Éric-André MARTIN
Secrétaire général du Comité d’études des relations franco-allemandes (Cerfa)
Domaines d’expertise :
- Allemagne : politique intérieure, politique extérieure, relations franco-allemandes
- Politique européenne
- Débats de politique intérieure au sein des Etats membres de l'Union Européenne
- Relations internationales de l’UE
- Questions de non-prolifération et contrôle du commerce des biens stratégiques
- Sanctions internationales
Éric André Martin rejoint l'Ifri en 2018 et est nommé Secrétaire général du Comité d’études des relations franco-allemandes (Cerfa) en mars 2020. Il y contribue aux travaux de recherche de l’Ifri en analysant les évolutions politiques en Allemagne, la relation franco-allemande, les débats européens dans les Etats membres et les grands débats de la politique extérieure de l’Union européenne.
Eric André Martin a développé une solide expérience des questions européennes au travers de ses affectations en Allemagne, en Pologne, et à l’administration centrale du ministère des Affaires étrangères ainsi que du ministère de l'Economie et des Finances. A travers ses activités de conseil auprès de la Commission européenne et en assurant la direction du consortium européen en charge de l'assistance aux pays tiers dans le domaine du contrôle stratégique, il a également développé une expertise sur les questions de non-prolifération, le contrôle du commerce des biens stratégiques et les sanctions internationales. Il a par ailleurs contribué à des travaux avec des partenaires internationaux, tels que le SIPRI ou encore le Center for Non proliferation Studies de Monterey. Parmi ses publications à l’extérieur de l’Ifri figure : « À la recherche de l’efficacité du contrôle du commerce stratégique : le jeu du gendarme et du voleur », Annuaire français de relations internationales, 2017.
Déstabilisations et rivalités régionales, vingt ans de terrorisme international, approche de la COP26, ambitions chinoises, avenir de l'Union européenne, tempêtes africaines, recompositions moyen-orientales... : la scène internationale entre fusion et confusion.
Jamais suspendue, la course à la redistribution de la puissance définit ses lignes : technologies du numérique et de l'espace, poids nouveau du militaire, systèmes financiers, sens des interdépendances, affirmations culturelles... L'Europe reste-t-elle dans la course ?
Le regard que les acteurs économiques portent sur l’espace s’est transformé en une dizaine d’années sous l’effet d’une triple évolution :
La crise du COVID-19 a non seulement révélé un monde qui est entré dans une ère d'interdépendance et de concurrence, mais elle a également mis à nu la solitude et la vulnérabilité stratégiques de l'Europe.
A l'heure où les relations internationales se redéfinissent autour du duopole sino-américain, les rivalités entre ces deux grandes puissances structurent de nombreux domaines, en particulier celui des échanges de technologies sensibles. C'est un enjeu crucial pour les entreprises européennes.<...>
Le Moyen-Orient est en ébullition. Cette agitation se traduit par des accès de colère populaire, en Irak et au Liban, à travers lesquels les manifestants appellent à la relève de leurs dirigeants jugés corrompus et incapables. Elle se manifeste par des conflits sans perspective de...
Comme toujours, le bilan européen est en demi-teinte : pâle et décisif, inévitable. Se refaire ou se défaire, se penser comme projet politique ou vivoter comme simple filet de sécurité : voilà l’option qui est devant la Conférence sur l’avenir de l’Europe.
La pandémie de coronavirus agit comme un double catalyseur. De manière visible, elle teste la résilience de l’Union européenne (UE) et de ses membres, tiraillés entre la Chine d’où est parti le virus et les États-Unis où il arrive.
Les sanctions constituent un instrument majeur de l’action extérieure de l’Union européenne (UE), qui s’est affirmée comme l’un des principaux émetteurs de mesures restrictives dans le monde. Elle a optimisé l’effet de levier que lui confère la taille de son marché et fait jouer la palette des...
Pékin célèbre en grande pompe le 70ème anniversaire de la République Populaire de Chine le 1er octobre. Tout est mis en œuvre pour que les esprits, inquiets par le déclenchement de quelques signaux d’alerte, retrouvent une confiance pleine et entière dans la capacité du...
Le dispositif, d’un montant de 2,1 millions d’euros, relance la coopération bilatérale au moment où le vote de la loi sur la restitution des biens pillés en Afrique est en suspens.
Des membres de l’AfD (Alternative pour l'Allemagne) ont discuté d’un plan d’expulsion d’Allemagne de personnes étrangères ou d’origine étrangère, selon des révélations du média d’investigation allemand Correctiv.
L’AfD gagne sa première municipalité outre-Rhin. Vers quoi l’Allemagne se dirige-t-elle exactement ?
Alors que les services de renseignement du Land de Saxe ont décidé d’inscrire l’AfD sur leur liste de surveillance des mouvements d’extrême droite extrémistes, les électeurs de la ville de Pirna, dans le même Land, ont élu un maire issu de ses rangs.
Coup de froid au Bundestag : la Cour constitutionnelle a signé la fin de la partie en termes de créativité financière, en jugeant inconstitutionnelle l’affectation d’un reliquat budgétaire de 60 milliards d’euros à un fonds pour le climat et la transformation de l’économie.
L’Allemagne, qui était déjà le premier soutien européen de l’Ukraine, a annoncé le doublement de son aide à Kiev pour l’année 2024. Le pays poursuit en parallèle ses investissements militaires pour devenir "la colonne vertébrale de la défense européenne". Un cap que l'Allemagne espère tenir...
Selon un récent sondage du quotidien Bild, le parti de gauche anti-immigration de Sahra Wagenknecht atteint les 12% d'intentions de vote. Die Linke récupère des électeurs du parti d'extrême droite AfD.
A l’occasion du séminaire gouvernemental franco-allemand qui s'est tenu à Hambourg les 9 et 10 octobre en présence d'Emmanuel Macron et Olaf Schloz, Eric-André Martin fait le point sur l’état de la relation bilatérale.
Les deux dirigeants et leurs ministres se retrouvent ce lundi à Hambourg pour un séminaire qui se veut « informel » et ne donnera lieu à aucune annonce concrète. La rencontre est néanmoins cruciale, alors que les sujets de conflit entre Paris et Berlin se multiplient.
Les deux dirigeants se retrouvent ce lundi à Hambourg, dans un cadre informel, pour redonner du dynamisme aux échanges entre Paris et Berlin. Un casse-tête.
Il s’appelle Jörg Kukies, il conseille le chancelier allemand Olaf Scholz, et sa crainte du nucléaire français tourne à la paranoïa. Récit.