Afrique du Nord et Moyen-Orient
Analyse de l’évolution des dynamiques dans la région Afrique du Nord/Moyen-Orient dans un contexte de multiplication des crises sécuritaires et de leurs conséquences politiques, économiques et énergétiques.
Sujets liés

Téhéran-Washington, 1979-2025. Le grand Satan à l'épreuve de la révolution islamique

La Révolution islamique de 1979 a remplacé une monarchie pro-occidentale par un régime théocratique déterminé à s’opposer l’influence américaine au Moyen-Orient. Les relations diplomatiques entre les États-Unis et l’Iran ont dès lors été marquées par une méfiance réciproque, des divergences idéologiques et des rivalités géopolitiques.
La guerre à l'ère de l'intelligence artificielle, selon Laure de Roucy-Rochegonde
Les images du drone ayant identifié Yahya Sinouar le 16 octobre 2024 ont fait le tour du monde. Comment l'usage de nouvelles technologies à des fins bellicistes reconfigure-t-il le contrôle de la force, désormais réparti entre l'humain et l'IA ? Comment l'IA bouleverse le droit de la guerre ?
Replay - Le renouveau de l’opposition en Turquie les « kémalistes » dans la perspective de l’après AKP
Replay de la conférence "Le renouveau de l’opposition en Turquie les « kémalistes » dans la perspective de l’après AKP" à l'Ifri, le 22 octobre 2024, organisée par le Programme Turquie/Moyen-Orient.
Sommet des BRICS: Poutine et le Sud global
A l'aune du sommet des BRICS prévu fin octobre à Kazan en Russie, quelles tendances se dessinent aujourd'hui dans l'ordre géopolitique mondial? Quelles alliances et quelles asymétries entre les différents pays en présence?
De l'Ukraine à Gaza : la guerre des récits
Dans cet épisode du "Monde selon l'Ifri", nous recevons Amélie Férey, responsable du Laboratoire de Recherche sur la Défense de l’Ifri, pour parler de son dernier livre Les mots, armes d’une nouvelle guerre. Amélie Férey explore comment le langage et les récits jouent un rôle crucial dans la conduite des conflits modernes, y compris les guerres en Ukraine et à Gaza. Elle aborde également le concept de lawfare, le rôle des réseaux sociaux, et comment l'intelligence artificielle redéfinit la guerre de l’information.
Turquie-Afrique : une Pax Ottomana entre l’Éthiopie et la Somalie ?
Avec plusieurs objectifs en vue, dont celui de devenir un acteur diplomatique incontournable sur la scène régionale et internationale, Ankara tente de rapprocher Hargeisa et Addis Abeba qui s’opposent sur un accord entre ce dernier et le Somaliland. Si la troisième réunion prévue mi-septembre a été repoussée, l’initiative a permis de préserver un canal de discussion... Et les nombreux intérêts turcs dans la région.
Ukraine, Moyen-Orient, Afrique... Les 7 points chauds de la planète analysés par Thomas Gomart
Le directeur de l'Institut français des relations internationales pointe pour L'Express les principales zones de tensions du globe - c'est-à-dire celles qui pourraient bouleverser la géopolitique mondiale dans les mois et années qui viennent.
Proche-Orient : un an après le 7 octobre 2023
Un an après l'attaque sans précédent du Hamas sur le territoire israélien, nous répondons à toutes vos questions sur la situation au Proche et Moyen-Orient : les bombardements sur la bande Gaza et ses conséquences humanitaires, le sort des otages, l'avenir du Hamas, l'extension régionale du conflit au Liban, en Iran et au Yémen, la marge de manœuvre de la diplomatie...
Un an après le 7 octobre : une guerre sans issue au Proche-Orient ?
Le 7 octobre 2023, le Hamas lançait une attaque contre Israël. Après être resté cantonné à Gaza, le conflit s'étend aujourd'hui au Liban. La crainte d'un embrasement régional plane. Mais comment sortir de cette guerre ? Est-ce une faillite diplomatique ?
Doit on craindre une guerre totale au Proche-Orient ?
Héloïse Fayet, chercheuse au Centre des études de sécurité IFRI, David Khalfa, codirecteur de l’Observatoire Afrique du Nord-Moyen Orient de la Fondation Jean Jaurès et auteur de « Israël-Palestine, année zéro » (Le Bord de l’eau, à paraître le 18 octobre 2024) et Christine Ockrent, journaliste et essayiste, sont les invités de l'émission jeudi 3 octobre.
L'Iran frappe Israël : le monde retient son souffle
Au lendemain d'une attaque iranienne inédite sur Israël, comment la situation au Moyen-Orient peut-elle évoluer ? Bien que la salve de missiles balistiques tirés sur le territoire israélien n'ait pas fait de dégâts graves, l'Etat hébreu peut-il ne pas répondre ?
Armée et transition démocratique en Tunisie
Réputée avoir aidé au renversement du président Ben Ali, l’armée tunisienne jouit d’un important capital sympathie au sein de la population.
Le désordre libyen : trois questions à Florence Gaub
L'article que vous avez écrit dans le numéro d’automne 2012 de Politique étrangère, soit un an après la chute de Mouammar Kadhafi, était intitulé « Libye, le rêve de Kadhafi devient-il réalité ? ». Qu'entendiez-vous par là ?
Kadhafi rêvait d’une société déhiérarchisée, sans institutions étatiques. Dans sa vision politique, les questions relevant de la vie commune devaient être réglées par un accord au plus bas niveau, dans les comités et commissions. Son rêve n’est pas devenu une réalité de son vivant, car la sécurité et la production du pétrole étaient restées entre les mains du régime. En 2012, après la chute de Kadhafi, non seulement les Libyens ont tout de suite formé plusieurs comités et commissions, mais une gestion locale de la sécurité et de la production pétrolière s’est mise en place. Voilà pourquoi j’ai écrit que la vision politique de Kadhafi est finalement devenue une réalité, bien que ce soit une réalité bien triste.
Le jihad en Syrie et en Irak: un défi pour la France
Le jihad en Syrie et en Irak a attiré environ 15 000 volontaires étrangers dont 3 000 occidentaux. Parmi ces derniers, de nombreux Français. Les chiffres fournis par le ministère de l’Intérieur en novembre 2014 sont impressionnants : 1132 résidents français étaient alors impliqués dans les filières jihadistes. 376 étaient présents en Syrie ou en Irak, plus de 300 étaient décidés à partir de France, 184 étaient en transit, 199 avaient quitté les zones de guerre (dont 109, de retour en France, avaient été mis en examen) et 49 étaient décédés.
La politique étrangère du Maroc : vers quel positionnement ?
L’équation de la politique étrangère du Maroc semble être profondément marquée tant par le poids des déterminants géopolitique, géoéconomique et géoculturel que par un comportement international segmenté en quatre sous-espaces, selon leur utilité pour la posture géostratégique du Maroc.
La stratégie de croissance du Maroc dans un environnement international en mutation
Le principal enjeu pour l’émergence économique du Maroc, en tant que pays à revenu intermédiaire, réside dans l’accélération de sa croissance.
Les négociations nucléaires avec l’Iran : report ou échec ?
Alors que l’atmosphère était plutôt à l’optimisme, les négociations entre le P5+1 et l’Iran n’ont pu être bouclées avant l’échéance du 24 novembre 2014, et ont tourné court.
Vers une troisième intifada ?
Depuis quelques semaines, les incidents, souvent tragiques, se multiplient à Jérusalem, mais aussi en Cisjordanie voire en Israël même. La presse israélienne, quelle que soit sa sensibilité politique, débat ouvertement des risques d’une troisième Intifada. Cette perspective est-elle d’actualité ?
Le Moyen-Orient face à Daech : Défi et ripostes
Par rapport aux autres mouvements djihadistes, Daech représente une mutation : il s’en distingue non seulement dans le degré de violence mais par sa nature même, avec comme objectif la formation d’un homme nouveau.
Moyen-Orient : la puissance russe en question
RAMSES 2015, "Le Défi des émergents"
Thierry de Montbrial et Philippe Moreau Defarges (dir.), Ifri/Dunod, septembre 2014.
La justice transitionnelle dans le monde arabe : fortunes et infortunes
En 2011, les révolutionnaires qui ont secoué le monde arabe aspiraient à vivre dans des sociétés plus justes. La justice est cependant difficile à mettre en œuvre dans les phases de transition postdictature.

Table ronde d'actualité internationale : Washington / Téhéran : l'Irak pris en étau
Alors que les tensions continuent de monter entre Washington et Téhéran, l'Irak se retrouve pris en tenaille entre les milliers de soldats américains menacés d'expulsion du pays, et le mécontement de la rue et de ses alliés iraniens.

Trump contre l'Iran, réaction nationaliste ou tentative de diversion ?
Ce vendredi 3 janvier, Donald Trump a ordonné l'assassinat du général Qassem Soleimani, au cours d'une frappe par drone. Dans la nuit du 7 au 8 janvier, Téhéran a riposté en frappant deux bases militaires américaines en Irak. Après ces représailles, le président américain s'est exprimé sur Twitter : « Tout va bien. [...] Nous avons l'armée la plus puissante et la mieux équipée au monde, de loin. [...] Je ferai une déclaration demain matin. ».

L'Irak, symbole de l'échec du "Nation Building" ?
Les interventions militaires furent nombreuses ces dernières décennies. Le cas Irakien est l'exemple le plus récent. Comment « reconstruit-on » un Etat ? Pourquoi la reconstruction initiée par les Etats-Unis n’a pas fonctionné en Irak ? Que recouvre l’idéologie de ‘Nation Building’ ?

Face à un risque incontrôlé, les Européens se mettent en retrait
La flambée des tensions entre l’Iran et les États-Unis n’augure rien de bon pour les soldats étrangers déployés au Moyen-Orient.
« Daech est très affaiblie par sa défaite militaire »
Depuis 2014, 5 000 militaires américains sont présents en Irak à l’appel du gouvernement irakien. Ce dernier se trouvait alors sous la pression de Daech, qui menaçait Bagdad. La coalition internationale « invitée » par le gouvernement irakien, comprend aussi 1 500 militaires de plusieurs pays, dont la France et l’Allemagne. Son intervention a été encadrée par une résolution de l’ONU, mais il n’y a aucun accord de défense signé entre l’Irak et les États-Unis, ce qui veut dire que les troupes américaines peuvent quitter le sol irakien sans préavis.
Frappes américaines à Bagdad : "Rien n'empêche désormais l'Iran de pratiquer la politique de la terre brûlée en Irak"
Le puissant général iranien Qassem Soleimani et un dirigeant pro-iranien ont été tués tôt vendredi dans un raid américain à Bagdad. Cette attaque pourrait provoquer un embrasement dans la région, comme l'explique à LCI le chercheur Adel Bakawan.

Algérie : « Dans les moments de crise, l’armée fait bloc »
Pour la spécialiste de l’Algérie Dalia Ghanem, des mesures coercitives contre le Hirak « seraient une terrible erreur » après la mort, lundi, du chef d’état-major et vice ministre de la défense, Ahmed Gaïd Salah.

« En Irak, la classe dirigeante se pensait éternelle »
Adel Bakawan est un sociologue franco-kurde. Chercheur associé du programme Turquie et Moyen-Orient de l’Institut français des relations internationales (Ifri) et directeur du centre de sociologie de l’Irak, il propose le 12 décembre une conférence à l’Assemblée nationale sur le mouvement de contestation qui agite aujourd’hui l’Irak.
Colère et grogne risquent de s'inviter au sommet de l'OTAN à Londres
Les dirigeants des pays de l'OTAN se réunissent mardi et mercredi en sommet à Watford, près de Londres, pour le 70e anniversaire de l'alliance, mais l'ambiance est loin d'être festive à cause de multiples différends.
Fin de partie en Syrie ?
Annoncé en décembre 2018, le retrait américain de Syrie provoque une onde de choc. Sur le plan médiatique, la mort d'Abou Bakr al-Baghdadi (26 octobre 2019) a permis à Donald Trump d'en éclipser les conséquences immédiates. À l'instar de Barack Obama, qui avait assisté en direct à la neutralisation d'Oussama ben Laden (2 mai 2011), Trump a mis en scène l'épisode pour apparaître comme un chef de guerre.
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