Les Irlandais et le Traité de Lisbonne : Acte II

Depuis que le traité de Lisbonne est entré en vigueur, le blocage institutionnel provoqué par le rejet dudit traité, à 53,4 % des voix, par l’électorat irlandais, fait désormais figure de simple péripétie dans l’histoire communautaire. Il aura néanmoins pesé sur l’avenir de l’Union européenne (UE) et suscité bien des débats et controverses jusqu’au 2 octobre 2009, jour où le 28e amendement à la Constitution était proposé pour la seconde fois à l’approbation des Irlandais.
La campagne référendaire de 2009 a ressemblé à bien des égards à celle de 2008, à ceci près que de nouveaux paramètres avaient surgi à l’échelle nationale et internationale. La crise qui frappait l’Irlande avec une rare intensité – la plus terrible de la zone euro – a accaparé le débat public dominé par la question du chômage et des mesures gouvernementales très controversées en réponse à la débâcle bancaire et aux déficits publics. Elle allait, de ce fait, jouer un rôle de premier plan dans la campagne où les deux camps tenteraient de fonder une large part de leur argumentaire sur l’impact du traité de Lisbonne quant à l’avenir économique et social du pays. Conscient du risque d’un nouveau rejet, le gouvernement irlandais, dont l’impopularité n’avait fait que croître, proposa, en octobre 2009, un traité assorti de garanties, destinées à rassurer un électorat inquiet et perplexe.
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