Europe
L'Europe est entendue ici dans son acception géographique. Elle ne se limite pas à l'Union européenne, et inclut par exemple le Royaume-Uni ou les Balkans. Elle reste centrale dans les relations internationales.
Sujets liés

Trump s’en va-t-en guerre commerciale. Quelles réponses pour l’Union européenne ?

L’annonce, le 2 avril 2025, de « droits de douane réciproques » par les États-Unis a ouvert une séquence de rupture brutale avec les pratiques de politique commerciale de ces dernières décennies, durant laquelle le comportement de l’administration américaine a été marqué par l’aveuglement dogmatique, l’amateurisme et l’affairisme.
L’espace postsoviétique sous l’œil de Moscou
Depuis l’invasion de l’Ukraine, les affirmations nationales d’ex-républiques soviétiques s’intensifient et des rapprochements avec l’Europe s’accélèrent. La Russie conserve cependant un fort pouvoir de nuisance dans ces pays, considérés comme son « étranger proche ».
Adhésion de l'Ukraine à l'UE : à quel jeu joue la Hongrie de Viktor Orbán ?
Jeudi 14 décembre, l'Union européenne a annoncé l'ouverture de négociations, en vue d'une intégration de l'Ukraine. Alors que la Hongrie menaçait d'utiliser son droit de véto, Budapest s'est finalement abstenue. Une stratégie réfléchie par Viktor Orbán, qui disposera d'autres opportunités pour faire capoter un projet auquel il est opposé.
L’Occident est-il prêt à aider l’Ukraine face à Poutine ?
"On ne peut pas gagner sans aide." En déplacement à Oslo, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a exhorté ses alliés européens et américains à poursuivre leur aide, au moment où de nouvelles enveloppes sont bloquées par des dissensions tant à Bruxelles qu'à Washington.
Épis et alliances. La politique agricole allemande, française et européenne entre sécurité alimentaire et respect de l’environnement
Ces soixante-dix dernières années l’orientation de la politique agricole allemande a considérablement évolué. Elle a été façonnée notamment par les relations franco-allemandes et l’implication des deux États dans la conception de la politique agricole commune (PAC) européenne.

La difficile intégration économique des Balkans occidentaux
Outre les questions politiques et sécuritaires, le sommet entre l’Union européenne et ces six pays, mercredi 13 décembre, abordera le soutien à leur croissance et au marché régional.
L’Europe peut-elle imposer ses règles commerciales à la Chine ?
Le déficit commercial de l’Union européenne avec la Chine a doublé en deux ans, mais les Européens ont bien l’intention de faire entendre leur voix ce jeudi à Pékin lors du 24e sommet UE-Chine.
Six mois avant les élections européennes, l'Allemagne et la France doivent forger le discours d'une Europe plus géopolitique
Bien que l’Union européenne soit considérée par les citoyens de l’UE comme l’entité politique responsable de domaines tels que l’environnement, la défense ou la politique migratoire, elle joue toujours un rôle secondaire au niveau national.
L'Ukraine face au défi d'un soutien occidental qui se fissure
"Peur d'être lâchée": l'Ukraine, dont la contre-offensive face aux Russes n'a pas donné les résultats escomptés, est prise dans des vents contraires avec une aide américaine en question et une unité européenne chancelante à l'approche d'un Conseil européen décisif la semaine prochaine.
Géorgie, un autre front de la Russie
La fin de l’année 2023 devrait marquer un tournant dans l’histoire de la Géorgie. En décembre, le Conseil européen doit décider de lui octroyer ou non le statut de « pays candidat » à l’Union européenne (UE).
La CDU après Merkel. Les défis du parti conservateur en tant que nouveau parti d’opposition
Parti gouvernemental par excellence, l’Union chrétienne-démocrate/ l’Union chrétienne sociale (CDU-CSU) se retrouve, pour la première fois depuis 16 ans, dans le camp de l’opposition.
La France et la Convention : entre les intérêts nationaux et une vision européenne
Cette analyse présente les positions françaises sur la Convention européenne, et le débat que celle-ci suscite en France. Elle s'inscrit dans les activités du réseau EPIN du CEPS, auquel est associé l'Ifri.
De la citoyenneté locale
Le débat sur la citoyenneté locale des populations immigrées et issues de l'immigration a près de 30 ans. Son contenu a beaucoup évolué.
Paris, Berlin et Londres : vers l'émergence d'un directoire européen ?
La France, l'OTAN et la sécurité européenne : statu quo ingérable, renouveau introuvable
La France, l'Europe et la Méditerranée : un espace à construire
Le commerce mondial au 21e siècle. Scénarios pour l'Union européenne
La place de l'Europe dans le commerce mondial au 21e siècle peut être envisagée à travers deux scénarios extrêmes: ou bien l'Europe laisse les tendances actuelles se poursuivre et celle-ci connaîtra un déclin prononcé de sa puissance économique et par conséquent de sa position dans le commerce mondial; ou bien l'Europe adopte une démarche volontariste pour réinventer sa puissance économique et commerciale et celle-ci demeurera au premier rang des puissances mondiales...
Face au chaos du monde, reprendre le chemin de la raison
"Après le Brexit, rien de nouveau sous le soleil en Europe"
Interview sur RCF - Rapprocher les Européens. C’était l’objectif du mini-sommet réunissant les chefs d’Etat français, allemand, et italien. Ils ont tenté de trouver une solution pour l'Europe en crise.
Au-delà du cas Boris Johnson
Comment « amadouer » des partenaires que l'on a insultés pendant des mois et dont on recherche désormais la compréhension et la bonne volonté ? Tel est le défi auquel se trouvent confrontés le nouveau ministre des Affaires étrangères britannique Boris Johnson et son collègue David Davis, ministre directement en charge du Brexit.
Brexit : plus d'Allemagne en Europe
« Quand je veux parler à l'Euro-pe, qui dois-je appeler ? » se demandait l'ancien secrétaire d'État des États-Unis Henry Kissinger. « La question est désormais résolue, répondait après le référendum britannique, Nicholas Burns, un ancien diplomate américain de haut rang. Il faut appeler la Chancellerie d'Allemagne. ». Les conséquences du Brexit sont à terme plus importantes sans doute sur un plan géopolitique que strictement économique. Pour aller à l'essentiel, depuis le 23 juin 2016, il y a bien sûr moins de Grande-Bretagne en Europe, et probablement moins d'Europe dans le monde.

Le Royaume-Uni peut-il présider le Conseil de l'UE en 2017?
« Juridiquement, rien n'empêche le Royaume-Uni d'assurer la présidence », rappelle Vivien Pertusot, directeur du bureau à Bruxelles de l'Institut français des relations internationales (Ifri), avant de concéder: « Mais ce serait quand même étrange ! » L'expert maintient surtout que le pays n'est pas prêt pour ce rôle clé : « Une présidence se prépare longtemps
à l'avance. Le Royaume-Uni a mobilisé ses forces vives ailleurs, notamment dans la préparation du référendum ».
Et si le Royaume-Uni décidait de présider malgré tout ? Cela n'est pas exclu. Pour Vivien Pertusot, il serait même dans l'intérêt des Britanniques d'assumer ce rôle : « Le Royaume-Uni pourrait gérer les affaires courantes et essayer d'influer sur les politiques qui l'intéressent, de telle sorte qu'il puisse en bénéficier une fois sorti de l'UE. Il serait au coeur du jeu institutionnel ».

Après le Brexit, l'Europe doit-elle encore légiférer sur la qualité des bananes ?
"Depuis cinq ans, le principe de subsidiarité est remis énormément en avant à l'initiative des Néerlandais et des Britanniques", remarque Vivien Pertusot, chercheur et responsable de l'Institut français des relations internationales (Ifri) à Bruxelles.

La nouvelle géographie des pouvoirs en Europe
« Le changement de l’équilibre des forces au sein du Conseil et plus généralement dans les institutions européennes dépendra beaucoup des sujets et du degré d’activisme passé des Britanniques sur chacun d’entre eux. Ils ont été très actifs sur certains thèmes, sur d’autres beaucoup moins », explique Vivien Pertusot, responsable de l’Institut français des relations internationales (Ifri) à Bruxelles.

"Je ne crois pas à la contagion de sorties de l'UE"
Dans quel état se trouvent le Royaume-Uni et l’Union européenne au lendemain du Brexit ?
Le Royaume-Uni se réveille très divisé. Il suffit de prendre une carte des résultats pour s’en rendre compte. On voit très clairement qu’il y a deux unions : l’Ecosse, ultra majoritairement pour le « remain », et l’Angleterre et le pays de Galles qui sont majoritairement pour le « leave », à l’exception des grandes métropoles, dont Londres.
L’euroscepticisme a gagné beaucoup de pays européens. Le Brexit peut-il avoir un effet domino ?
Je ne crois pas à la contagion de sorties de l’Union européenne. Par contre, il va y avoir une contagion de la critique européenne. Et c’est sain. Le projet européen n’est pas parfait. Il faut le critiquer. Mais les Le Pen et autres ne représentent pas la majorité dans leurs pays. Et je pense que si l’on organisait un référendum du même type aux Pays-Bas ou en France, le « remain » l’emporterait.
Pourquoi ?
La critique de l’UE traverse quasi tous les Etats membres. Mais il n’y a pas une hostilité généralisée envers l’Union européenne, comme c’est le cas en Angleterre.
Ni contagion ni électrochoc. Quelle est la perspective, alors ? La paralysie ?
C’est le grand débat. Soit on saisit l’opportunité des négociations qui vont s’ouvrir avec le Royaume-Uni – qui vont prendre au moins deux ans – pour lancer un débat transnational sur les projets que l’on a envie de mener ensemble. Sans forcément changer les traités. Soit on rentre dans une forme d’apathie politique. Un trop-plein de crises.
On ne voit pas qui peut ou veut prendre le leadership…
Je suis régulièrement critique sur la relation franco-allemande au niveau européen. Ça peut être utile qu’ils se parlent. Mais ce n’est pas suffisant. Il est nécessaire pour la France comme pour l’Allemagne de prendre conscience de ce qu’est l’Europe du XXIe siècle : une Union où il n’y a pas que les pays fondateurs. Il serait extrêmement contre-productif qu’une initiative soit portée uniquement par ces pays. Il faudra certes l’Allemagne et la France, mais aussi, par exemple, un pays de chaque vague d’élargissement. C’est cette diversité qui reflète l’Union d’aujourd’hui.
Retrouvez l'entretien dans son intégralité ci-dessous.
Brexit : les leçons d'un cataclysme

Les jeunes Britanniques sont-ils aussi europhiles qu'on le dit ?
“Les Britanniques ont depuis le départ noué une relation contractuelle plus que sentimentale avec l’UE. Et cette vision pragmatique est largement diffusée dans la société”, relève Vivien Pertusot de l’Ifri.
Les jeunes Anglais sont aussi moins incités à partir à l’étranger, notamment du fait de leurs lacunes en langues. Dans le système éducatif britannique, l’encouragement à apprendre une seconde langue est souvent plus faible que la moyenne européenne, et l’apprentissage des langues y est globalement en déclin.
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