L’Iran et ses “proxys” au Moyen-Orient. Les défis de la guerre par procuration
Si l’Iran occupe aujourd’hui une place aussi centrale au Moyen-Orient c’est en partie du fait de l’action d’un réseau de groupes armés qu’il utilise comme « proxys ».
Cette stratégie repose sur un soutien politique, capacitaire et parfois opérationnel à des acteurs non-étatiques, dont certains peuvent avoir été créés par l’Iran tandis que d’autres sont des partenaires de circonstances. Depuis sa création dans les années 1980, le principal architecte de cette stratégie est la force al-Qods dont la tâche est de coordonner et d’appuyer l’action des milices. Par ailleurs, certains groupes particulièrement avancés, comme le Hezbollah libanais ou l’organisation Badr irakienne, ont aussi pris un rôle actif dans la structuration du réseau paramilitaire iranien au Moyen-Orient. Après avoir connu d’indéniables succès en Syrie face aux insurgés, en Irak face à l’État islamique et même au Yémen contre l’intervention saoudienne, l’« Axe de Résistance » n’en doit pas moins aujourd’hui faire face à des défis de taille : la confrontation avec les États-Unis de Donald Trump tout d’abord, mais aussi une contestation politique et sociale grandissante qui dénonce ce système milicien, en Iran même aussi bien que dans les pays où il sévit tels que l’Irak et le Liban.
Contenu disponible en :
Régions et thématiques
Utilisation
Comment citer cette publicationPartager
Téléchargez l'analyse complète
Cette page ne contient qu'un résumé de notre travail. Si vous souhaitez avoir accès à toutes les informations de notre recherche sur le sujet, vous pouvez télécharger la version complète au format PDF.
L’Iran et ses “proxys” au Moyen-Orient. Les défis de la guerre par procuration
Centres et programmes liés
Découvrez nos autres centres et programmes de rechercheEn savoir plus
Découvrir toutes nos analysesRéarmement nucléaire en Russie, en Chine et aux États-Unis : vers une dissuasion tripolaire ?
Ce numéro de Questions Internationales s'intéresse au regain de la menace nucléaire. Comment éviter une escalade incontrôlable ? La course aux armements nucléaires est relancée, avec la Russie, les États-Unis et la Chine en première ligne. Cette compétition pose la question cruciale de l'équilibre des forces et des risques afférents. En effet, la dissuasion nucléaire, longtemps considérée comme un facteur de paix, est aujourd'hui remise en question. Quels sont les défis qui pèsent sur son efficacité ?
De Cuba à l'Ukraine : le signalement stratégique et la dissuasion nucléaire
Le signalement stratégique – ensemble de signes et de manœuvres visant, hors temps de guerre, à rendre crédible la menace d'usage des instruments nucléaires – est de retour.
La frappe dans la profondeur : un nouvel outil pour la compétition stratégique ?
Atteindre la profondeur du dispositif ennemi pour l’affaiblir et faciliter l’obtention d’un résultat opérationnel ou stratégique est un objectif majeur des armées. Quels sont les moyens nécessaires pour mener des frappes dans la profondeur dans un double contexte de haute intensité et de renforcement des défenses adverses ?
Entre ambitions industrielles et contribution à l'OTAN, les défis de la European Sky Shield Initiative
La guerre en Ukraine et la reconnaissance de la Russie comme principale menace pour la sécurité européenne poussent les Alliés à réinvestir dans leur défense sol-air et antibalistique.