Les impasses de la contre-insurrection
Commander l'article sur CAIRNRésumé
Les nouvelles recommandations des généraux américains pour faire face à l’insurrection irakienne risquent de s’avérer vaines. Celles-ci traduisent en effet les réticences des responsables politiques américains à gouverner directement les territoires envahis. Pourtant, les recettes d’une contre-insurrection réussie sont connues. Elles sont applicables en Irak comme sur d’autres théâtres, mais le refus éthique et inévitable de les mettre en œuvre place les occupants dans une situation difficile.Edward N. Luttwak, ancien conseiller auprès du Conseil national de sécurité, du chef d’état-major de la Maison-Blanche, du Département de la défense et du Département d’État, est Senior Fellow au Center for Strategic and International Studies (Washington, DC). Il est l’auteur de nombreux ouvrages, dont Le Paradoxe de la stratégie (Paris, Odile Jacob, 1989 pour la traduction française).
Contenu disponible en :
Régions et thématiques
Utilisation
Comment citer cette publicationPartager
Centres et programmes liés
Découvrez nos autres centres et programmes de rechercheEn savoir plus
Découvrir toutes nos analysesÀ la recherche de sécurité économique : le rôle des marines dans la dissuasion des menaces pesant sur l’économie maritime
Le domaine maritime est actuellement confronté à une grande variété de menaces, telles que le changement climatique, la guerre économique, les opérations de flottes fantômes, la protection des infrastructures critiques, ainsi que des activités illicites allant de la pêche illégale à la piraterie. Les marines souffrent de limites intrinsèques lorsqu’il s’agit de dissuader les menaces pesant sur l’économie maritime mondiale : leur présence mondiale et leur permanence sont restreintes, ce qui limite leur crédibilité en matière de dissuasion ; elles se concentrent généralement sur la dissuasion immédiate ; enfin, la mise en œuvre d’une dissuasion par la punition, dans et depuis le domaine naval, s’avère difficile et coûteuse.
Sécuriser l’économie maritime au XXIe siècle. Le défi des profondeurs
L’élargissement progressif du panel des activités économiques en mer concerne de plus en plus le volume sous-marin et les fonds marins, avec des enjeux majeurs pour les sociétés modernes, notamment dans les secteurs énergétiques ou numériques. Ces développements s’accompagnent de la mise au point accélérée de capacités autonomes sous-marines, capitalisant sur la maturité et l’accessibilité des technologies du segment dual des drones aériens.
Désigne, détruit, domine : la dronisation massive des opérations comme potentielle révolution militaire
La dronisation observée en Ukraine, par l’ampleur des flottes engagées et son omniprésence dans les opérations des deux belligérants, semble réunir les conditions d’une véritable révolution militaire.
Économie des échanges de salves : vers la fin de la polyvalence des munitions ?
Les conflits de la décennie 2020 voient l’apparition d’échanges de salves d’effecteurs automatisés conventionnels (missiles, drones, etc.) à des fins offensives et défensives, dont les profils de vol et les performances se diversifient rapidement.