Russie
La Russie s'affirme comme une puissance impériale. Isolée depuis son invasion de l’Ukraine, elle cherche à renforcer ses liens avec des pays non-occidentaux. À l'intérieur, le régime de Vladimir Poutine se durcit.
Sujets liés
Tensions entre la Russie et l’Ukraine : à quoi joue Vladimir Poutine ?
Depuis plus d’une semaine, les soldats russes s’accumulent à la frontière entre la Russie et l’Ukraine. La tension monte entre les États-Unis et la Russie.
De l’hélium‑3 lunaire pour la fusion nucléaire ?
Depuis 1969, le retour d’une mission humaine sur la Lune n’a jamais paru aussi proche. Même si l’intérêt scientifique continuait à fleurir, les programmes spatiaux l’avaient délaissé depuis de nombreuses décennies au profit de la station spatiale internationale et de missions d’exploration du système solaire.
Ukraine : cinq questions pour comprendre la crainte d'une escalade avec la Russie
Les pays occidentaux craignent une nouvelle escalade du conflit dans l'est de l'Ukraine, après avoir constaté des mouvements militaires inhabituels de la Russie. Depuis 2014, la crise entre les deux voisins connaît des moments chauds, mais les opinions divergent quant aux intentions de Moscou.
L'agression biélorusse et les relations entre l'Union-Européenne et la Russie
Depuis l'été, la Pologne fait face à l'afflux de migrants à sa frontière avec la Biélorussie. Le président Loukachenko est accusé d'organiser des filières aériennes pour attirer les migrants en leur faisant miroiter un passage vers l’UE. Quel rôle tient la Russie dans la crise migratoire ?
Le G20 planche sur l'aide humanitaire à l'Afghanistan
Deux mois après la chute de Kaboul, les pays du G20 réunis mardi pour un sommet dédié à la situation en Afghanistan doivent trancher des questions difficiles. Faut-il maintenir l'aide à la population afghane alors que l'hiver approche ? Est-il opportun de reconnaître officiellement le régime taliban ? En échange de quelles garanties ?
Russie : les limites de la puissance
La Russie de Poutine est un acteur majeur des relations internationales. Mais lorsque l’on regarde la Russie de l’intérieur, celle-ci demeure-t-elle une grande puissance ?
Covid-19 en Russie : quels effets économiques, politiques et humains ?
Fin septembre, la Russie est entrée dans une nouvelle vague de Covid-19 qui dépasse les précédentes en termes de contamination et de mortalité. Pourtant, contrairement au tout début de la crise sanitaire au printemps 2020, ni les élites ni la société ne semblent s’en émouvoir outre mesure.
Que veut, que peut la Russie, trente ans après ? RAMSES 2022
Intervention de Tatiana Kastouéva-Jean, directrice du Centre Russie/NEI de l'Ifri, à l'occasion de la conférence de présentation du RAMSES 2022, le 23 septembre 2021 à l'Ifri.
Arctique: une bombe climatique portée par la finance mondiale
L'Arctique se réchauffe deux fois plus vite que le reste de la planète. La banquise et le pergélisol fondent vite, très vite. Cela aiguise les appétits des pays limitrophes qui explorent ces sous-sols jusqu’ici inaccessibles.
Des bourrages d'urnes filmés lors des élections législatives en Russie
Des vidéos de bourrages d'urnes, des violences dans certains bureaux de votes, des opposants interdits de se présenter…
Axe Paris-Moscou : vers un volte-face diplomatique français ?
2017 sera-t-elle l’année d’un nouvel axe Paris-Moscou ?
“En presque six ans de guerre en Syrie, la Russie a toujours soufflé le chaud et le froid”
Après six veto, Moscou a voté lundi 19 décembre la résolution du Conseil de sécurité permettant l’envoi d’observateurs à Alep. Les “surprises” font partie de la stratégie russe, explique Julien Nocetti, chercheur au Centre Russie/NEI de l'Ifri.
« Les Russes vont aider à la reprise en main de la Turquie »
L'assassinat de l'ambassadeur de Russie en Turquie, Andreï Karlov, lundi 19 décembre 2016, n'a pas provoqué de crise diplomatique entre Recep Tayyip Erdogan et Vladimir Poutine. Au contraire, les deux chefs d'Etat prônent une collaboration encore plus étroite contre le terrorisme.
Turquie : "Erdogan ne tient plus son pays"
Interview de Dorothée SCHMID, responsable du Programme Turquie contemporaine de l'Ifri, suite à l'assassinat de l'ambassadeur russe à Ankara, lundi 19 décembre 2016.
Comment la cyberguerre froide a parasité la campagne
Des groupes de hackeurs russes sont visés par la CIA pour avoir pesé sur le processus électoral. A un mois de son départ, Barack Obama met la pression sur le Kremlin.
Jusqu’au bout, la pesante atmosphère de «cyberguerre froide» aura imprimé son tempo à la séquence électorale américaine. Vendredi soir - à un peu plus d’un mois de l’entrée en fonction de Donald Trump et à quelques jours du vote des grands électeurs -, Barack Obama a encore durci le ton lors de sa conférence de presse de fin d’année. S’il n’est pas allé jusqu’à accuser directement le président russe d’avoir ordonné les cyberattaques qui ont émaillé la campagne, c’est tout comme : selon lui, les «plus hauts niveaux» de l’exécutif sont impliqués, et «pas grand-chose ne se passe en Russie sans l’aval de Vladimir Poutine»… Quelques heures avant, Hillary Clinton avait pris moins de gants, reprochant au maître du Kremlin d’avoir «une dent» contre elle et d’avoir commandité les piratages pour «saper» la démocratie américaine.
Pendant des mois, les «fuites» touchant principalement le camp démocrate ont en effet donné à la campagne, déjà particulièrement violente, une toile de fond digne d’un roman d’espionnage.
Russie / États-Unis : les débuts d'une cyberguerre froide ?
Aujourd’hui la dissuasion n’est plus nucléaire mais informatique. Au point qu’aux États-Unis la CIA accuse Moscou d'avoir pesé dans la victoire de Donald Trump. Le sujet est à la une aux États-Unis : les agences de renseignement américaines disent avoir la certitude d’une ingérence de la Russie dans l’élection présidentielle qui a vu la victoire de Donald Trump.
Le complexe de domination de Poutine
A juste titre, on ne cesse de souligner le retour de la Russie sur la scène internationale.
« L’élection de Trump est une heureuse surprise mais représente aussi une incertitude » aux yeux de Poutine
Modernisation de l'économie russe : les quatre causes d'un échec
Des conditions de privatisation empêchant l'arrivée de nouveaux acteurs, une vision rétrograde, des entreprises publiques peu efficaces, et peu de soutien aux technologies de pointe : voilà les quatre causes majeures du retard de l'économie russe. Par Vladislav Inozemtsev, docteur ès sciences économiques, directeur du Centre de recherches des sociétés postindustrielles (Moscou).
Forces et faiblesses du "système Poutine"
Depuis un an et demi, la Russie est entrée dans une récession. Pourtant, lors des élections de septembre la majorité gouvernementale a été réélue sans surprise. Mais la Russie n’est peut-être pas aussi forte qu’il n’y parait. Avec une chute de 3.7% du PIB en 2015 et des sanctions économiques qui pèsent, l’économie russe est en crise. Comment le parti Russie Unie parvient-il à garder le pouvoir malgré les difficultés économiques que traverse le pays ?
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