Attaque de Londres: que peut-on dire du profil du terroriste ?
Âgé de 52 ans, l'auteur de l'attaque à la voiture-bélier survenue, mercredi 22 mars 2017, à l'extérieur du Parlement de Westminster, à Londres était connu des services de renseignements sous le nom de Khalid Masood.
Terrorisme et intérêt national : la France face à Daech
Entretien avec Marc Hecker, chercheur au Centre des études de sécurité de l'Ifri et auteur du chapitre "Terrorisme et intérêt national : la France face à Daech", publié dans l'ouvrage "Notre intérêt national. Quelle politique étrangère pour la France ?" (Editions Odile Jacob, janvier 2017).
Attentat de Berlin : l’Allemagne de Merkel face à la fièvre populiste
Les responsables du parti d'extrême droite AFD, Alternative pour l"Allemagne, entendent profiter de l'attentat du marché de Noël de Berlin pour faire le procès de la politique d'accueil de la chancelière allemande : 1 million de réfugiés accueillis entre 2015 et 2016, qui importeraient la violence.
« Belmokhtar est certainement aujourd'hui le cadre d'Al-Qaeda le plus influent du Sahel »
Dans une étude mise en ligne ce vendredi, le chercheur Marc Mémier revient sur l'organisation Al-Mourabitoune et la tectonique des groupes jihadistes actifs dans le Sahara.
Les déroutes de l’EI, une aubaine pour l’alliance AQMI/Al-Mourabitoune ?
Une étude de l’Ifri parue le 6 janvier révèle les dessous du ralliement d’Al-Mourabitoune, le groupe de Mokhtar Belmokhtar, à AQMI en décembre 2015. L’occasion de faire le point sur les différentes composantes de la mouvance jihadiste au Sahel.
La Turquie paye-t-elle son intervention en Syrie?
Quinzième attentat sanglant en moins d'un an, mais le premier officiellement revendiqué par "Daesh": la menace islamiste est-elle devenue réalité? Mickaël Thébault reçoit Dorothée Schmid.
« François Hollande constate la difficulté de la reconquête de Mossoul »
Le président français en visite à Erbil a estimé que la bataille de Mossoul pourrait s’achever « au printemps, en tout cas avant l’été ».
Angela Merkel va-t-elle devoir opérer un virage politique ?
La future politique de la chancelière allemande Angela Merkel, après une année marquée par les événements de Cologne et l’attentat de Berlin.
Berlin est partout
"L’Allemagne ne se voit pas en guerre contre le terrorisme" selon notre politologue Barbara Kunz. Elle analyse l'impact que l'attentat aura sur la politique étrangère allemande.
Comment la Russie tente de faire du Moyen-Orient sa chasse gardée
Pas de “concessions aux terroristes”. Le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a donné le ton face à son homologue turc, mardi 20 décembre. Les deux hommes se sont rencontrés au lendemain de l'assassinat de l'ambassadeur russe en Turquie. Après avoir tiré plusieurs coups de feu sur le diplomate lors d'un discours et devant les caméras toujours en marche, le terroriste a affirmé avoir agi pour venger les bombardements russes sur Alep.
Pour le moment, cet assassinat n'a été revendiqué par aucune organisation jihadiste. Mais en permettant à Bachar Al-Assad de reprendre la ville syrienne, Moscou est devenu une cible de choix pour les groupes terroristes implantées parmi les rebelles. Malgré ces menaces et la pression diplomatique de la France et des Etats-Unis, le Kremlin ne faiblit pas. Bien au contraire : la Russie est plus que jamais un acteur de premier plan dans la région. Franceinfo explique comment Moscou tente de damer le pion aux puissances occidentales au Moyen-Orient.
En se présentant comme le seul rempart contre le terrorisme
Cet assassinat risque-t-il de compromettre le réchauffement des relations entre la Russie et la Turquie ? Les chefs d'États des deux pays ont assuré du contraire. Pour Vladimir Poutine, cet acte terroriste est "une provocation destinée à perturber la normalisation des relations russo-turques et le processus de paix en Syrie." De son côté, Recep Tayyip Erdogan a assuré que la coopération des deux puissances "ne sera pas entravée par cette attaque".
Mevlüt Mert Altintas, le policier turc qui a tiré sur le diplomate russe, a affirmé avoir voulu se venger de Moscou pour son implication en Syrie. Mais son acte pourrait avoir l'effet contraire. Le discours du Kremlin - comme celui de Bachar Al-Assad - consiste à présenter la Russie comme le dernier rempart contre les groupes terroristes à l'œuvre en Syrie et en Irak. Et le fait que la diplomatie russe ait été directement visée par cette attaque pourrait appuyer cet argumentaire.
Plusieurs think tanks occidentaux, comme l'Institute for the study of war ont montré que les frappes russes en Syrie visent principalement la rébellion et non les positions de l'Etat islamique.
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