L’Iran et ses “proxys” au Moyen-Orient. Les défis de la guerre par procuration

Si l’Iran occupe aujourd’hui une place aussi centrale au Moyen-Orient c’est en partie du fait de l’action d’un réseau de groupes armés qu’il utilise comme « proxys ».

Cette stratégie repose sur un soutien politique, capacitaire et parfois opérationnel à des acteurs non-étatiques, dont certains peuvent avoir été créés par l’Iran tandis que d’autres sont des partenaires de circonstances. Depuis sa création dans les années 1980, le principal architecte de cette stratégie est la force al-Qods dont la tâche est de coordonner et d’appuyer l’action des milices. Par ailleurs, certains groupes particulièrement avancés, comme le Hezbollah libanais ou l’organisation Badr irakienne, ont aussi pris un rôle actif dans la structuration du réseau paramilitaire iranien au Moyen-Orient. Après avoir connu d’indéniables succès en Syrie face aux insurgés, en Irak face à l’État islamique et même au Yémen contre l’intervention saoudienne, l’« Axe de Résistance » n’en doit pas moins aujourd’hui faire face à des défis de taille : la confrontation avec les États-Unis de Donald Trump tout d’abord, mais aussi une contestation politique et sociale grandissante qui dénonce ce système milicien, en Iran même aussi bien que dans les pays où il sévit tels que l’Irak et le Liban.
Contenu disponible en :
Régions et thématiques
Utilisation
Comment citer cette publicationPartager
Téléchargez l'analyse complète
Cette page ne contient qu'un résumé de notre travail. Si vous souhaitez avoir accès à toutes les informations de notre recherche sur le sujet, vous pouvez télécharger la version complète au format PDF.
L’Iran et ses “proxys” au Moyen-Orient. Les défis de la guerre par procuration
Centres et programmes liés
Découvrez nos autres centres et programmes de rechercheEn savoir plus
Découvrir toutes nos analysesSécuriser l’économie maritime au XXIe siècle. Le défi des profondeurs
L’élargissement progressif du panel des activités économiques en mer concerne de plus en plus le volume sous-marin et les fonds marins, avec des enjeux majeurs pour les sociétés modernes, notamment dans les secteurs énergétiques ou numériques. Ces développements s’accompagnent de la mise au point accélérée de capacités autonomes sous-marines, capitalisant sur la maturité et l’accessibilité des technologies du segment dual des drones aériens.
Désigne, détruit, domine : la dronisation massive des opérations comme potentielle révolution militaire
La dronisation observée en Ukraine, par l’ampleur des flottes engagées et son omniprésence dans les opérations des deux belligérants, semble réunir les conditions d’une véritable révolution militaire.
Économie des échanges de salves : vers la fin de la polyvalence des munitions ?
Les conflits de la décennie 2020 voient l’apparition d’échanges de salves d’effecteurs automatisés conventionnels (missiles, drones, etc.) à des fins offensives et défensives, dont les profils de vol et les performances se diversifient rapidement.
Armes à sous-munitions et mines antipersonnel. La maîtrise des armements face aux menaces existentielles
Face à la menace d’une agression russe à l’Est de l’Europe, la Finlande, les pays baltes et la Pologne tournent le dos à des décennies d’interdiction des mines antipersonnel et des armes à sous-munitions, marquant le retour d’armes longtemps proscrites au nom de la sécurité de leurs frontières.