Sécurité - Défense
Sous l’effet de la compétition stratégique mondiale, les enjeux de sécurité et de défense sont marqués par le retour des guerres majeures et de la dissuasion nucléaire, la transformation du terrorisme et la course aux technologies militaires.
Sujets liés

États-Unis/Taïwan : le temps de la confusion stratégique

En s’opposant à la volonté de la Chine d’annexer Taïwan, les États-Unis d’Amérique contribuent, depuis des décennies, au maintien du statu quo, toute tentative d’invasion chinoise entraînant, avec une potentielle intervention américaine, le risque d’une nouvelle guerre mondiale. Mais dans l’agitation suscitée par les conséquences internationales du retour au pouvoir de Donald Trump, une question sème le trouble dans les esprits : à l’égard de Taïwan, quelle sera l’attitude d’une administration dédaigneuse des alliés des États-Unis mais obsédée par la compétition avec la Chine ?
Vrai ou fake : la menace d'une attaque nucléaire russe est-elle réelle ?
Depuis le début de la guerre, Vladimir Poutine brandit régulièrement la menace nucléaire. Quelles sont les réelles capacités nucléaires du pays, et comment pourrait répondre l'Europe en cas d'attaque ?
La paix par la force. La modernisation de la défense sud-coréenne sous la présidence Moon Jae-in
Le plan de modernisation de la défense sud-coréenne, intitulé Defense Reform 2.0, représente un effort capacitaire considérable depuis 2018. Le président sortant, Moon Jae-in, a misé en particulier sur l’acquisition de hautes technologies ainsi que sur la transformation de la base industrielle et technologique de défense coréenne en un fournisseur national et international important.

L’Asie-Pacifique au coeur des enjeux de sécurité maritime du XXIe siècle
En raison de son caractère international, le domaine maritime de l’Asie-Pacifi que est tout à la fois un espace d’intérêts communs et un espace de contestations.
Envoi d'armes à l'Ukraine : sommes-nous à la limite de la belligérance ?
Plus de deux mois après le début de l'invasion russe en Ukraine, les États-Unis veulent livrer 20 milliards de dollars de matériel militaire. Une stratégie qui semble être de plus en plus offensive. Jean-Pierre Elkabbach reçoit Elie Tenenbaum, directeur du centre des études de sécurité de l’IFRI, Institut français des relations internationales.
Guerre en Ukraine : l’Amérique à la manœuvre
Cette semaine le secrétaire d'Etat Antony Blinken et le ministre de de la Défense Lloyd Austin se sont rendus à Kiev pour rencontrer le président ukrainien. Deux mois après le début de la guerre, l’administration américaine a voulu envoyer un signal fort en affichant un soutien sans faille à Kiev. Comment interpréter ce message à Washington ? Derrière les mots, quels actes faut-il attendre ? Jusqu’où les américains sont-ils prêts à aller ?
Nucléaire iranien: ce que change la guerre en Ukraine
Cela fait plusieurs semaines que l’accord sur le nucléaire iranien n’est plus…qu’une affaire de jours. Discuté depuis un an à Vienne, et présenté comme imminent, le retour au JCPOA (Plan d’action global commun sur le programme nucléaire iranien) de 2015 se fait attendre et semble être passé, comme d’autres dossiers régionaux, au second plan des préoccupations diplomatiques depuis la guerre en Ukraine.
Guerre en Ukraine : quelle serait la capacité de destruction d'une arme nucléaire tactique ?
En difficulté dans le Donbass et irritée par le soutien matériel des Occidentaux aux Ukrainiens, la Russie pourrait avoir recours à cette arme, moins destructrice qu'une arme nucléaire stratégique, mais redoutable sur un champ de bataille.
Vaincre autrement : les forces spéciales françaises face aux nouvelles conflictualités
Interview du général Bertrand Toujouse, commandant des opérations spéciales françaises par Jean-Dominique Merchet, spécialiste des questions de défense au journal l'Opinion.
Arctique : vers la fin de l’exception ? Enjeux stratégiques, nucléaires et maritimes
À travers de multiples initiatives internationales, dont la création du Conseil de l’Arctique à la sortie de la guerre froide en 1996, l’Arctique apparaît comme l’un des derniers espaces de coopération pacifique au monde. Cette « exception arctique » est également dénuée de toute contestation territoriale sérieuse entre les pays riverains, dont certains sont pourtant des grandes puissances : Russie, États-Unis, Canada, mais aussi Suède, Norvège, Danemark (via le Groenland), Islande et Finlande.
Livraisons d’armes : «Les Occidentaux se rallient à l’idée que l’Ukraine peut se lancer dans une guerre de reconquête»
Les Etats-Unis et leurs alliés occidentaux se sont réunis ce mardi à Ramstein, en Allemagne, pour organiser les livraisons d’armes à l’Ukraine. Pour le chercheur Elie Tenenbaum, cette aide est un tournant qui pourrait permettre aux Ukrainiens de contre-attaquer face à la Russie.
Changement stratégique et diplomatique de la France en Syrie
Emission consacrée à l'annonce du Président François Hollande d'une intervention de la France en Syrie.
Invités:
Thomas Gomart, directeur de l'Ifri
Laurent Joffrin, directeur de la rédaction de Libération
Guillaume Tabard, rédacteur en chef, éditorialiste politique au Figaro
Bruno Roger-Petit, éditorialiste sur Challenges.fr
La bataille médiatique face à l'organisation Etat islamique
L'organisation Etat islamique utilise Internet et les réseaux sociaux de manière très habile. Face à la propagande de Daech, les Etats occidentaux cherchent à la fois à bloquer les contenus radicaux et à produire des contre-discours susceptibles de décrédibiliser la rhétorique djihadiste.

Nigeria: selon Benjamin Augé, «Buhari a relancé l’espoir de la diplomatie américaine»
Le président du Nigeria, Muhammadu Buhari, achève une visite de quelques jours aux Etats-Unis, signe de rapprochement entre les deux pays, qui sont préoccupés par les nombreuses attaques du groupe Etat islamique en Afrique de l'Ouest (Boko Haram) au Nigeria, au Cameroun, au Tchad et au Niger.
Benjamin Augé, chercheur associé à l'Ifri, revient sur les conditions d'une relation apaisée entre les deux pays. Il répond aux questions de Bineta Diagne.
Science et guerre : « Le champ de bataille classique disparaît »
Interview parue dans Sciences et Avenir, le hors-série 182 ( juillet/août). Propos recueillis par Aline Kiner, Dominique Leglu et Vincent Rea. photos : Eric Garault/Pasco & CO pour Sciences et Avenir.
Drones, Big Data, satellites .. Face à l'éclatement des formes traditionnelles de conflit, des armes toujours plus sophistiquées bouleversent les règles de la guerre.
Les guerres actuelles sont-elles conditionnées par la science ?
Oui et non. En fait, il y a interaction. Bien entendu, l'évolution des moyens techniques influe sur la forme des conflits à venir comme cela a toujours été le cas. Mais d un autre côté, cette évolution dépend elle aussi de la nature des conflits dont la grande caractéristique, aujourd hui, est I'éclatement. Pendant Ia guerre froide, il n y en avait en gros que deux grandes formes imaginables. La guerre qu'on préparait en permanence avec un million de soldats soviétiques contre un million de soldats de I'Otan, c'est-à-dire une répétition des guerres mondiales. Et la guerre néo-coloniale, avec des affrontements de type guérilla contre des armees classiques - une forme, par parenthèse, que nous ne maîtrisions pas du tout. Restait enfin I'hypothèse « On envoie 150 parachutistes en Afrique pour remettre de I'ordre », et à I'époque, 150 parachutistes suffisaient, parce qu'ils se trouvaient face à des combattants désarmés...
Lire l'interview ci-attaché

La France a-t-elle les moyens de ses ambitions militaires?
La France est-elle capable de lutter contre le terrorisme dans ses frontières et à l'étranger par ses propres moyens ? Le retour dans le commandement interallié de l'OTAN, voulu par Nicolas Sarkozy, devait amorcer la création d'une Europe de la défense. Que reste-t-il de cette idée ? Est-elle adaptée aux enjeux militaires modernes ? Les missions de l'armée française en Afrique doivent-elles être maintenues ? Et est-ce le trop faible nombre de soldats qui est en cause, ou un matériel inadapté aux combats d'aujourd'hui ?
"La manière dont l'EI utilise les réseaux sociaux est réellement innovante"
C'est une chose de constater l'usage des réseaux sociaux par les djihadistes. C'en est une autre de chercher à comprendre le phénomène.
Chercheur à l'Ifri (Institut français des relations internationales), Marc Hecker vient de publier une étude sur les opérations numériques des djihadistes, titrée Web social et djihadisme : du diagnostic aux remèdes. Cette enquête originale illustre la complexité du problème : le radicalisme le plus extrême et le plus rétrograde, qui prétend ramener le monde moderne à l'aube du Moyen Âge, utilise avec dextérité les outils de communication les plus modernes. Avec l'appui explicite des opérateurs des réseaux sociaux notamment, qui refusent toute censure au nom de la liberté d'expression.
Comment lutter contre le djihad 2.0 et sa propagande sur Internet ?
Depuis la prise de Mossoul, en Irak, il y a un an par les djihadistes de l’Etat islamique (EI), leurs vidéos de propagande ont déferlé sur Internet. Par leur réalisation léchée inspirée des canons hollywoodiens et leur incroyable barbarie, elles interrogent et inquiètent. Dans cette guerre de l’information, les démocraties occidentales cherchent la bonne réponse. Alors que des milliers d’Européens sont partis combattre en Syrie, la recherche d’un équilibre entre efficacité et préservation de la liberté du réseau est une tâche compliquée.
Éradiquer la violence : les armées prises en défaut
Comment expliquer le manque d’efficacité des armées, près d’un demi-siècle après l’accession à l’indépendance de la plupart des Etats africains ? Quelles sont les raisons d’un manque persistant de professionnalisme militaire sur quasiment l’ensemble du continent ? S’agit-il seulement d’une question de moyens – humains et matériels ? Est-ce qu’il n’y a pas, aussi, des raisons purement politiques ? Quels sont les efforts consentis pour améliorer l'efficacité militaire?
Thierry Vircoulon, chercheur associé à l'Ifri et directeur de programme Afrique centrale d'International Crisis Group, est l'invité de l'émission Trajectoires africaines sur France Culture.
Budget de la défense : Le modèle militaire français souffre d'un manque de financement.
Vigipirate, interventions extérieures : l'armée française en surchauffe ?
François Hollande réunit mercredi 29 avril un conseil de défense pour trouver un arrangement entre le ministère de la Défense et celui des Finances. En effet, ces derniers s’opposent sur la question des crédits militaires, alors qu’il y aurait un trou de 3 milliards d’euros pour 2015 dans le budget de la Loi de programmation militaire.
On débat ce soir de la situation avec Corentin Brustlein, coordinateur des études de sécurité à l’IFRI, le colonel Michel Goya, expert militaire, et Alain Ruello, journaliste aux Échos en charge de l'économie de la Défense.
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