-mêmes. En effet, si Hillary Clinton a remporté le vote populaire, Donald Trump semble avoir séduit au-delà de sa base - les classes populaires et moyennes blanches -, s'attachant le soutien inattendu des minorités et des femmes.
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