Russie
La Russie s'affirme comme une puissance impériale. Isolée depuis son invasion de l’Ukraine, elle cherche à renforcer ses liens avec des pays non-occidentaux. À l'intérieur, le régime de Vladimir Poutine se durcit.
Sujets liés

La chute de Bachar Al-Assad, un revers d'ampleur pour la Russie de Vladimir Poutine
Le président syrien a trouvé refuge à Moscou. En 2015, le soutien du Kremlin lui avait permis de reprendre le contrôle d’une grande partie du pays. Cette fois-ci, l’armée russe, qui concentre ses moyens sur le front ukrainien, n’est pratiquement pas intervenue face aux rebelles islamistes. Tatiana Kastouéva-Jean, directrice du Centre Russie/Eurasie à l'Ifri, analyse les conséquences de la situation en Syrie pour le Kremlin.
La guerre en Ukraine affaiblit-elle ou renforce-t-elle la puissance russe ?
La guerre en Ukraine affaiblit-elle ou renforce-t-elle la puissance russe ? Tatiana Kastouéva-Jean, directrice du Centre Russie/Eurasie à l'Ifri, répond à cette question.
Trump et Poutine : l'autonomie européenne en jeu
Pour Thomas Gomart, directeur de l'Ifri, les Européens n'aident pas assez l'Ukraine. Au risque de réduire leur autonomie stratégique
Armée : Moscou n'a plus aucune limite financière ?
L'annonce de l'augmentation du budget de défense russe questionne : Moscou n'a plus de limite financière ?
Les effectifs de l'armée russe après deux ans et demi de guerre en Ukraine
En plus d’une victoire militaire en Ukraine, les dirigeants russes souhaitent constituer d’importants effectifs militaires en vue d’un éventuel conflit avec l’OTAN dans l’espace Baltique et la péninsule de Kola. Les prévisions actuelles comptent sur une augmentation des effectifs militaires russes d’environ 350 000 hommes, pour atteindre un total de 1,5 million de soldats et d’officiers. Dans le contexte du conflit qui se déroule actuellement en Ukraine, cet objectif ne peut être atteint sans une nouvelle vague de mobilisation massive.

Ukraine : la France prête à déployer des hommes ?
Frappe d'ATACMS à Koursk : quelle sera la réponse de Poutine ? Soldats en Ukraine : la France en première ligne ?

Ukraine: l'inquiétante escalade nucléaire du Kremlin
En réaction à l’autorisation de Joe Biden permettant à l’Ukraine de frapper le territoire russe avec des missiles américains, Moscou a franchi cette semaine plusieurs marches de l’escalier nucléaire. D’abord en rendant public une actualisation de sa doctrine puis en tirant jeudi un missile inquiétant sur l’Ukraine. Le tir de missile russe relève du pur signalement stratégique, le Kremlin envoie un message clair aux Occidentaux : il ne perdra pas la guerre en Ukraine.
Ukraine : 1004 jours de guerre et 20 ans d’émancipation
Le 21 novembre, l'Ukraine a célébré la Journée de la dignité et de la liberté commémorant deux des plus grandes manifestations de son histoire moderne : la révolution orange en 2004 et l'Euromaïdan en 2013. Alors que le pays est en guerre depuis plus de 1000 jours, que reste-t-il de ces idéaux ?

Le missile ORECHNIK : un missile "inarrêtable", vraiment ?
La dissuasion nucléaire est-elle encore un rempart efficace ? Chercheuse au Centre des Etudes de Sécurité de l'IFRI, Héloïse FAYET apporte un éclairage suite à l'introduction d'un nouveau missile par la Russie : le missile ORECHNIK

« Ce n’est pas la première fois que les Russes testent un missile sur le champ de bataille avant de le déclarer opérationnel. Ils l’avaient fait, par exemple, pour le missile de croisière hypersonique Zircon, en 2021, en Syrie, mais cela n’avait jamais été vu avec un missile IRBM, » explique Héloïse Fayet, chercheuse au Centre des études de sécurité de l'Ifri.
citée par Chloé Hoorman, Benjamin Quénelle et Elise Vincent dans Le Monde
La Russie face à une nouvelle « question d'Orient »
Le spectaculaire retour de la Russie au Moyen-Orient fait écho à des intérêts nationaux très concrets. En manoeuvrant entre les acteurs de la région, Moscou pense aux problèmes caucasiens, se pose en partenaire fiable et nécessaire de l'Occident, et affiche l'efficacité de sa puissance militaire.
Les radicaux de droite dans le conflit russo-ukrainien
Le conflit armé dans le Donbass qui a commencé au printemps 2014 a dès le début attiré les radicaux de droite, Russes comme Ukrainiens. Les groupes ultranationalistes organisés et les activistes isolés ont créé leurs propres formations de volontaires ou ont rejoint des structures déjà existantes.
Russie : le retour des impératifs de politique intérieure
Tatiana Kastouéva-Jean analyse la politique intérieure russe dans le contexte de la crise économique qui ne sera sans doute pas sans effet sur les résultats des élections législatives de septembre 2016.
L'indirection de la guerre ou le retour de la guerre limitée
Tant les États-Unis que la Russie ont semblé ces dernières années modifier leur conception de l'emploi de la force.
Cross-Domain Coercion: The Current Russian Art of Strategy
Cette note retrace l’évolution de l’approche russe de la dissuasion et de la coercition depuis la fin de la guerre froide, et y évalue la place tenue par les armes nucléaires, depuis les débats sur la « dissuasion nucléaire régionale » jusqu’à l’actuelle « doctrine Gerasimov ».
Que faire de la Russie ? Que faire avec la Russie ?
La confusion des Occidentaux face à l’intervention russe en Syrie serait distrayante si elle ne révélait une mécompréhension de la politique russe, à un moment où leur impuissance au Moyen-Orient se fait plus claire.
Syrie : le pari risqué de Moscou
L’histoire se répéterait-elle ? En 1956, le coup d’éclat diplomatique de l’URSS lors de la crise de Suez détourna l’attention des Occidentaux de la répression de l’insurrection de Budapest par l’Armée rouge. Six décennies plus tard, l’affirmation russe en Syrie se produit alors même que se fixe le front ukrainien, permettant à Vladimir Poutine de tester la fermeté des Occidentaux tout en ayant les coudées plus franches dans le Donbass.
Les nouvelles alliances énergétiques russes : mythes et réalités
Cet article analyse les « nouveaux » partenariats énergétiques de la Russie avec la Chine et la Turquie – un partenariat que le Kremlin présente comme une alternative aux relations énergétiques avec l'Occident.
La Russie, une puissance faible ? / Climat : avant la Conférence de Paris
Comprendre la Russie d’aujourd’hui, c’est savoir qu’elle se définit d’abord dans l’action extérieure – ce qui peut être dangereux. Qu’elle a les moyens d’agir – énergie, armes… –, mais que ces moyens sont limités. Qu’elle connaît des difficultés économiques bien antérieures aux sanctions, que le régime se refuse à traiter… économiquement. Et que le raidissement du régime poutinien ne saurait garantir sa propre durée.
C’est autour de ces éléments de réflexion que s’organise le dossier de ce numéro de Politique étrangère, éléments fondamentaux pour identifier la nature même d’une Russie qui n’est ni le grand méchant loup, ni la douloureuse incomprise qu’on nous décrit ici ou là.
Ce même numéro s’interroge sur les chances de succès de la prochaine COP 21. Pourra-t-elle éviter de donner enfin son prix au carbone ? Et les pays du nord reconnaîtront-ils enfin leur responsabilité historique dans les émissions de gaz à effet de serre ? À ces seules conditions un accord général deviendrait possible, qui pourrait garantir le développement des pays du sud.
Cette livraison de Politique étrangère s’attache également aux multiples abcès d’un Sud en feu : Syrie, Irak, Soudan du Sud, Nigéria – toutes géographies où c’est l’idée même d’État, au sens de la pensée occidentale, qui semble remise en cause.
La Russie, une puissance révisionniste ?
Du raid sur Pristina (1999) à l’annexion de la Crimée (2014), Moscou entend montrer qu’elle ne se résigne pas à être une puissance de second rang se ralliant à des règles définies par d’autres.
Vladimir Poutine en Chine : pourquoi Pékin joue à l’équilibriste sur fond de guerre en Ukraine
Vladimir Poutine rend visite à son « ami » Xi Jinping pour notamment discuter de l’aide de Pékin à Moscou dans la guerre en Ukraine. Mais la position de la Chine n’est pas simple.

Entre Vladimir Poutine et Xi Jinping, une « amitié » toute relative forgée contre l’Occident
Le maître du Kremlin est attendu en Chine les 16 et 17 mai. Il s’agira du premier déplacement à l’étranger du président russe depuis sa réélection en mars et de sa quatrième rencontre avec Xi Jinping depuis le début de la guerre en Ukraine, en février 2022.

La France, cible privilégiée de la guerre hybride du Kremlin
Vladimir Poutine n’a pas digéré le tournant radical qu’a fait prendre Emmanuel Macron à la politique russe de la France après des années d’ambivalence à l’égard de Moscou.

Une cinquième investiture pour Vladimir Poutine
Après l’élection, l’investiture ! Vladimir Poutine sera investi, ou réinvesti, président aujourd’hui pour un cinquième mandat à la tête de la Russie. Il avait été réélu en mars par plus de 87% des voix dans un scrutin jugé ni juste ni équitable par nombre de pays occidentaux.

«Le revirement de Macron sur la Russie s'explique par son projet européen»
DECRYPTAGE. Dimitri Minic, chercheur à l’Ifri, explique les évolutions du chef de l’Etat français vis-à-vis du Kremlin par la priorité accordée à la construction européenne.
Spécialiste de la Russie et chercheur à l’Institut français des relations internationales (Ifri), Dimitri Minic vient de publier une note sur « La politique russe d’Emmanuel Macron : étapes et racines d’une nouvelle approche 2017-2024 ».

L’actualité en Europe vue par les journaux du continent
La guerre en Ukraine inquiète les Européens, comme a pu le souligner récemment le président français lors de son discours sur l’Europe (25 avril).
« Emmanuel Macron a compris que seul le rapport de force compterait pour faire reculer la Russie »
De la main tendue au bras de fer, Dimitri Minic revient sur l’évolution de la politique russe du président français. Une analyse qui met en perspective son discours sur l’Europe prononcé ce jeudi à la Sorbonne.
Les relations sino-russes à l'épreuve de la géopolitique mondiale
La guerre d’Ukraine se poursuit et la Russie sans doute ne peut que se féliciter de son alliance avec la Chine, laquelle lui permet de survivre face à l’embargo occidental. Cette semaine a été marquée par la visite du chancelier allemand à Pékin, trois semaines avant une visite d’État que le président chinois s’apprête à effectuer en France.

Les armes nucléaires sont dissuasives : la Russie tente de semer la peur en Occident
La crainte que la Russie n'utilise des armes nucléaires - si ce n'est pas dans le cadre de la guerre en Ukraine, mais dans un éventuel conflit contre l'OTAN - paralyse l'Occident. C'est pourquoi un certain nombre de pays européens s'empressent de souligner qu'ils n'enverront pas de troupes en Ukraine et que l'Ukraine ne deviendra pas membre de l'Alliance, car cela conduirait à une guerre nucléaire. Mais cette indécision occidentale ne nuit-elle pas à la dissuasion nucléaire ?
Russie : des élites sous contrôle ?
Le pouvoir russe ne se réduit pas à la personne de Vladimir Poutine. Autour de lui, des élites économiques et politiques s’activent pour leurs propres intérêts. Premier volet de notre série d’entretiens vidéo consacrés à la Russie, en partenariat avec l’EHESS.
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