Un « croissant chiite » en miettes ? L’évolution de l’influence régionale de l’Iran depuis 1979
Depuis son apparition en 2004, l’expression « croissant chiite » a rapidement gagné en popularité pour décrire l’influence iranienne au Moyen-Orient au travers des populations chiites. S’il permet certes de mieux comprendre l’importance du chiisme, autant comme religion que comme idéologie politique, en Irak ou au Liban, le terme ignore la diversité de cette influence, et sa fragilité grandissante. En effet, sur le plan stratégique, les milices chiites comme le Hezbollah ou l’organisation Badr apparaissent comme les principaux ciments de ce « croissant chiite », notamment pour constituer un corridor logistique de l’Iran à la Méditerranée. Cependant, les guerres successives contre Israël, les États-Unis ou Daech ont permis à ces milices de gagner en indépendance vis-à-vis de Téhéran, et remettent donc en question la pertinence du « croissant chiite ».
Mort d’un troisième soldat en Irak en août : pourquoi la France reste dans le pays
Un membre des forces spéciales françaises a été tué, lundi, en Irak, lors d’une opération anti-jihadiste. Depuis 2014, 600 hommes déployés dans le cadre de l’opération Chammal forment et accompagnent l’armée irakienne à sa demande.
En Irak, un troisième soldat français tué dans un contexte de relance de la coopération avec Bagdad
La mort d’un membre des forces spéciales lors d’une opération antiterroriste, annoncée le 29 août, s’ajoute à deux autres, survenues dans le cadre d’un accident de la route et en marge d’un entraînement.
En Irak, la menace de l'Etat islamique plane toujours
Affaibli, Daech a troqué le contrôle de territoire contre une stratégie de guérilla et de déstabilisation de l'Etat irakien. Trois militaires français mobilisés pour éviter une résurgence du mouvement sont morts sur place en moins d'un mois.
Militaires français morts en Irak : qu'est-ce que l'opération Chammal ?
Depuis le 18 août, trois militaires sont morts en Irak. Sur X (ex-Twitter), Emmanuel Macron a salué des soldats qui « défendaient nos idéaux ». « Face au terrorisme, la France ne reculera pas », a déclaré le ministre des Armées, Sébastien Lecornu.
Que fait l'armée française en Irak ?
L’Elysée a annoncé la mort en opération d’un soldat français des forces spéciales, Nicolas Mazier, le lundi 28 août. C’est le troisième militaire français qui perd la vie en 10 jours sur le sol irakien. Quelles sont les raisons de cette présence et que représente la menace terroriste sur place ?
Soldat mort en Irak : quel est le rôle des militaires français encore déployés dans le pays ?
Un soldat français qui participait à l’opération Chammal est mort dans un accident de la route en Irak, avait annoncé vendredi le ministère des Armées.
Moyen-Orient : les nouvelles influences
Au Moyen-Orient, la guerre de 2003 représente un tournant. L'État irakien, failli, peine à se reconstruire. L'interventionnisme américain se tempère. D'autres puissances montent : la Russie et la Chine notamment. Les acteurs régionaux, enfin, multiplient les partenariats à géométrie variable.
Les Ressources énergétiques : un levier de puissance
Le contrôle des ressources pétrolières a joué un rôle déterminant pendant la Seconde Guerre mondiale puis pendant la guerre froide. Aujourd'hui, l'inégale répartition des ressources pétrolières et gazières ainsi que la connaitrise des ressources liées à la transition énergétigue remettent l'énergie au centre des enjeux diplomatigues.
Héloïse Fayet : « Il y a une stagnation de la pensée stratégique de la France au Moyen-Orient »
Paris est la dernière capitale occidentale à faire de la lutte contre le terrorisme son fer de lance dans la région, au risque de créer une « rente sécuritaire » en Irak et en Syrie, et alors que la compétition s’aiguise sur les exportations d’armes vers les pays du Golfe, explique la chercheuse dans un entretien au « Monde ».
Un « croissant chiite » en miettes ? L’évolution de l’influence régionale de l’Iran depuis 1979
Depuis son apparition en 2004, l’expression « croissant chiite » a rapidement gagné en popularité pour décrire l’influence iranienne au Moyen-Orient au travers des populations chiites. S’il permet certes de mieux comprendre l’importance du chiisme, autant comme religion que comme idéologie politique, en Irak ou au Liban, le terme ignore la diversité de cette influence, et sa fragilité grandissante. En effet, sur le plan stratégique, les milices chiites comme le Hezbollah ou l’organisation Badr apparaissent comme les principaux ciments de ce « croissant chiite », notamment pour constituer un corridor logistique de l’Iran à la Méditerranée. Cependant, les guerres successives contre Israël, les États-Unis ou Daech ont permis à ces milices de gagner en indépendance vis-à-vis de Téhéran, et remettent donc en question la pertinence du « croissant chiite ».
Quelle posture stratégique pour la France au Moyen-Orient ?
La France entretient une présence historique au Moyen-Orient, où elle a de nombreux intérêts à défendre : lutte contre le terrorisme, promotion de l’industrie d’armement, diffusion de valeurs humanistes, etc. Pour ce faire, elle dispose de nombreux moyens, notamment militaires : des forces françaises sont ainsi déployées en Irak, en Syrie et en Jordanie dans le cadre de l’opération Chammal, au Liban pour la FINUL et aux Émirats arabes unis.
La Guerre de vingt ans. Djihadisme et contre-terrorisme au XXIe siècle
La Guerre de vingt ans a obtenu le Prix du livre de géopolitique 2021, le Prix Albert Thibaudet et le Prix Louis Marin. Réédition, avec préface inédite, disponible en librairie aux éditions Arion-Robert Laffont.
Climat : quelle marche suivre ?
Le dossier « Climat : quelle marche suivre ? » fait le point, trente ans après Rio, sur des engagements climatiques sans doute moins brillants, moins assurés, que les proclamations politiques et les emballements médiatiques. Nombre de problèmes de fond demeurent.
L’Iran et ses “proxys” au Moyen-Orient. Les défis de la guerre par procuration
Si l’Iran occupe aujourd’hui une place aussi centrale au Moyen-Orient c’est en partie du fait de l’action d’un réseau de groupes armés qu’il utilise comme « proxys ».
Quel avenir pour le djihadisme ? Al-Qaïda et Daech après le califat
Malgré un affaiblissement relatif depuis 2017, la mouvance djihadiste internationale devrait continuer à représenter une menace bien réelle au cours de la prochaine décennie.
Prix bas du pétrole : l’« OPEP+ » dans la tourmente
Le 22 juin 2018, les Ministres du Pétrole des membres de « l’OPEP+ », l’Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole et ses nouveaux alliés de circonstance, parmi lesquels la Russie, le Kazakhstan et l’Azerbaïdjan, se rassembleront à Vienne pour évoquer le statut et le devenir de leur accord de restriction de la production qui est en place depuis novembre 2016 et court jusqu’à fin décembre 2018. Cette étude analyse l’impact de la baisse des prix du pétrole sur dix des principaux producteurs qui se sont ainsi alliés pour limiter leur production, faire baisser les stocks et faire remonter les prix.
L'Irak après Daech
L’Irak se relèvera-t-il, et comment, de décennies de dictature, d’une invasion américaine, d’une guerre civile, de la parcellisation aujourd’hui imposée entre milices, communautés, djihadistes, et influences extérieures ? Le dossier central de ce numéro s’interroge sur l’avenir de l’État irakien, capital pour une région entière où semblent avoir éclaté, ou se déliter, toutes les structures politiques en place. L’Irak « souverain, autonome et démocratique » qu’appelait de ses vœux le président Obama pourra-t-il un jour exister ?
Les trois générations du djihadisme au Kurdistan d'Irak
Cette note a pour ambition de décrire et d’expliquer les changements structurels qui ont affecté trois générations de djihadistes au Kurdistan d’Irak : la génération du jihad des années 1980, celle d’Ansar Al-Islam dans les années 2000 et celle des Kurdes de l’État islamique (EI) ou Daech dans les années 2010.
L'Irak après l'État islamique : une victoire qui change tout ?
La libération de Mossoul cristallise l’ensemble des problématiques politiques, sociales et sécuritaires qui conditionnent l’avenir de l’État irakien. La victoire sur les djihadistes suffira-t-elle à pacifier l’Irak et à insuffler à son régime politique largement dysfonctionnel une nouvelle dynamique ?
Mort d’un troisième soldat en Irak en août : pourquoi la France reste dans le pays
Un membre des forces spéciales françaises a été tué, lundi, en Irak, lors d’une opération anti-jihadiste. Depuis 2014, 600 hommes déployés dans le cadre de l’opération Chammal forment et accompagnent l’armée irakienne à sa demande.
En Irak, un troisième soldat français tué dans un contexte de relance de la coopération avec Bagdad
La mort d’un membre des forces spéciales lors d’une opération antiterroriste, annoncée le 29 août, s’ajoute à deux autres, survenues dans le cadre d’un accident de la route et en marge d’un entraînement.
En Irak, la menace de l'Etat islamique plane toujours
Affaibli, Daech a troqué le contrôle de territoire contre une stratégie de guérilla et de déstabilisation de l'Etat irakien. Trois militaires français mobilisés pour éviter une résurgence du mouvement sont morts sur place en moins d'un mois.
Militaires français morts en Irak : qu'est-ce que l'opération Chammal ?
Depuis le 18 août, trois militaires sont morts en Irak. Sur X (ex-Twitter), Emmanuel Macron a salué des soldats qui « défendaient nos idéaux ». « Face au terrorisme, la France ne reculera pas », a déclaré le ministre des Armées, Sébastien Lecornu.
Que fait l'armée française en Irak ?
L’Elysée a annoncé la mort en opération d’un soldat français des forces spéciales, Nicolas Mazier, le lundi 28 août. C’est le troisième militaire français qui perd la vie en 10 jours sur le sol irakien. Quelles sont les raisons de cette présence et que représente la menace terroriste sur place ?
Soldat mort en Irak : quel est le rôle des militaires français encore déployés dans le pays ?
Un soldat français qui participait à l’opération Chammal est mort dans un accident de la route en Irak, avait annoncé vendredi le ministère des Armées.
Héloïse Fayet : « Il y a une stagnation de la pensée stratégique de la France au Moyen-Orient »
Paris est la dernière capitale occidentale à faire de la lutte contre le terrorisme son fer de lance dans la région, au risque de créer une « rente sécuritaire » en Irak et en Syrie, et alors que la compétition s’aiguise sur les exportations d’armes vers les pays du Golfe, explique la chercheuse dans un entretien au « Monde ».
De l'Irak à la Syrie : le retour de Daech
Alors que la diplomatie occidentale n’a d'yeux que pour l’Ukraine et les craintes d’une invasion russe ; nous allons nous pencher sur un autre phénomène qui prend de l’ampleur et qui pourrait bientôt occuper les chancelleries à nouveau : la résurgence de Daech.
Adel Bakawan : « Les ressources du djihad international sont plus importantes qu’en 2001 »
Selon le sociologue Adel Bakawan, cette mouvance est en constante évolution depuis le 11-Septembre. Ses acteurs ont su adapter leur stratégie, leurs actions et même leur idéologie selon les situations.
L’Irak se meurt sous le joug des Nouveaux pharaons
L’Irak a cent ans, et c’est déjà un miracle. Franco-irakien, le sociologue Adel Bakawan fait le sombre état des lieux de cette nation artificielle, corrompue par des milliardaires, mais en ruines à tous les étages.
Terrorisme : après l’Afghanistan - RAMSES 2022
Intervention de Marc Hecker, directeur de la recherche à l'Ifri et co-auteur (avec Elie Tenenbaum) de l'ouvrage "La Guerre de vingt ans, djihadisme et contre-terrorisme au XXIe siècle" à l'occasion de la conférence de présentation du RAMSES 2022, le 23 septembre 2021 à l'Ifri.
L'Irak pris en étau entre les États-Unis et l'Iran : interview avec Adel Bakawan
Situation tendue en Irak, retour de l'État Islamique : Adel Bakawan, chercheur associé à l'Ifri et directeur du Centre de sociologie de l'Irak analyse les grands dossiers à suivre en 2020 au Moyen-Orient.
Quelles perspectives en 2020 pour l'Afrique du Nord et le Moyen-Orient?
Alors que l’on parlait en 2019 de reconstruction - matérielle, mais aussi politique, en Afrique du Nord et au Moyen-Orient, 2020 s’annonce à nouveau comme l’année de tous les dangers.
Après Daech, un nouvel Irak - Vidéo de la conférence autour de S.E.M. Barham Saleh, Président de la République d'Irak
Captation vidéo de la conférence autour de S.E.M. Barham Saleh, Président de la République d'Irak, le 25 février 2019 à l'Ifri.
Le Moyen-Orient en 2019 : à quoi s’attendre ? (Conférence Ifri)
Des conflits interminables, des régimes instables, une situation économique imprévisible : l’année 2019 est-elle celle de tous les dangers au Moyen-Orient ?
L'Irak depuis la chute de Mossoul : hyperfragmentation et hyperconflictualité
Alors que Daesh poursuit son avancée en Irak et en Syrie, l’hypothèse de son installation durable sur la scène régionale semble se consolider. La nature et les méthodes de ce nouvel acteur fragilisent profondément l'entité irakienne. La "sécession" de facto du territoire arabe sunnite et la montée en puissance des milices armées chiites, traduisant l'influence de l'Iran, conduisent désormais à de violentes confrontations et bouleversent les rapports de force.
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