Russie
La Russie s'affirme comme une puissance impériale. Isolée depuis son invasion de l’Ukraine, elle cherche à renforcer ses liens avec des pays non-occidentaux. À l'intérieur, le régime de Vladimir Poutine se durcit.
Sujets liés


Russie: quelle stratégie en Afrique subsaharienne ?
Depuis son retour sur le continent africain en 2014, la Russie affirme sa présence en Afrique subsaharienne en s’appuyant principalement sur le renforcement de sa coopération militaire officielle et officieuse par l’intervention de sociétés militaires privées pour atteindre ses objectifs géoéconomiques et politiques. Une stratégie qui questionne l’avenir d’un continent en pleine mutation.

Poutine, fragilisé dans son pré carré postsoviétique
La Biélorussie, l’Azerbaïdjan et maintenant le Kirghizistan, ces républiques de l’ex-URSS alliées de la Russie sont marquées par les crises. Un coup dur pour le maître du Kremlin, en difficulté dans la région et dans son pays.
L’affaire Navalny signe-t-elle la mort du gazoduc Nord Stream 2 ?
Le gazoduc qui doit relier directement Russie et Allemagne pourrait ne pas survivre à l’empoisonnement de l’opposant russe.
One Year of Zelensky’s Presidency: One Step Forward, One Step Back
L'élection de Volodymyr Zelensky à la tête de l'Ukraine en avril 2019 a suscité de fortes attentes au sein de la société.

Fin du «dialogue de confiance» entre Macron et Poutine
Le président français a signalé par voie de presse sa frustration envers un homologue russe ignorant ses requêtes. Le déni de Moscou dans l’empoisonnement au Novitchok a été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase
Les autocrates, ces "grands démocrates"
De Vladimir Poutine à Narendra Modi, en passant par Recep Tayyip Erdogan et Viktor Orban, de nombreux leaders autoritaires cherchent à maintenir une façade démocratique pour renforcer leur légitimité sur les scènes nationale et internationale.

Crise au Bélarus : une aubaine pour Poutine ?
En début de semaine, le président biélorusse a rencontré son homologue russe à Sotchi. Alors que les manifestations se poursuivent dans le pays après sa réélection contestée, Alexandre Loukanchenko va donc chercher de l’aide à l’extérieur pour tenter de se maintenir au pouvoir.
Nord Stream 2, nouvelle guerre froide énergétique
Après l’empoisonnement de l’opposant russe Alexeï Navalny, la chancelière Merkel n’exclut plus de retirer son soutien à Nord Stream 2, le projet de deuxième gazoduc reliant directement la Russie et l’Allemagne. Quasiment achevé, le pipeline pourrait sombrer sous les nouvelles sanctions financières des Etats-Unis, qui comptent eux aussi exporter leur gaz sur le marché européen.

L'affaire Navalny fait tanguer le rapprochement franco-russe
Et si l’empoisonnement de l’opposant russe Alexeï Navalny signait la «mort cérébrale» du rapprochement franco-russe opéré l’année dernière par Emmanuel Macron? Entre Moscou et Paris, l’ambiance est à nouveau glaciale.

Une rentrée politique sans la gauche ? / Comment faire pression sur Vladimir Poutine ?
Ce dimanche c’est jour de vote en Russie : Dans 41 régions, les Russes sont appelés à élire 20 gouverneurs, des assemblées régionales ou municipales ainsi que quatre députés du Parlement. Le vote se déroule depuis vendredi et jusqu’à ce soir, sur 3 jours donc, officiellement pour limiter les risques de propagation du coronavirus, l’opposition redoutant que cela ne facilite les fraudes.
« Les Russes vont aider à la reprise en main de la Turquie »
L'assassinat de l'ambassadeur de Russie en Turquie, Andreï Karlov, lundi 19 décembre 2016, n'a pas provoqué de crise diplomatique entre Recep Tayyip Erdogan et Vladimir Poutine. Au contraire, les deux chefs d'Etat prônent une collaboration encore plus étroite contre le terrorisme.
Turquie : "Erdogan ne tient plus son pays"
Interview de Dorothée SCHMID, responsable du Programme Turquie contemporaine de l'Ifri, suite à l'assassinat de l'ambassadeur russe à Ankara, lundi 19 décembre 2016.

Comment la cyberguerre froide a parasité la campagne
Des groupes de hackeurs russes sont visés par la CIA pour avoir pesé sur le processus électoral. A un mois de son départ, Barack Obama met la pression sur le Kremlin.
Jusqu’au bout, la pesante atmosphère de «cyberguerre froide» aura imprimé son tempo à la séquence électorale américaine. Vendredi soir - à un peu plus d’un mois de l’entrée en fonction de Donald Trump et à quelques jours du vote des grands électeurs -, Barack Obama a encore durci le ton lors de sa conférence de presse de fin d’année. S’il n’est pas allé jusqu’à accuser directement le président russe d’avoir ordonné les cyberattaques qui ont émaillé la campagne, c’est tout comme : selon lui, les «plus hauts niveaux» de l’exécutif sont impliqués, et «pas grand-chose ne se passe en Russie sans l’aval de Vladimir Poutine»… Quelques heures avant, Hillary Clinton avait pris moins de gants, reprochant au maître du Kremlin d’avoir «une dent» contre elle et d’avoir commandité les piratages pour «saper» la démocratie américaine.
Pendant des mois, les «fuites» touchant principalement le camp démocrate ont en effet donné à la campagne, déjà particulièrement violente, une toile de fond digne d’un roman d’espionnage.
Russie / États-Unis : les débuts d'une cyberguerre froide ?
Aujourd’hui la dissuasion n’est plus nucléaire mais informatique. Au point qu’aux États-Unis la CIA accuse Moscou d'avoir pesé dans la victoire de Donald Trump. Le sujet est à la une aux États-Unis : les agences de renseignement américaines disent avoir la certitude d’une ingérence de la Russie dans l’élection présidentielle qui a vu la victoire de Donald Trump.
Le complexe de domination de Poutine
A juste titre, on ne cesse de souligner le retour de la Russie sur la scène internationale.

« L’élection de Trump est une heureuse surprise mais représente aussi une incertitude » aux yeux de Poutine
Modernisation de l'économie russe : les quatre causes d'un échec
Des conditions de privatisation empêchant l'arrivée de nouveaux acteurs, une vision rétrograde, des entreprises publiques peu efficaces, et peu de soutien aux technologies de pointe : voilà les quatre causes majeures du retard de l'économie russe. Par Vladislav Inozemtsev, docteur ès sciences économiques, directeur du Centre de recherches des sociétés postindustrielles (Moscou).
Forces et faiblesses du "système Poutine"
Depuis un an et demi, la Russie est entrée dans une récession. Pourtant, lors des élections de septembre la majorité gouvernementale a été réélue sans surprise. Mais la Russie n’est peut-être pas aussi forte qu’il n’y parait. Avec une chute de 3.7% du PIB en 2015 et des sanctions économiques qui pèsent, l’économie russe est en crise. Comment le parti Russie Unie parvient-il à garder le pouvoir malgré les difficultés économiques que traverse le pays ?
Le retour de la Russie : Poutine ou la diplomatie au marteau
Emission sur la diplomatie de Poutine dont le bellicisme grandissant, sur les territoires ukrainiens et syriens, interroge les chancelleries occidentales sur la posture à adopter.
France – Russie. La détérioration actuelle de la relation bilatérale
La détérioration actuelle de la relation franco-russe (notamment, l’annulation par Moscou de la visite privée du président Poutine en France) ne peut se comprendre sans qu’on prenne un peu de champ et qu’on mette en perspective les dossiers clés qui ont rapproché ou séparé les deux capitales.
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