Les Irlandais et le Traité de Lisbonne : Acte II
Depuis que le traité de Lisbonne est entré en vigueur, le blocage institutionnel provoqué par le rejet dudit traité, à 53,4 % des voix, par l’électorat irlandais, fait désormais figure de simple péripétie dans l’histoire communautaire. Il aura néanmoins pesé sur l’avenir de l’Union européenne (UE) et suscité bien des débats et controverses jusqu’au 2 octobre 2009, jour où le 28e amendement à la Constitution était proposé pour la seconde fois à l’approbation des Irlandais.
La campagne référendaire de 2009 a ressemblé à bien des égards à celle de 2008, à ceci près que de nouveaux paramètres avaient surgi à l’échelle nationale et internationale. La crise qui frappait l’Irlande avec une rare intensité – la plus terrible de la zone euro – a accaparé le débat public dominé par la question du chômage et des mesures gouvernementales très controversées en réponse à la débâcle bancaire et aux déficits publics. Elle allait, de ce fait, jouer un rôle de premier plan dans la campagne où les deux camps tenteraient de fonder une large part de leur argumentaire sur l’impact du traité de Lisbonne quant à l’avenir économique et social du pays. Conscient du risque d’un nouveau rejet, le gouvernement irlandais, dont l’impopularité n’avait fait que croître, proposa, en octobre 2009, un traité assorti de garanties, destinées à rassurer un électorat inquiet et perplexe.
Contenu disponible en :
Régions et thématiques
ISBN / ISSN
Utilisation
Comment citer cette publicationPartager
Téléchargez l'analyse complète
Cette page ne contient qu'un résumé de notre travail. Si vous souhaitez avoir accès à toutes les informations de notre recherche sur le sujet, vous pouvez télécharger la version complète au format PDF.
Les Irlandais et le Traité de Lisbonne : Acte II
Centres et programmes liés
Découvrez nos autres centres et programmes de rechercheEn savoir plus
Découvrir toutes nos analysesCambodge-Thaïlande : un accord de paix en trompe-l’oeil
Après le Moyen-Orient, Donald Trump a vu en Asie du Sud-Est une nouvelle opportunité de consolider son image de président faiseur de paix. Confirmée à la dernière minute par la Maison-Blanche, sa participation au sommet de l’Association des Nations d’Asie du Sud-Est (ASEAN) a ainsi été conditionnée à l’organisation en grande pompe d’une cérémonie de signature d’un accord de paix entre le Cambodge et la Thaïlande.
Le rôle clé de la Chine dans les chaînes de valeur des minerais critiques
La Chine occupe aujourd’hui une position dominante dans les chaînes de valeur des minerais critiques, de l’extraction à la transformation jusqu’aux technologies en aval. Cette suprématie repose sur des décennies de politiques industrielles et lui confère une influence stratégique considérable sur la sécurité d’approvisionnement mondiale, notamment pour l’Union européenne.
Un an de présidence Prabowo : entre populisme économique et reflux démocratique
Élu à presque 60 % des suffrages en février 2024, Prabowo Subianto est officiellement devenu le huitième président de la République indonésienne le 20 octobre 2024. Adoubé par son prédécesseur et ancien rival, Joko « Jokowi » Widodo, porté par une immense popularité, en particulier auprès de la jeunesse, le nouveau chef de l’État n’a pas tardé à mettre en œuvre son programme pour une « Indonésie qui avance » (Indonesia Maju).
États-Unis/Taïwan : le temps de la confusion stratégique
En s’opposant à la volonté de la Chine d’annexer Taïwan, les États-Unis d’Amérique contribuent, depuis des décennies, au maintien du statu quo, toute tentative d’invasion chinoise entraînant, avec une potentielle intervention américaine, le risque d’une nouvelle guerre mondiale. Mais dans l’agitation suscitée par les conséquences internationales du retour au pouvoir de Donald Trump, une question sème le trouble dans les esprits : à l’égard de Taïwan, quelle sera l’attitude d’une administration dédaigneuse des alliés des États-Unis mais obsédée par la compétition avec la Chine ?