Finance
La finance est devenue un aspect important des relations internationales contemporaines, non seulement par ses effets sur l'économie, mais aussi par son "arsenalisation" possible à des fins politiques.
Sujets liés

Pourquoi l’économie russe ne s’est pas effondrée ?
Malgré le régime strict de sanctions, la Russie continue de déjouer les prédictions négatives. Elle devrait connaître une croissance de 2,6% en 2024 selon le FMI.

Politique, économie, social… Allemagne, la grande panne
Notre voisin d'outre-Rhin n'est pas encore le nouvel “homme malade de l'Europe”, mais il cumule de sérieuses difficultés politiques, économiques et sociales.

Climat : la COP28 conforte la stratégie des groupes pétrogaziers
L’accord de la COP28, qui appelle à une suppression progressive des énergies fossiles à l’issue d’épineuses négociations, a largement été salué par la communauté internationale. Mais c’est aussi un texte de compromis qui reconnaît le rôle du gaz comme une énergie de transition… Or, il s’agit là d’un élément de langage classique des entreprises pétrogazières pour justifier leurs nouveaux investissements dans ce combustible fossile. De fait, si le gaz apparaît indispensable pour le développement de l’Afrique notamment, cette formulation dans un texte international risque d’ouvrir la porte à certains abus.
COP28 : « L’accord constitue un signal très fort, d’autant plus lorsque l’on sait d’où il vient »
Pour le spécialiste de l’énergie Thibaud Voïta, le compromis adopté à Dubaï sur le fait de s’éloigner des énergies fossiles était « assez inespéré ». Thibaud Voïta, consultant et chercheur associé au Centre énergie & climat de l’Institut français des relations internationales, analyse l'accord qui a été conclu mercredi 13 décembre à Dubaï, à l’issue de la 28e conférence mondiale sur le climat (COP28).

COP 28 : urgence et compromis
La COP28 a été lancée jeudi 30 novembre à Dubaï. Quels sont les rapports de force entre riches et pauvres, entre grands et moins grands acteurs du jeu international alors que deux guerres en Europe et au Proche-Orient pèsent sur la conjoncture économique?

L’Ukraine accentue son lobbying pour confisquer 300 milliards d’actifs russes
Des ONG ukrainiennes s’activent en Europe et aux Etats-Unis pour convaincre les dirigeants occidentaux de confisquer les 300 milliards d’euros d’actifs de la banque centrale russe, gelés depuis l’invasion de l’Ukraine. Mais elles font face à un fort scepticisme, notamment de la part des banques centrales.
Budget allemand 2024 : tensions dans la coalition
Coup de froid au Bundestag : la Cour constitutionnelle a signé la fin de la partie en termes de créativité financière, en jugeant inconstitutionnelle l’affectation d’un reliquat budgétaire de 60 milliards d’euros à un fonds pour le climat et la transformation de l’économie.
Modernisations de l’armée allemande : la Bundeswehr ouvre son portefeuille
Berlin a annoncé un plan de réarmement de 100 milliards d’euros pour équiper son armée à la suite de l’invasion russe de l’Ukraine. Mais il reste à savoir si la Bundeswehr, l'armée allemande, va privilégier des équipements européens ou américains.
L’Allemagne décroche-t-elle ?
Les voyants de l’économie allemande sont au rouge. La croissance est en berne : l’Allemagne constitue le seul pays du G7 où le (produit intérieur brut) PIB recule cette année. La récession se confirme.
L’Allemagne est-elle de nouveau "l’homme malade de l’Europe" ?
Les indicateurs ne sont pas réjouissants pour ce pilier de l'économie européenne, avec un PIB (Produit intérieur brut) qui a encore stagné, voire diminué au cours des trois derniers trimestres. Nos explications en vidéo.
Quel sera l'impact des sanctions occidentales contre la Russie?
Après avoir durçi le ton la semaine dernière, l’Union européenne a annoncé de nouvelles sanctions contre la Russie. Quelles sont-elles ?
Après avoir procédé à des sanctions symboliques – dont la suspension de la participation de la Russie au G8 -, des sanctions très ciblées et personnelles dirigées contre les personnes que l’Occident jugeait responsables de la situation en Ukraine et de l’annexion de la Crimée, l’Union européenne est finalement passé au troisième train des sanctions contre la Russie.
La Russie menace les Occidentaux de représailles
L'Union européenne « mène une politique antirusse dictée par Washington » et a pris des sanctions qui provoqueront « inéluctablement une hausse des prix de l'énergie en Europe ». La réaction du ministère russe des affaires étrangères ne s'est pas faite attendre hier, après l'adoption de sanctions économiques sectorielles par les Vingt Huit (Les Echos d'hier), visant à dissuader Vladimir Poutine de continuer à déstabiliser l'Ukraine orientale. Moscou a ajouté, sans autre précision, que ces sanctions « destructrices et à courte vue » auront aussi des conséquences « sérieuses » et « très concrètes » pour Washington.
"La Russie conçoit sa politique en termes de rapport de force"
Les sanctions ciblées décidées jusqu’ici par les Etats-Unis et l’UE à l’encontre de la Russie ont-elles eu des effets ?
- Oui et non. Oui au regard de la fuite des capitaux, estimée pour le premier semestre 2014 à plus de 75 milliards de dollars [56 milliards d’euros, ndlr], soit plus du double par rapport à la même période 2013. Cela traduit une incontestable fébrilité des milieux économiques russes. Non, au regard du discours politique qui se durcit, comme si le Kremlin se préparait à une crise de longue durée avec l’Occident.
Pourquoi les sanctions américaines contre la Russie sont-elles plus dures que celles de l'Europe?
Lorsqu'il s'agit de la Russie, les intérêts américains et européens ne sont pas alignés. La Russie reste le principal fournisseur de l'Union européenne pour son pétrole, son gaz et son charbon. Par conséquent, le niveau d'interdépendance entre la Russie et l'UE est très supérieur à l'interaction existant entre les États-Unis et la Russie.
Ukraine : pourquoi Poutine se sent invincible
Pour espérer freiner l'avancée des milices pro-russes, qui se sont emparées lundi d'une nouvelle ville (Kostiantynivka) dans l'est de l'Ukraine, l'Occident a décidé de déployer une nouvelle batterie de sanctions contre la Russie. Lundi, l'Union européenne a ajouté quinze noms de responsables russes et ukrainiens pro-russes à sa liste des personnalités visées par des gels d'avoirs et interdictions de visa pour l'UE tandis que les États-Unis ont sanctionné sept nouveaux responsables russes et dix-sept sociétés, tous jugés proches de Vladimir Poutine.
Sanctions: le pas de deux Europe-États-Unis
En pointe désormais sur le dossier, Barack Obama a expliqué que le nouveau train de sanctions avait pour but d'inciter Vladimir Poutine a cesser d'alimenter la rébellion dans l'est de l'Ukraine. Le président des Etats-Unis dit avoir « en reserve » des mesures plus importantes en cas d'invasion.
France would support new sanctions on Russia
"It's clear that we will have to declare ourselves in favour of new sanctions in case of a military escalation," said state secretary for parliamentary relations Jean-Marie Le Guen to French media on Sunday. The junior minister’s comments came as unrest continued to spread in eastern Ukraine, leaving at least one Ukrainian officer and a pro-Russian activist dead in the eastern city of Slaviansk, about 150 km from the Russian border, on Sunday.
Pourquoi la Russie se moque des sanctions occidentales
La Russie a accueilli l’annonce de sanctions occidentales, qui ont fait suite au référendum sur la Crimée, avec “ironie et sarcasme”. Le président russe Poutine n’a pas semblé particulièrement affecté, lors de son allocution devant le Parlement russe mardi 18 mars, par les efforts américains et européens en vue de sanctions économiques contre Moscou de son action en Ukraine. Elles ne l’ont, de toute évidence, pas empêché d’entériner le rattachement de la Crimée à la Russie.
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