
Diana-Paula GHERASIM
Chercheuse, Centre Énergie & Climat de l'Ifri
Domaines d'expertise :
- Cadre législatif énergie-climat 2030 (Green Deal, Fit for 55) en UE
- Énergies renouvelables
- Électrification
- Européanisation et institutions de l’UE
Diana-Paula Gherasim a été conseillère dans le domaine des énergies renouvelables et chargée du suivi du cadre législatif énergie-climat en Europe à horizon 2030 pour Eurelectric. Elle a également travaillé au sein du Service des Affaires européennes d’ENGIE, notamment sur le suivi du Pacte vert européen. Elle a également été active dans le secteur du conseil en management et en stratégie dans les pays en voie de développement, notamment en Côte d’Ivoire et au Kenya.
Titulaire d’un double master en Corporate and Public Management de HEC Paris et Sciences Po Paris et d’une licence à Sciences Po Paris, elle a également étudié au King’s College London.
Dans un monde marqué par une fragmentation géopolitique croissante, par des guerres, des difficultés économiques et une concurrence industrielle et technologique, se concentrer sur le changement climatique et la transition énergétique s'avère être une entreprise complexe pour la communauté...
Le déploiement massif de la mobilité électrique en France et en Europe représente d'importants défis à la fois industriels, sociétaux, géopolitiques et financiers, en tenant compte des dépendances stratégiques tout au long de la chaîne de valeur des véhicules électriques (VE).
La guerre de la Russie en Ukraine et le découplage brutal avec les combustibles fossiles russes ont bouleversé la région de l'Europe centrale et orientale, qui dépendait largement de la Russie pour son approvisionnement en énergie.
En amont de la visite d'Emmanuel Macron et d'Ursula von der Leyen en Chine, une vingtaine de chercheurs de l'Ifri décryptent les enjeux du triangle stratégique États-Unis/Chine/Europe.
Confrontée à de multiples crises, la Commission européenne (CE), soutenue par les États membres de l'Union (UE), s'est engagée dans une voie visant à accélérer la décarbonation du système énergétique européen, tout en favorisant sa résilience et en soutenant le déploiement de l'hydrogène et de...
Face au déréglement climatique, l'Union Européenne (UE) adoptait en décembre 2019 son "Green Deal". Ce "Pacte vert" prévoit une réduction juridiquement contraignante d'au moins 55% des émissions de gaz à effet de serre (GES) d'ici 2030 et l'atteinte de la neutralité carbone au niveau de l'UE d...
Confrontée à la dépendance aux hydrocarbures russes, l’Union Européenne (UE) s’est mobilisée dans l’urgence et les objectifs climatiques du Green Deal sortent renforcés d’une année de crise sans précédent. Reste à les mettre en pratique.
Entre l’accord de Paris sur le climat, celui sur la biodiversité et les objectifs de développement durable, les avancées étaient loin d’être gagnées dans un contexte de multiples crises. Mais les promesses restent insuffisantes et leur mise en œuvre pose question.
Il y a urgence. Un plan Schuman d'investissement et de résilience pour sauver et décarboner les industries et préserver l'intégrité du marché unique s'impose, plaident Marc-Antoine Eyl-Mazzega et Diana Gherasim. C'est un changement d'époque.
Les trajectoires permettant l’atteinte d’un objectif zéro carbone en 2050 confère à l’hydrogène vert un rôle crucial pour la décarbonation de l’industrie et de la mobilité lourde. La stratégie nationale française, présentée en septembre 2020, prévoit ainsi 7,2 milliards d’euros d...
Le Green Deal européen (« EGD » en anglais) ou « Pacte vert pour l'Europe » a été présenté en décembre 2019 par la Commission européenne, avec pour ambition d'atteindre la « neutralité climatique » au sein de l'UE à l'horizon 2050.
Accélération, érosion, fragmentation ?
Le Green Deal européen (EGD) est l'initiative politique la plus décisive de la Commission Von der Leyen. Depuis sa publication en décembre 2019, il est devenu la nouvelle raison d'être de l'Union européenne.
Si la France est en retard par rapport à ses objectifs de déploiement de l’éolien ou du solaire, la plupart des Etats de l’Union européenne peinent à délivrer rapidement les autorisations.