De la COP21 à la COP22 : comment gagner le combat climatique ?

En décembre 2015, la COP21 a abouti à un nouvel accord international dans le domaine de la lutte contre le réchauffement climatique, ouvrant la voie à un changement d’échelle des efforts d’atténuation et d’adaptation. La nécessité d’agir vite ayant été fermement exprimée, 2016 fait figure d’année test pour la crédibilité des engagements pris à Paris.

Les politiques climatiques tendent effectivement à se généraliser mais aussi à s’ajuster aux contraintes et aux besoins locaux, écartant l’hypothèse d’un modèle uniforme de régulation des émissions. Si la transition bas-carbone est bien en marche, son rythme et ses modalités semblent encore trop incertains pour sortir les décideurs économiques de leur réserve vis-à-vis des choix décarbonés. La COP22, qui se tiendra à Marrakech en novembre 2016, sera l’occasion de mettre un terme à ces hésitations, en renforçant la pression politique et médiatique, en consolidant le principe de justice climatique et enfin, plus largement, en approfondissant la réflexion sur les moyens de mener une transition ordonnée vers la neutralité carbone.
Contenu disponible en :
Régions et thématiques
Utilisation
Comment citer cette publicationPartager
Téléchargez l'analyse complète
Cette page ne contient qu'un résumé de notre travail. Si vous souhaitez avoir accès à toutes les informations de notre recherche sur le sujet, vous pouvez télécharger la version complète au format PDF.
De la COP21 à la COP22 : comment gagner le combat climatique ?
Centres et programmes liés
Découvrez nos autres centres et programmes de rechercheEn savoir plus
Découvrir toutes nos analysesPerspectives du secteur électrique en République démocratique du Congo
La RDC est le deuxième pays du continent africain en superficie avec plus de 2 345 000 km2, une surface comparable à celle de l’Europe de l’Ouest. Elle est traversée par le fleuve Congo, le second fleuve au monde par son débit, et sur lequel se trouve les deux barrages hydroélectriques d’Inga I et d’Inga II.
L’eau au Mexique : une urgence, qui attendra
L’accès à l’eau est déjà et va devenir de plus en plus problématique pour les acteurs économiques mexicains, en raison de la raréfaction progressive de la ressource résultant du changement climatique, d’une répartition géographique qui ne coïncide ni avec celle de la population, ni avec celle de l’activité économique, et d’une gestion jusqu’ici bien trop laxiste.
IA, centres de données et demande d'énergie : quelles tendances ?
Le secteur des technologies de l’information et de la communication représente aujourd’hui 9 % de la consommation mondiale d’électricité, les centres de données (data centers) 1 à 1,3 % et l’intelligence artificielle (IA) moins de 0,2 %. La demande croissante d’énergie du cloud d’abord, et maintenant de l’IA (10 % de la demande d’électricité des data centers aujourd’hui), a exacerbé cette tendance. À l'avenir, les centres de données à grande échelle gagneront du terrain parmi tous les types de centres de données et l'IA représentera probablement environ 20 % de la demande d'électricité des centres de données d'ici à 2030.
Accélération de la transition énergétique de l’Inde : le défi de la flexibilité des réseaux au cœur des enjeux
L’Inde augmente rapidement sa capacité en énergies renouvelables (EnR), ajoutant 15 à 20 GW par an, mais l’objectif ambitieux de 500 GW de capacité non fossile d’ici 2030 est menacé si le rythme de déploiement des EnR ne s’accélère pas.