Guerre en Ukraine : le double-jeu de Pékin
Depuis le début de la guerre en Ukraine, Pékin refuse de prendre clairement parti dans le conflit. Tout l’enjeu pour la Chine est de sauvegarder ses bonnes relations avec la Russie, mais sans aller trop loin, au risque d’être frappée par de nouvelles sanctions occidentales.
La guerre en Ukraine dope l’OTAN, pas la défense européenne
Le président français juge urgent de bâtir une défense collective sur le continent. Mais la crise ukrainienne a surtout renforcé l'Alliance atlantique et le poids de la Pologne.
Guerre en Ukraine : le retour des diplomates ?
Alors que le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken se rend au Kazakhstan et que le président biélorusse Alexandre Lukashenko est à Pékin pour une visite d'Etat de trois jours, assiste-t-on au retour de la diplomatie pour trouver une solution de paix à la guerre en Ukraine ?
Sous la pression des évènements, Poutine a revu ses objectifs intermédiaires, mais n’a pas abandonné ses plans de détruire l’Ukraine en tant qu’État indépendant
La guerre de Moscou contre l'Ukraine dure depuis plus d'un an maintenant. Les objectifs du président russe Vladimir Poutine ont-ils changé ? Sa position au sein de ses propres élites s'est-elle affaiblie ? Quelle est désormais la relation entre Poutine et l'état-major général russe ? Nous avons adressé ces questions à Dimitri Minic, chercheur à l'Institut français des relations internationales (Ifri) et spécialiste des élites militaires et politiques russes.
Pourquoi les sphères complotistes sont le relais naturel du Kremlin
Depuis le début de la guerre en Ukraine, rares sont les thèses délirantes qui n’aient été reprises aussi bien par les télégraphistes du Kremlin que par les voix complotistes occidentales.
La guerre en Ukraine vue de Chine et d'Afrique
Philippe Gélie, directeur adjoint de la rédaction du Figaro en charge de l'International, anime Le Club International consacré à l'ordre mondial, bouleversé par la guerre en Ukraine.
L’Ukraine, la Russie, l’Occident, la Chine après une année de guerre. Et combien d’autres années encore ?
Mardi, Poutine a encore accusé l’Occident et l’OTAN d’être à l’origine du confit, et assuré que la Russie allait poursuivre son offensive. Le soir même Biden lui répondait depuis Varsovie. La Chine propose un processus de paix et les Occidentaux livrent de plus en plus d'armes à l'Ukraine...
"La Chine a tous les leviers pour discuter à la fois avec Moscou et Kiev"
Emmanuel Macron a annoncé samedi qu'il se rendrait en Chine "début avril", en appelant Pékin à "nous aider à faire pression sur la Russie" afin de "stopper l'agression" et "bâtir la paix". Marc Julienne, chercheur à l’Institut français des relations internationales (IFRI) est l'invité du grand entretien de France Inter avec Éric Delvaux et Carine Bécard.
Un an de guerre en Ukraine. Un conflit qui a changé le monde
Depuis le 24 février 2022 la guerre en Ukraine déclenchée par Vladimir Poutine a fait basculer le monde dans une nouvelle ère et les questions sont nombreuses sur le développement et les conséquences de ce conflit qui déborde de loin les frontières de la seule Ukraine.
Guerre en Ukraine : une fin pacifiste du conflit est-elle envisageable ?
Alors que le conflit s’enlise, les spécialistes consultés par « Le HuffPost » estiment que seule une défaite militaire stratégique de la Russie pourra conduire à la paix.
Jusqu’où ira Poutine ?
Avec la mobilisation des réservistes et les référendums dans les régions occupées par la Russie, la guerre en Ukraine prend une nouvelle dimension. Tatiana Kastouéva-Jean revient sur l'escalade et la fuite en avant de Vladimir Poutine.
Poutine, la nostalgie de l'empire
En février 2022, Vladimir Poutine a justifié son invasion de l’Ukraine par la menace que ferait peser sur sa sécurité l’adhésion à l’Otan de certains pays frontaliers. Depuis les révolutions de couleurs, en Géorgie et en Ukraine, l’obsession du Kremlin de ne pas perdre son influence dans l’ex-espace soviétique a franchi une étape supplémentaire avec le conflit ukrainien.
Dans le Caucase et l'Asie centrale, la Russie en perte d'influence
Les tensions se sont multipliées ces derniers jours dans le Caucase et en Asie centrale, où la puissance tutélaire de Moscou apparaît affaiblie par les difficultés militaires qu'elle rencontre en Ukraine. ors du récent sommet de l'Organisation de la coopération de Shanghai à Samarcande, en Ouzbékistan, le président russe Vladimir Poutine s'est retrouvé sous la pression de ses partenaires, notamment chinois et indien, qui ont fait part de leurs inquiétudes ou de leurs doutes sur la guerre en Ukraine. Plusieurs pays d'Asie centrale ont du reste autorisé des manifestations de soutien à l'Ukraine.
Nations unies : mobilisation générale face à la Russie ?
L'assemblée générale des nations unies, ouverte depuis le 20 septembre, est l'occasion pour le monde de voir ce qu'il en est du cas russe. Si certains ont fait profil bas, à l'instar de Vladimir Poutine et de Xi jinping, ne se présentant pas au sommet, d'autres ont dénoncé la Russie avec véhémence.
En Russie, l’espoir d’une « forte résistance passive »
Deux jours après l’annonce de la mobilisation partielle de la population russe par le président Vladimir Poutine, la campagne de recrutement bat son plein, notamment dans les régions les plus pauvres de la Fédération.
Poutine défie le monde
Le président russe a annoncé ce mercredi matin la mobilisation de centaines de milliers de réservistes, tout en essayant d’intimider l’Occident par le chantage nucléaire.
Mobilisation partielle par Poutine : "Le Kremlin est en situation de panique totale"
Face aux succès de la contre-offensive ukrainienne, Vladimir Poutine a choisi l'escalade. Le président russe a annoncé ce mercredi 21 septembre la "mobilisation partielle" des réservistes de son armée, au lendemain de l'annonce de "référendums" d'annexion dans les régions contrôlées par Moscou en Ukraine, du 23 au 27 septembre. Il a également procédé à un nouveau chantage nucléaire, en précisant être prêt à utiliser "tous les moyens". Décryptage avec Dimitri Minic, chercheur au centre Russie/NEI de l'Institut français des relations internationales (Ifri).
Guerre en Ukraine : Quelle stratégie militaire derrière les référendums dans les régions occupées par la Russie ?
- Le Kremlin a annoncé la tenue de référendums d’annexion des territoires ukrainiens occupés par les Russes du 23 au 27 septembre.
- Alors qu’ils étaient prévus pour le mois de novembre, ces scrutins qualifiés de « parodie » par Emmanuel Macron et organisés dans l’urgence marquent un tournant dans le conflit qui oppose Moscou à Kiev.
- Tatiana Kastouéva-Jean, directrice du Centre Russie/NEI à l’Ifri, Michel Goya, ancien colonel des troupes de marine, historien et stratégiste et Cédric Mas, historien militaire, observateur du conflit et président de l’institut Action Résilience, décryptent pour « 20 Minutes » la stratégie militaire qui se cache derrière ces scrutins.
Guerre en Ukraine : la nouvelle géopolitique des blocs
Les alliances qui se reconstituent autour du conflit russo-ukrainien recoupent en partie celles de la guerre froide, mais sont beaucoup plus mouvantes. L’agression russe contre l’Ukraine marque la fin de l’après-guerre froide et du rêve, déjà bien mal en point depuis l’annexion par Moscou de la Crimée en 2014, d’un vaste ensemble européen auquel la Russie serait, d’une manière ou d’une autre, associée.
Guerre en Ukraine : entre la Russie et l’Occident, le poids d’un large groupe de pays « neutres »
Lors du G20, prévu à la mi-novembre à Bali, en Indonésie, pourrait se cristalliser la bataille d’influence entre le président russe et les chefs d’Etat occidentaux, en présence de Xi Jinping et des dirigeants « neutres » ou « non alignés ».
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