L’Asie centrale (1991-2021) : de l’indépendance aux incertitudes
Après deux siècles de domination russe puis soviétique, les cinq républiques d’Asie centrale proclamaient leur indépendance en 1991. Si ces nouveaux États présentent des traits communs, ils ne forment pas pour autant un ensemble homogène, comme en attestent leurs trajectoires pour le moins hétérogènes.
En 1991, l’écroulement progressif de l’Union soviétique a conduit les cinq républiques d’Asie centrale à proclamer successivement leur indépendance : le Kirghizstan, le 31 août ; l’Ouzbékistan, le 1er septembre ; le Tadjikistan, le 9 septembre ; le Turkménistan, le 27 octobre ; enfin, le Kazakhstan, le 16 décembre. Ces pays, qui apparaissent sur la carte du monde avec les appellations et les frontières qui leur ont été attribuées durant la période soviétique, affirment leur souveraineté par une identité politique et des choix de développement économique propres, ainsi que par une défiance, plus ou moins grande, à l’égard des structures supranationales.
Comment ces « nouveaux » régimes s’arment-ils sur la scène nationale et quelles stratégies mettent-ils en oeuvre à l’international pour s’affranchir de leur enclavement ? Quel rôle jouent les différentes organisations qui font progressivement leur apparition dans la région ? Ces jeunes États sont-ils capables de mettre de côté leurs divergences —et parfois même leurs différends— pour affronter ensemble les défis auxquels ils se trouvent confrontés ?
> Lire Diplomatie sur le site Aerion 24
Téléchargez l'analyse complète
Cette page ne contient qu'un résumé de notre travail. Si vous souhaitez avoir accès à toutes les informations de notre recherche sur le sujet, vous pouvez télécharger la version complète au format PDF.
L’Asie centrale (1991-2021) : de l’indépendance aux incertitudes
Centres et programmes liés
Découvrez nos autres centres et programmes de rechercheEn savoir plus
Découvrir toutes nos analysesRussian Strategic Thinking and Culture Before and After February 24, 2022: Political-Strategic Aspects
Rédigé par Dimitri Minic, l'article scientifique "Russian Strategic Thinking and Culture Before and After February 24, 2022: Political-Strategic Aspects" a été publié dans "Russia’s war against Ukraine : Complexity of Contemporary Clausewitzian War" par le département de la guerre de l'Université Nationale de Défense d'Helsinki en 2024.
La Russie et les nouveaux membres des BRICS : opportunités et limites d'une coopération scientifique et technologique
À l’issue du 15e sommet des BRICS, qui s’est tenu du 22 au 24 août 2023 à Johannesburg (Afrique du Sud), il a été décidé d’inviter six nouveaux pays à rejoindre cette alliance : l’Argentine, l’Égypte, l’Iran, les Émirats arabes unis (EAU), l’Arabie saoudite et l’Éthiopie. En 2024, tous ces pays à l’exception de l’Argentine sont devenus membres des BRICS+. Il est probable que l’adhésion de ces nouveaux pays, outre des avantages politiques et économiques, contribue à leur développement scientifique et technologique.
Caucase du Sud, un nouvel échiquier stratégique ?
Les États du Caucase du Sud cherchent à déterminer leur place sur une scène internationale de plus en plus fragmentée.
Pourquoi le gouvernement géorgien fait-il le choix de la Russie ?
Le discours prononcé le 29 avril 2024 par le milliardaire Bidzina Ivanishvili, dirigeant officieux de la Géorgie, a été largement perçu dans le pays et à l’étranger comme un tournant dans l’orientation géopolitique du pays.