Europe
L'Europe est entendue ici dans son acception géographique. Elle ne se limite pas à l'Union européenne, et inclut par exemple le Royaume-Uni ou les Balkans. Elle reste centrale dans les relations internationales.
Sujets liés

Quest for Strategic Autonomy? Europe Grapples with the US - China Rivalry

Dans la continuité du rapport de 2020 de l’European Think-tank Network on China (ETNC) qui évaluait le positionnement de l'Europe dans ce contexte, cette édition réexamine le paysage géopolitique sous le prisme de la pandémie de Covid-19, de la guerre russe en Ukraine et du retour de Donald Trump à la Maison Blanche. Ce rapport comprend 22 chapitres nationaux et un chapitre consacré à l'Union européenne, analysant l'évolution des relations de l'Europe avec Washington et Pékin, l'éventail des approches pour faire face à la rivalité sino-américaine et la manière dont elles sont vouées à évoluer.

Guerre en Ukraine : la Pologne, l'Allemagne et la France se réuniront vendredi à Berlin
Les dirigeants polonais, français et allemands vont se réunir en urgence à Berlin pour un sommet dédié à l'Ukraine vendredi, a notamment annoncé le Premier ministre de Pologne, Donald Tusk. Ce dernier, qui revient d'un voyage aux Etats-Unis, cherche à renforcer la coopération entre les trois pays face à la Russie.
France-Allemagne : une relation chaotique
Ce lundi 11 mars, Claude-France Arnould, conseillère du président de l'Ifri pour les affaires européennes, Hélène Miard-Delacroix, professeure à Sorbonne Université et spécialiste de l'Allemagne contemporaine, Pascal Samama, journaliste BFM Business, et Clément Daniez, journaliste à L'Express, reviennet sur les conséquences des tensions dans le couple franco-allemand et la désunion qui inquiète concernant l'Ukraine.
Allemagne : l’AfD ou la stratégie de la surenchère
À mesure qu'il grimpe dans les sondages, le parti d'extrême-droite AfD affiche des positions de plus en plus radicales, flirtant avec les limites de la constitution allemande. Comment cette formation créée en 2013 aborde-t-elle les élections européennes de juin prochain ?
« Les Européens sont en train de comprendre que la guerre d’Ukraine est l’affaire d’une génération »
Pour l’historien et directeur de l’Institut français des relations internationales, le réarmement de l’Europe est nécessaire et urgent mais il doit aller de pair avec la consolidation des solidarités stratégique et environnementale.
Allemagne, rien ne va plus !
Depuis janvier 2024, l'Allemagne est secouée par des grèves et des manifestations inhabituelles. Alors qu'agriculteurs, cheminots et restaurateurs réclament des mesures contre la hausse du coût de la vie, des millions de personnes manifestent contre la montée de l'AfD, parti d'extrême droite.
Pourquoi la France ne proposera pas de « parapluie nucléaire » à l’Europe
Lors de sa visite d’État en Suède fin janvier 2024, le président Emmanuel Macron, dans un discours à l’université de défense suédoise, a affirmé qu’une « partie de nos intérêts vitaux ont une dimension européenne », ce qui confère une « responsabilité spéciale » à la France, rappelant de ce fait son discours sur la stratégie de défense et de dissuasion du 7 février 2020.
Allemagne : maillon faible de l'Europe ?
L'Allemagne a été pendant longtemps "le pays fort" de l'Union européenne. En France on le prenait souvent comme modèle, sauf qu'en 2023 l'économie allemande est rentré en récession.
Quelle politique étrangère allemande à l'aune de la guerre d'Ukraine ?
L'Allemagne ou l'électrochoc de la guerre d'Ukraine. Depuis l'invasion de l'Ukraine par la Fédération de Russie le 24 février 2022, Olaf Scholz est revenu sur de nombreuses décisions en matière de politique étrangère allemande : application de sanctions à la Russie dans le domaine de l'énergie et livraison de matériel militaire à l'Ukraine.
Véhicules électriques : Une performance solide et pourtant sous-estimée
Les véhicules électriques (VE) sont plus bénéfiques pour le climat, même dans les scénarios les plus défavorables. Tout au long de leur cycle de vie, une voiture électrique européenne typique émet moins de gaz à effet de serre (GES) et de polluants atmosphériques ou sonores que son équivalent à essence ou diesel. Bien que les émissions soient généralement plus élevées lors de la phase de production, celles-ci sont largement compensées au fil du temps par des émissions plus faibles lors de la phase d'utilisation. Selon le rapport de l'Agence européenne pour l'environnement sur les VE, les émissions de GES sur l'ensemble du cycle de vie des VE sont environ 17 à 30 % inférieures à celles des voitures essence et diesel.
Les raisons des dissensions France-Allemagne sur l'Ukraine
Emmanuel Macron a dit "ne pas exclure" l'envoi de troupes occidentales au sol en Ukraine. Le chancelier allemand Olaf Scholz y est opposé. Voilà pourquoi leurs positions divergent.
Politics and Policies of French Citizenship, Ethnic Minorities and the European Agenda
Entreprises et politique étrangère. Le lobbying à Paris, Washington et Bruxelles
La France et la Convention : entre les intérêts nationaux et une vision européenne
Cette analyse présente les positions françaises sur la Convention européenne, et le débat que celle-ci suscite en France. Elle s'inscrit dans les activités du réseau EPIN du CEPS, auquel est associé l'Ifri.
De la citoyenneté locale
Le débat sur la citoyenneté locale des populations immigrées et issues de l'immigration a près de 30 ans. Son contenu a beaucoup évolué.
Paris, Berlin et Londres : vers l'émergence d'un directoire européen ?

Juncker, l'optimiste
Sécurité, investissement, aide à l'Afrique: des annonces ont été faites par le président de la Commission européenne. Pour Hans Stark : Jean-Claude Juncker ne pratique pas la langue de bois et " plutôt que d'aller trop loin dans l'autoflagellation, Juncker a voulu donner de l'espoir aux Européens".
Discours sur l'état de l'union: "une tonalité assez grave"
Pour réagir au discours sur l‘état de l’Union de Jean-Claude Juncker, Euronews a interrogé Vivien Pertusot, responsable du bureau de Bruxelles de l’Ifri.
Face au chaos du monde, reprendre le chemin de la raison
"Après le Brexit, rien de nouveau sous le soleil en Europe"
Interview sur RCF - Rapprocher les Européens. C’était l’objectif du mini-sommet réunissant les chefs d’Etat français, allemand, et italien. Ils ont tenté de trouver une solution pour l'Europe en crise.
Au-delà du cas Boris Johnson
Comment « amadouer » des partenaires que l'on a insultés pendant des mois et dont on recherche désormais la compréhension et la bonne volonté ? Tel est le défi auquel se trouvent confrontés le nouveau ministre des Affaires étrangères britannique Boris Johnson et son collègue David Davis, ministre directement en charge du Brexit.
Brexit : plus d'Allemagne en Europe
« Quand je veux parler à l'Euro-pe, qui dois-je appeler ? » se demandait l'ancien secrétaire d'État des États-Unis Henry Kissinger. « La question est désormais résolue, répondait après le référendum britannique, Nicholas Burns, un ancien diplomate américain de haut rang. Il faut appeler la Chancellerie d'Allemagne. ». Les conséquences du Brexit sont à terme plus importantes sans doute sur un plan géopolitique que strictement économique. Pour aller à l'essentiel, depuis le 23 juin 2016, il y a bien sûr moins de Grande-Bretagne en Europe, et probablement moins d'Europe dans le monde.

Le Royaume-Uni peut-il présider le Conseil de l'UE en 2017?
« Juridiquement, rien n'empêche le Royaume-Uni d'assurer la présidence », rappelle Vivien Pertusot, directeur du bureau à Bruxelles de l'Institut français des relations internationales (Ifri), avant de concéder: « Mais ce serait quand même étrange ! » L'expert maintient surtout que le pays n'est pas prêt pour ce rôle clé : « Une présidence se prépare longtemps
à l'avance. Le Royaume-Uni a mobilisé ses forces vives ailleurs, notamment dans la préparation du référendum ».
Et si le Royaume-Uni décidait de présider malgré tout ? Cela n'est pas exclu. Pour Vivien Pertusot, il serait même dans l'intérêt des Britanniques d'assumer ce rôle : « Le Royaume-Uni pourrait gérer les affaires courantes et essayer d'influer sur les politiques qui l'intéressent, de telle sorte qu'il puisse en bénéficier une fois sorti de l'UE. Il serait au coeur du jeu institutionnel ».

Après le Brexit, l'Europe doit-elle encore légiférer sur la qualité des bananes ?
"Depuis cinq ans, le principe de subsidiarité est remis énormément en avant à l'initiative des Néerlandais et des Britanniques", remarque Vivien Pertusot, chercheur et responsable de l'Institut français des relations internationales (Ifri) à Bruxelles.

La nouvelle géographie des pouvoirs en Europe
« Le changement de l’équilibre des forces au sein du Conseil et plus généralement dans les institutions européennes dépendra beaucoup des sujets et du degré d’activisme passé des Britanniques sur chacun d’entre eux. Ils ont été très actifs sur certains thèmes, sur d’autres beaucoup moins », explique Vivien Pertusot, responsable de l’Institut français des relations internationales (Ifri) à Bruxelles.

"Je ne crois pas à la contagion de sorties de l'UE"
Dans quel état se trouvent le Royaume-Uni et l’Union européenne au lendemain du Brexit ?
Le Royaume-Uni se réveille très divisé. Il suffit de prendre une carte des résultats pour s’en rendre compte. On voit très clairement qu’il y a deux unions : l’Ecosse, ultra majoritairement pour le « remain », et l’Angleterre et le pays de Galles qui sont majoritairement pour le « leave », à l’exception des grandes métropoles, dont Londres.
L’euroscepticisme a gagné beaucoup de pays européens. Le Brexit peut-il avoir un effet domino ?
Je ne crois pas à la contagion de sorties de l’Union européenne. Par contre, il va y avoir une contagion de la critique européenne. Et c’est sain. Le projet européen n’est pas parfait. Il faut le critiquer. Mais les Le Pen et autres ne représentent pas la majorité dans leurs pays. Et je pense que si l’on organisait un référendum du même type aux Pays-Bas ou en France, le « remain » l’emporterait.
Pourquoi ?
La critique de l’UE traverse quasi tous les Etats membres. Mais il n’y a pas une hostilité généralisée envers l’Union européenne, comme c’est le cas en Angleterre.
Ni contagion ni électrochoc. Quelle est la perspective, alors ? La paralysie ?
C’est le grand débat. Soit on saisit l’opportunité des négociations qui vont s’ouvrir avec le Royaume-Uni – qui vont prendre au moins deux ans – pour lancer un débat transnational sur les projets que l’on a envie de mener ensemble. Sans forcément changer les traités. Soit on rentre dans une forme d’apathie politique. Un trop-plein de crises.
On ne voit pas qui peut ou veut prendre le leadership…
Je suis régulièrement critique sur la relation franco-allemande au niveau européen. Ça peut être utile qu’ils se parlent. Mais ce n’est pas suffisant. Il est nécessaire pour la France comme pour l’Allemagne de prendre conscience de ce qu’est l’Europe du XXIe siècle : une Union où il n’y a pas que les pays fondateurs. Il serait extrêmement contre-productif qu’une initiative soit portée uniquement par ces pays. Il faudra certes l’Allemagne et la France, mais aussi, par exemple, un pays de chaque vague d’élargissement. C’est cette diversité qui reflète l’Union d’aujourd’hui.
Retrouvez l'entretien dans son intégralité ci-dessous.
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