Pétrole : incertitudes et perspectives divergentes à moyen et long termes

La crise du marché pétrolier en 2014 a débouché sur une reprise en main du marché par l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP). Celle-ci s’est mise d’accord sur une diminution des quotas de production de tous ses membres, notamment les pays du Moyen-Orient et l’organisation s’est alliée à d’autres producteurs, principalement la Russie, au sein de l’alliance dite « OPEP+ ». Son pouvoir de marché s’est confirmé à l’occasion de la pandémie, après un éclatement temporaire de l’alliance élargie.

Le marché pétrolier a évolué très rapidement. On pouvait craindre une montée importante des prix liée à une baisse des investissements et à la poursuite de la croissance soutenue de la demande il y a encore trois ans.
Les tensions géopolitiques ont modifié le contexte de marché. L’accroissement de la demande ralentit tandis que l’offre est abondante, tirée par un rebond des investissements.
La pétrochimie tire la demande mais l’essor de la mobilité électrique a déjà réduit la consommation de 1,3 Mb/j en 2024. Une baisse de 6 Mb/j est attendue pour 2030.
Les perspectives à plus long terme sont divergentes. Si des scénarios prévoient une baisse limitée de la demande à partir de 2030 ou 2035, certains envisagent en 2050 une consommation supérieure aux niveaux actuels. Une alternance de contre-choc(s) et de choc(s) pétroliers n’est pas impossible dans un monde où le pétrole reste un puissant marqueur de stabilité. Une crise de l’OPEP comparable à celle de 2014 n’est pas exclue.
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