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Russie

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La Russie s'affirme comme une puissance impériale. Isolée depuis son invasion de l’Ukraine, elle cherche à renforcer ses liens avec des pays non-occidentaux. À l'intérieur, le régime de Vladimir Poutine se durcit.

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L’état d'esprit de l'opinion publique russe en début 2021

15 janvier 2021
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Le vendredi 15 janvier 2021, Tatiana Kastouéva-Jean intervient à la RTS pour parler de politique intérieure russe, notamment de l'affaire Navalny.

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De Navalny à Biden : Poutine au défi

15 janvier 2021
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Retour de Centrafrique, pays déchiré par la guerre civile. Si la situation s'y est stabilisée, la tenue d'élections, fin décembre, semble avoir ravivé le conflit. Puis une discussion autour de ce que l'année 2021 réserve à Vladimir Poutine, tant en politique extérieure qu'intérieure.

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Alexeï Navalny, «un casse-tête pour Vladimir Poutine»

14 janvier 2021
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Alors que l’opposant Alexeï Navalny entend rentrer dimanche soir en Russie, les services pénitentiaires russes ont annoncé ce jeudi leur intention de l’arrêter. Entretien avec Tatiana Kastouéva-Jean, directrice du centre Russie à l'Institut français des relations internationales (IFRI).

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Le patriotisme en Russie à l’épreuve du quotidien

08 janvier 2021
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Il est utilisé plus que jamais par le Kremlin comme un remède face aux difficultés. Mais le recours à l’unité nationale et la référence au sacrifice des anciens voient se développer une adhésion sous conditions aujourd’hui dans la société russe.

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Russie : Entre prise de conscience et nouvelles opportunités

10 décembre 2020
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Le pouvoir russe tient un discours plus qu'ambivalent concernant le changement climatique, préférant appeler à s’y adapter. Comment expliquer le discours aux accents climatosceptiques de Vladimir Poutine, alors que son pays est l’un des premiers concernés par le réchauffement climatique ?

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E.U.’s Top Drug Regulator Says It’s ‘Fully Functional’ After Cyberattack

10 décembre 2020
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The European Union’s top drug regulator, whose approval is necessary for countries of the bloc to begin rolling out the coronavirus vaccine, has begun an investigation after it was hit by a cyberattack, the head of the agency said on Thursday.

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Russie: quelle stratégie en Afrique subsaharienne ?

21 novembre 2020
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Depuis son retour sur le continent africain en 2014, la Russie affirme sa présence en Afrique subsaharienne en s’appuyant principalement sur le renforcement de sa coopération militaire officielle et officieuse par l’intervention de sociétés militaires privées pour atteindre ses objectifs géoéconomiques et politiques. Une stratégie qui questionne l’avenir d’un continent en pleine mutation.

Sergey SUKHANKIN
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Poutine, fragilisé dans son pré carré postsoviétique

13 octobre 2020
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La Biélorussie, l’Azerbaïdjan et maintenant le Kirghizistan, ces républiques de l’ex-URSS alliées de la Russie sont marquées par les crises. Un coup dur pour le maître du Kremlin, en difficulté dans la région et dans son pays.

L’affaire Navalny signe-t-elle la mort du gazoduc Nord Stream 2 ?

12 octobre 2020
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Le gazoduc qui doit relier directement Russie et Allemagne pourrait ne pas survivre à l’empoisonnement de l’opposant russe.

One Year of Zelensky’s Presidency: One Step Forward, One Step Back

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09 octobre 2020
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L'élection de Volodymyr Zelensky à la tête de l'Ukraine en avril 2019 a suscité de fortes attentes au sein de la société.

Leonid LITRA Alyona GETMANCHUK
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Présidentielle: Les ambitions de Vladimir Poutine pour la campagne électorale française

30 mars 2017
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Après les Etats-Unis, la Russie est-elle en train de s’attaquer à la politique française ? C’est ce qu’a affirmé ce jeudi Richard Burr, le sénateur américain chargé de mener l’enquête sur l’ingérence de la Russie pendant les élections américaines. A moins de trois semaines des élections françaises, l’Amérique donne l’alerte.

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Russie : "démocrature" ou dictature ?

28 mars 2017
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Des dizaines de milliers de Russes ont manifesté dimanche, contre la corruption. Plus d’un millier de personnes ont été arrêtées, dont l’opposant Alexeï Navalny, qui a été condamné, dès hier, à 15 jours de détention. Un mouvement de protestation rare en Russie, qui a donc été réprimé.

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« Poutine pense que Le Pen jouera un rôle politique majeur en France dans les prochaines années »

24 mars 2017
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Marine Le Pen a été reçue vendredi au Kremlin par Vladimir Poutine. En consentant cette entrevue, le président russe permet à la candidate du Front national de se doter d'une stature internationale. Pour Marine Le Pen, c'est une consécration.

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"La Russie souhaite que la France revienne à son héritage gaullien"

17 mars 2017
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François Fillon, Marine Le Pen, Jean-Luc Mélenchon... Les partisans d'un rapprochement de la France avec la Russie de Vladimir Poutine sont nombreux, parmi les candidats à la présidentielle. A la tête de l'Association dialogue franco-russe, le député Thierry Mariani (Les Républicains) s'est rendu à Moscou jeudi 16 et vendredi 17 mars pour plaider en faveur d'une plus grande coopération entre les deux pays. La lutte contre le terrorisme, les intérêts économiques des entreprises françaises sur place, mais aussi les liens historiques et culturels sont mis en avant par les défenseurs d'une ligne Moscou-Paris.

 

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L'arrivée de Trump peut-elle aggraver la crise en Ukraine?

06 février 2017
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Les signaux d'accommodement envoyés à la Russie par le 45e président des Etats-Unis ont probablement contribué à l'escalade de violence dans l'est de l'Ukraine depuis une semaine. Voici pourquoi.

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"Il est dans la culture de l’establishment russe d’avoir des dossiers compromettants"

11 janvier 2017
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La Russie serait en possession d’éléments compromettants, financiers et personnels, sur Donald Trump. On ne sait pas encore si ces documents sont authentifiés mais est-ce, selon vous, plausible ?

Il est tout à fait logique de supposer que la Russie prépare des dossiers compromettants sur différentes personnalités, en faisant l’arbitrage par la suite entre les dossiers qu’elle utilisera et ceux dont elle ne fera rien. Il est dans la culture de l’establishment russe d’avoir des dossiers compromettants, on les appelle les “kompromat”. Comme on dit en Russie, tout le monde détient des “kompromat” contre tout le monde.

À quelles fins Vladimir Poutine pourrait-il avoir besoin d’un dossier sur Donald Trump ?

En l’état actuel des choses, il n’en a pas besoin. L’élection de Trump est vue comme une bonne chose pour la Russie. Les “kompromat”, dans la pratique russe, ne sont pas préparés pour utilisation immédiate. Ils sont mis dans un placard jusqu’au jour où l’on en aura besoin. Leur utilisation peut être aussi inattendue et anecdotique. Vladimir Poutine aurait fait venir un chien dans la pièce où il rencontrait Angela Merkel pour lui faire peur, sachant pertinemment qu’elle craignait ces animaux : cela figurait dans ses dossiers secrets.

En quoi l’élection de Donald Trump sert-elle les Russes, selon eux ?

Hillary Clinton est assez prévisible, pour Moscou. Elle et Vladimir Poutine se connaissent, on sait très bien quel est l’état de leurs relations : elles ont été émaillées d’incidents, dont un assez misogyne. Les deux dirigeants ne se vouent pas un amour immodéré. Face à cela, l’incertitude autour de Donald Trump, qui a eu des déclarations flatteuses vis-à-vis de Vladimir Poutine, a été interprétée en sa faveur. La Russie souhaitait sa victoire et, en même temps, donnait l’impression de ne pas y croire. Les propagandistes avaient préparé les discours, dans lesquels ils faisaient valoir que l’establishment américain avait tout fait pour voler l’élection de Donald Trump. Or, il a été élu, ce qui a constitué une surprise. Paradoxalement, la victoire de ce candidat, qui n’est pas issu de l’establishment, qui défend les classes moyennes contre l’élite corrompue, correspond au discours des opposants au régime de Vladimir Poutine. Sera-t-il un bon exemple ou jouera-t-il contre lui ? Il y a aujourd’hui beaucoup d’incertitudes. Les premiers pas compteront beaucoup, après des débuts extrêmement houleux, avec les scandales liés aux cyberattaques ou aux dossiers compromettants. Beaucoup va dépendre de la première rencontre entre les deux hommes.

La Russie en attend une baisse de l’activisme américain sur la scène internationale, qui lui donnerait plus de marge de manœuvre. En même temps, elle espère montrer au monde entier ce que vaut la démocratie américaine et qu’il ne faut pas l’exporter. L’objectif à atteindre est double.

Comment a-t-on accueilli, à Moscou, la nomination à la tête de la diplomatie de Rex Tillerson (qui a été décoré de l’ordre de l’Amitié par Vladimir Poutine en 2012), puis celle au renseignement national de Dan Coats (qui est interdit de séjour en Russie depuis 2014) ?

L’équipe de Trump n’a rien de cohérent, elle compte des gens de bords presque opposés par rapport à la Russie. On verra aussi quelle sera la réaction du parti républicain qui n’est pas du tout prorusse ; Trump n’est pas indépendant du parti. Sa politique ne s’inscrira pas dans les extrêmes, ni dans un sens ni dans l’autre, selon moi. Comment l’équilibre se fera-t-il ? On ne sait pas encore. Les réactions face à ces nominations sont en tout cas plus que retenues. Les Russes ne veulent pas du tout alimenter la thèse selon laquelle ils se sont ingérés dans les élections américaines. Si cela a été fait, cela a été fait, pas la peine de pousser plus loin. Le mieux est de se tenir à l’écart. Ils risqueraient de mettre en danger Donald Trump s’ils faisaient des déclarations spectaculaires qui pourraient porter atteinte à sa légitimité.

Quelles sont les attentes plus spécifiques de la Russie vis-à-vis des Etats-Unis dans les dossiers internationaux ?

Sur le dossier ukrainien, les Russes s’attendent à ce que Donald Trump mette la pression sur Kiev pour qu’il respecte les accords de Minsk. Sur la Syrie, ils escomptent une coopération plus renforcée dans la lutte contre Daech. Donald Trump a aussi fait des déclarations qui ne peuvent que plaire aux Russes sur la remise en question de l’utilité de l’Otan, qui est une de leurs bêtes noires. Même si le nouveau président ne démantèlera pas l’Alliance, la solidarité transatlantique, avec les nouveaux membres qui ont une histoire liée viscéralement à la peur de la Russie – je parle de la Pologne et des Etats baltes – en sortira affaiblie. Et cela ne peut qu’aller dans le sens des intérêts russes. Moscou nourrit également des attentes liées à l’abandon du Partenariat transatlantique de commerce et d’investissement (TTIP), entre l’Europe et les Etats-Unis, qui laisse la Russie à la marge de la nouvelle répartition du monde.

À quelles confrontations pourrait-on s’attendre ?

Les deux précédentes administrations, de George W. Bush et de Barack Obama, ont tenté de faire un “reset” avec la Russie, mais on en revenait quand même à la confrontation. Je n’exclus pas qu’après des débuts prometteurs, on retombe dans une confrontation entre les deux pays au milieu ou à la fin du premier mandat. En tout cas, si Donald Trump fait ce qu’il a dit, la Russie devra redéfinir sa politique étrangère, qui a été beaucoup basée sur l’opposition aux Etats-Unis, sur la présentation d’un pôle alternatif au monde sous domination américaine. Au Moyen-Orient, l’Iran est allié de la Russie. Or, Trump a dit vouloir revoir l’accord sur le nucléaire. Quel positionnement pour Vladimir Poutine si son homologue va jusqu’au bout ? Donald Trump a l’air aussi plus obsédé par la Chine que par la Russie. Quelle place, dès lors, la Russie pourrait-elle trouver entre ces deux grands, elle qui ne représente qu’un peu plus de 2 % de la richesse mondiale ? Le roi ne sera-t-il pas finalement nu, ramené à sa juste valeur par une confrontation qui se dessine et qui le laissera à la marge ? La Russie ne sera-t-elle pas poussée à choisir son camp ? Lequel ? Cela risque d’être un moment de flottement pour elle.

Vladimir Poutine, qui a souffert d’un manque de considération de la part des Etats-Unis, met tout en œuvre pour réaffirmer sa grandeur. Donald Trump a promis de rendre l’Amérique “great again”. Y a-t-il de la place pour ces deux ambitions ?

La compréhension de la grandeur est très différente de part et d’autre. Pour les Russes, il s’agit de s’imposer sur les dossiers internationaux, tandis que, pour Trump, il est plutôt question d’isolationnisme et de rendre le pays grand en interne, en mettant l’accent sur la production, sur la fin des délocalisations, sur les moyens de rendre leur fierté aux classes moyennes. Cela ne correspond pas du tout à la compréhension russe de la grandeur. Il y a donc de la place pour les deux ego, en quelque sorte. Les deux “exceptionnalismes”, russe et américain, pourront coexister si l’Amérique se concentre plus sur elle-même. Mais si les Etats-Unis voient que la Russie commence à grappiller du terrain sur tous les dossiers et que, à un moment et à un autre, cela va à l’encontre de leurs intérêts, ils réagiront.

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Axe Paris-Moscou : vers un volte-face diplomatique français ?

26 décembre 2016
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2017 sera-t-elle l’année d’un nouvel axe Paris-Moscou ?

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“En presque six ans de guerre en Syrie, la Russie a toujours soufflé le chaud et le froid”

21 décembre 2016
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Après six veto, Moscou a voté lundi 19 décembre la résolution du Conseil de sécurité permettant l’envoi d’observateurs à Alep. Les “surprises” font partie de la stratégie russe, explique Julien Nocetti, chercheur au Centre Russie/NEI de l'Ifri.

Turquie : "Erdogan ne tient plus son pays"

20 décembre 2016
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Interview de Dorothée SCHMID, responsable du Programme Turquie contemporaine de l'Ifri, suite à l'assassinat de l'ambassadeur russe à Ankara, lundi 19 décembre 2016.

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« Les Russes vont aider à la reprise en main de la Turquie  »

20 décembre 2016
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L'assassinat de l'ambassadeur de Russie en Turquie, Andreï Karlov, lundi 19 décembre 2016, n'a pas provoqué de crise diplomatique entre Recep Tayyip Erdogan et Vladimir Poutine. Au contraire, les deux chefs d'Etat prônent une collaboration encore plus étroite contre le terrorisme.

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Fondé en 2005 au sein de l’Ifri, le Centre Russie/Eurasie produit de la recherche et organise des débats sur la Russie, l’Europe orientale, l’Asie centrale et le Caucase du Sud. Il a pour objectif de comprendre et d'anticiper l'évolution de cette zone géographique complexe en pleine mutation pour enrichir le débat public en France et en Europe, et pour aider à la décision stratégique, politique et économique.

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