Afrique du Nord et Moyen-Orient
Analyse de l’évolution des dynamiques dans la région Afrique du Nord/Moyen-Orient dans un contexte de multiplication des crises sécuritaires et de leurs conséquences politiques, économiques et énergétiques.
Sujets liés

Multilatéralismes : survivre ou renaître ? / Quel Liban après la guerre ?

Le multilatéralisme ordonné né de la Seconde Guerre mondiale et de la guerre froide, et relancé par des années 1990 qui projetaient le rêve d’un monde dessinant une « gouvernance mondiale » apaisée, a fait long feu. L’usure des grands cadres universels (Organisation des Nations unies, Organisation mondiale du commerce, arms control et désarmement, justice pénale internationale…) ne cède pas place au vide mais au trop-plein : à une multiplicité d’accords et de montages témoignant d’une recomposition accélérée des rapports internationaux. L’anarchie institutionnelle, la concurrence ouverte des intérêts exprimée par des volontés de puissance désinhibées, pourront-elles demain s’ordonner autour d’intérêts fondamentaux communs ?
L'influence de la Russie et de la Chine tend à supplanter celle des Etats Unis et de l'Europe
Dans le cadre de notre couverture de la guerre de Gaza et de ses enjeux, L’Orient-Le-Jour a mené une série d’entretiens avec des experts sur cette reconfiguration régionale. Nouvel épisode avec Denis Bauchard, ancien ambassadeur, ancien directeur de la zone Afrique du Nord-Moyen-Orient au ministère français des Affaires étrangères, ancien président de l’Institut du monde arabe et conseiller spécial à l'Ifri.
Le Soudan dans la géopolitique africaine de la Turquie : une expérience sotto voce dans une région convoitée
Depuis le lancement d’un plan d’ouverture à l’Afrique en 2003, la politique africaine de la Turquie a gagné l’ensemble du continent africain, où son engagement s’avère presque incontournable tant il surprend par son étendue et sa diversité.

Guerre Israël - Hamas: pour les pays arabes, l'endiguement de la question palestinienne ne peut plus durer
Ils sont prêts à sortir du statu quo. La World Policy Conference, qui vient de se tenir à Abu Dhabi, a fait entendre un langage nouveau de la part de certains acteurs du monde arabe. L'émotion causée par le massacre du 7 octobre, les prises d'otages et la crainte pour les Gazaouis qui subissent les représailles d'Israël contre le Hamas font bouger les lignes.
Les accords d’Abraham à l’épreuve du conflit entre Israël et le Hamas
Comme les États-Unis, comme l’Europe et comme les pays arabes, les États du Golfe avaient cru qu’il était possible de vivre en ignorant la question palestinienne, un conflit de basse intensité.
La démonstration de force d'Israël
L’armée Israélienne poursuit ses opérations dans la bande de Gaza, quatre semaines après l’attaque du Hamas en territoire israélien. L’ambition des responsables israéliens est de détruire les branches militaire et politique du Hamas à Gaza à coups de bombardements d’une extrême intensité. Enjeu capital pour le gouvernement israélien : le sort des otages. Les négociations se poursuivent via notamment le Qatar, malgré l'absence de retenue de l'État hébreu.
La Turquie d'Erdogan, lointaine héritière de la République d'Atatürk
La Turquie célébrait le 29 octobre 2023 le centenaire de la République. Le 29 octobre 1923, Mustapha Kemal fondait l’État turc moderne et laïc sur les ruines de l’Empire Ottoman. Aujourd’hui, les photos d’Atatürk, le père de la nation, sont souvent présentées en public aux côtés de l’actuel président. "Accents d’Europe" enregistrée sur les rives du Bosphore à Istanbul, à l’occasion du 13ème séminaire annuel de l’Institut du Bosphore.

Alliés des Occidentaux, proches du Hamas: à quoi joue la Qatar à Gaza?
Hôte du bureau politique du Hamas, principal financier de Gaza, le Qatar joue un rôle fondamental d’intermédiaire entre le groupe terroriste et l’Occident. Allié fiable ou dangereux opportuniste ?
”La seule façon de trouver une solution pacifique à Gaza, c’est de garder les canaux de communication ouverts” insistait mercredi à Doha le cheikh Mohammed al-Thani. Le Premier ministre du Qatar sait précisément de quoi il parle et prêche au passage pour la chapelle de l’Émirat, car le principal canal de communication dans ce conflit, c’est lui.
Guerre Hamas-Israël : « un réveil tragique » pour les pays arabes
Coincés entre leurs opinions publiques et l’amorce d’un rapprochement, les pays voisins de l’État hébreu se trouvent « dans une position délicate », explique Denis Bauchard, conseiller pour l'Afrique du Nord et le Moyen-Orient à l'Ifri.

Conflit Israël - Hamas: pourquoi Emmanuel Macron s'est-il rendu en Jordanie?
FOCUS - Emmanuel Macron s'est entretenu le 25 octobre avec Abdallah II, le roi de Jordanie, pays clé dans la résolution du conflit Israël et le groupe islamiste palestinien.
Hamas-Israël : « L’attaque de l’hôpital de Gaza, plus qu'un tournant, une nouvelle donne »
ENTRETIEN - Le tir meurtrier sur l’enceinte d’un hôpital à Gaza, quelle que soit l’origine de l’attaque, «porte un coup décisif à l’image de l’État hébreu», pointe Denis Bauchard, ancien ambassadeur en Jordanie, conseiller pour l’Afrique du Nord et le Moyen-Orient à l'Ifri.
Le non-interventionnisme de l'Algérie en question
Marquée par son passé colonial, l’Algérie ne souhaite plus que des puissances étrangères s’ingèrent dans ses affaires intérieures.
L'économie algérienne : chronique d'une crise permanente
À son arrivée au pouvoir en 1999, le président Bouteflika a cherché à libéraliser l’économie. Les réformes ont néanmoins été infléchies après quelques années.
Alger-Moscou : évolution et limites d'une relation privilégiée
Pendant la guerre froide, l’Algérie était un partenaire privilégié de l’Union soviétique. Les liens entre les deux pays se sont distendus dans les années 1990 avant de connaître un regain depuis quinze ans.
La politique étrangère de l'Algérie : le temps de l'aventure ?
Largement déterminée par l’héritage de la diplomatie de l’après-indépendance, par le repliement contraint de la période de guerre civile et l’obsession de quelques dossiers régionaux, la diplomatie algérienne va devoir se redéfinir face à un monde qui change.
Les Kurdes : un relais d'influence russe au Moyen-Orient ?
Alors que la crise syrienne est entrée dans sa cinquième année, l’évolution du contexte sécuritaire en Syrie et en Irak depuis l’été 2014 met en lumière le rôle grandissant des Kurdes comme force combattante contre l’État islamique (EI).
Cet article est le produit de la coopération entre le Centre Russie/NEI et le Programme Turquie contemporaine de l'Ifri
L'Algérie, un Etat pétrolier en danger
Déjà en novembre 2013, nous alertions sur les fragilités du secteur des hydrocarbures en Algérie1, secteur pourtant capital pour l'économie du pays.
Israël-Hezbollah : la nouvelle équation stratégique
Après la guerre de l’été 2006 entre Israël et le Hezbollah, une logique de dissuasion s’est établie entre ces deux acteurs. Les crises sporadiques ont ainsi été contenues et n’ont pas évolué vers des affrontements de grande ampleur.
Défaire Daech : une guerre tant financière que militaire
L’État islamique dispose de revenus importants tirés notamment de sa prise de contrôle de banques, de sa maîtrise des réseaux de contrebande, en particulier d’hydrocarbures, et de soutiens externes.
Les enjeux du chaos libyen
Clivages géographiques, ethniques, économiques, religieux, dessinent une Libye en plein chaos, disputée par deux gouvernements soutenus par des milices en compétition pour la manne pétrolière.
Le double défi économique du Brésil
Acteur économique et politique incontournable des relations internationales depuis le début des années 2000, le Brésil connaît une croissance ralentie depuis 2011. Compte tenu du manque d’investissement dans les secteurs innovants et performants et de la persistance de très fortes inégalités sociales, le questionnement sur la trajectoire d’émergence brésilienne reste entier.

Algérie : « Dans les moments de crise, l’armée fait bloc »
Pour la spécialiste de l’Algérie Dalia Ghanem, des mesures coercitives contre le Hirak « seraient une terrible erreur » après la mort, lundi, du chef d’état-major et vice ministre de la défense, Ahmed Gaïd Salah.

« En Irak, la classe dirigeante se pensait éternelle »
Adel Bakawan est un sociologue franco-kurde. Chercheur associé du programme Turquie et Moyen-Orient de l’Institut français des relations internationales (Ifri) et directeur du centre de sociologie de l’Irak, il propose le 12 décembre une conférence à l’Assemblée nationale sur le mouvement de contestation qui agite aujourd’hui l’Irak.
Colère et grogne risquent de s'inviter au sommet de l'OTAN à Londres
Les dirigeants des pays de l'OTAN se réunissent mardi et mercredi en sommet à Watford, près de Londres, pour le 70e anniversaire de l'alliance, mais l'ambiance est loin d'être festive à cause de multiples différends.
Fin de partie en Syrie ?
Annoncé en décembre 2018, le retrait américain de Syrie provoque une onde de choc. Sur le plan médiatique, la mort d'Abou Bakr al-Baghdadi (26 octobre 2019) a permis à Donald Trump d'en éclipser les conséquences immédiates. À l'instar de Barack Obama, qui avait assisté en direct à la neutralisation d'Oussama ben Laden (2 mai 2011), Trump a mis en scène l'épisode pour apparaître comme un chef de guerre.

Les soulèvements en Irak, en Iran et au Liban s'enveniment
La rébellion se durcit en Irak, où les contestataires occupent ponts, sites pétroliers et axes routiers. En Iran, le régime affirme avoir maté la rébellion. Au Liban, les manifestations jusqu'ici festives sont depuis dimanche attaquées par des pro- Hezbollah. A Beyrouth comme à Téhéran et Bagdad, les manifestants dénoncent la corruption et la gabegie.
Soldats américains en Syrie : pour le pétrole ou contre l’EI ?
Après avoir ordonné le retrait des soldats américains de Syrie, Washington en a renvoyé plusieurs centaines dans l’est du pays. Le président Trump et le Pentagone invoquent des raisons différentes.
Offensive turque contre les Kurdes : « L’accord entre la Russie et la Turquie, c’est la victoire de Bachar al Assad »
A Sotchi, six heures de négociations… et un « accord historique », s’est félicité le président turc Recep Tayyip Erdogan. Mardi, Ankara et la Russie ont trouvé un accord sur l’avenir de la frontière turco-syrienne. Ce texte, qui met un terme à l’offensive turque sur les populations kurdes, porte aussi en lui l’espoir d’une stabilisation de la région.
20 Minutes décortique le dossier avec deux spécialistes, Adel Bakawan, chercheur associé à l’Institut français des relations internationales (Ifri) et membre de l’Institut de recherche et d’études Méditerranée Moyen-Orient (iReMMO) et Karim Pakzad, spécialiste du Moyen-Orient et chercheur à l’Institut des relations internationales et stratégiques (Iris).
François Hollande / La Turquie suspend son intervention en Syrie
À l'issue de la rencontre Poutine-Erdogan, Ankara a annoncé l’interruption de son offensive contre les forces kurdes dans le nord de la Syrie. "28 Minutes" en débat, également avec François Hollande.

Offensive turque en Syrie : Entre trêve surprise et point de rupture, où va Erdogan ?
Alors que le retrait des troupes américaines dans le Nord de la Syrie avait ouvert la porte à une offensive turque dans la région, le président turc n’a pas beaucoup attendu pour l’emprunter, déclenchant ainsi la semaine dernière, une opération dont les conséquences humaines et sécuritaires sont déjà dramatiques. En effet, l’Observatoire syrien des droits de l’homme comptait hier 275 morts et 300.000 déplacés.
Syrie / Turquie : l'embrasement
Un accord a été conclu dimanche soir entre les Kurdes de Syrie et le régime de Bachar al-Assad concernant l’envoi de troupes dans le nord du pays pour "affronter l’agression turque", selon les mots du régime. Les Kurdes, qui ont été lâchés par les États-Unis, ont donc fait appel au régime, avec qui les rapports sont pourtant tendus, pour les aider à se défendre face à l’avancée rapide des troupes turques et de leurs alliés.
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