
Repenser la fonction « Protection – Résilience ». Un nécessaire changement de paradigme face à un environnement qui se durcit

La France comme les autres pays européens est confrontée de manière directe, tout particulièrement depuis le début de la guerre en Ukraine, à une stratégie hybride de déstabilisation mise en œuvre par la Russie. Cette stratégie se matérialise dans l’ensemble des champs et des milieux possibles d’affrontement et a pour objectif, outre de saper le soutien occidental à l’Ukraine, d’affaiblir les pays européens avec lesquels la Russie se perçoit dans une confrontation systémique de long terme.
Liberté, Union européenne, OTAN : la société ukrainienne a fait son choix
La résistance ukrainienne s'inscrit dans un temps long, ouvert par l'indépendance de 1991 et confirmé en 2014. Une tendance continue a rapproché très largement l'opinion du pays de l'Union européenne (UE) puis de l'Organisation du traité de l'Atlantique nord (OTAN), la conduisant à chercher une véritable séparation avec la Russie et surtout avec son héritage historique soviétique.
Un an de guerre en Ukraine : où en sont les Russes ?
La population russe, abreuvée par la propagande du Kremlin depuis des années, approuve très majoritairement la guerre en Ukraine. Les voix critiques ou dissidentes existent, mais elles s'expriment d'autant moins publiquement que la contestation est passible de lourdes peines.

Menace nucléaire : depuis un an, Poutine joue avec nos nerfs
Depuis le début de la guerre, le président russe brandit à intervalles réguliers la menace nucléaire. Sans que cela n’ait influencé, pour l’heure, le comportement des alliés de l’Ukraine.

Guerre en Ukraine : Science, l’autre front
La guerre en Ukraine a des répercussions économiques, sociales et énergétiques, mais ce ne sont pas les seuls domaines affectés. La recherche scientifique a aussi été grandement perturbée par cette guerre surtout, dans ce monde, où la collaboration scientifique internationale joue un rôle crucial.
Guerre en Ukraine : « La Russie veut affaiblir l’Occident et se retrouve à dépendre de la Chine »
L’économie russe résiste aux sanctions grâce à ses réserves financières. Toutefois, elle va devenir de plus en plus dépendante des achats de matières premières de la Chine. Or celle-ci pose ses conditions, explique Tatiana Kastouéva-Jean, de l’Institut français de relations internationales (Ifri).

La fuite en avant du tyran Poutine et de ses sbires
Au bout d’un an de guerre, le front s’est stabilisé. Ni la Russie ni l’Ukraine ne sont en mesure de remporter la victoire. Mais ce n’est pas ce qui va freiner Vladimir Poutine. Fort du soutien des hommes du Kremlin, il prépare les Russes à une guerre longue, très longue.
Guerre d'Ukraine, an I
Bientôt un an que dure la guerre d’Ukraine. Le retour d’un conflit de haute intensité sur le sol européen constitue un tournant stratégique majeur dans l’histoire de notre continent. La France, comme ses partenaires européens, doit réapprendre la grammaire d’une politique de défense.

Poutine contre-attaque en Ukraine… et au Kremlin
Depuis l’attaque du pont de Crimée, le dictateur russe fait feu de tout bois pour donner des gages à ses supporteurs ultranationalistes. Malgré la violence de sa réponse, qui frappe la population ukrainienne, et la confiance qu’il feint d’afficher, Poutine doit faire face à un début de fronde.

"Vladimir Poutine ne peut pas quitter le pouvoir et espérer une retraite paisible après ce qu’il a commis"
Pour Tatiana Kastouéva-Jean, spécialiste de la Russie à l’Institut français des relations internationales, il est aussi certain que la réflexion sur l’avenir de la Russie est engagée chez les élites.
Un an après le début de la guerre en Ukraine, que retenir de ce conflit qui dure ?
Vladimir Poutine s'attendait à une guerre éclair et, finalement, s'est heurté à la résistance ukrainienne. Que retenir de cette année de conflit ?

Guerre en Ukraine : la course frénétique au réarmement des pays européens
L'Allemagne en juin, la Pologne et la Lituanie plus récemment. Les pays européens annoncent tour à tour augmenter leur budget alloué à la Défense et plus précisément à l'armement.

Que ferait l'OTAN en cas d'attaque nucléaire ?
Héloïse Fayet répond à une question portant sur les possibilités d'un recours à l'arme nucléaire par la Russie.
Les Russes fuient vers le Kazakhstan, le président Tokaïev sur un fil face à la Russie
Plus de 200 000 citoyens russes sont entrés au Kazakhstan depuis le 21 février, et 50 000 y sont restés. Le président Kassym-Jomart Tokaïev tente de prendre ses distances avec le Kremlin sur le dossier ukrainien. Mais sa marge de manœuvre semble limitée, explique Michaël Levystone, spécialiste de l’Asie centrale.
Attaque nucléaire : quel est le protocole russe ?
Poutine a laissé entendre qu'il était prêt à user de l'arme nucléaire pour défendre la Russie face à l'Occident, qu'il accuse d'être déterminé à détruire son pays.
Moscou, signature des traités d'annexion
Au "Quotidien" du lundi 3 octobre 2022 Yann Barthès reçoit Michel Eltchaninoff et Tatiana Katsouéva-Jean pour une décryptage du discours anti-Occident de Vladimir Poutine alors qu'il vient d’officialiser l’annexion de quatre territoires ukrainiens à la Russie.
Kadyrov, l’allié tchétchène de Poutine
Le seul nom de Ramzan Kadyrov faisait déjà frissonner. Pas tant parce que l’homme fort de la Tchétchénie, 45 ans, s’affiche tour à tour en chef de guerre, en boxeur et champion d’arts martiaux démolissant au besoin ses ministres face caméra, en dompteur de tigres ou en poète composant une ode au pistolet Glock 22 qui ne le quitte jamais. Plutôt à cause de sa campagne féroce à l’encontre des homosexuels et LGBT, arrêtés et torturés par centaines, de la répression sans merci qu’il exerce contre toute opposition émergente, organisant à grande échelle avec ses « kadyrovtsy », véritable milice privée, les enlèvements et disparitions de contestataires.
Guerre en Ukraine, menace nucléaire russe, tensions en Iran, rivalité sino-américaine,crise énergétique en Europe...
Thierry de Montbrial, président de l'Ifri, membre de l'Académie des sciences morales et politiques est l'invité de François Lenglet sur LCI pour parcourir l'actualité de la semaine et essayer de comprendre le monde en révolution.
Annexion de quatre régions administratives d’Ukraine : elles "feront partie de la Fédération de Russie, c'est irréversible"
Les territoires ukrainiens de Donetsk, Lougansk, Kherson et Zaporijjia, reconnus indépendants par la Russie après des référendums seront "sanctuarisés, y compris jusqu'à la protection par l'arme nucléaire russe", prévient vendredi 30 septembre sur franceinfo Tatiana Kastouéva-Jean, directrice du Centre Russie-Nouveaux Etats indépendants à l’IFRI (l’Institut français des relations internationales). Le président russe Vladimir Poutine doit présider ce vendredi une cérémonie de signature de rattachement à la Russie des quatre territoires.
Poutine : l'annexion... "pour toujours" ?
C’est désormais officiel. Le président russe Vladimir Poutine a proclamé l’annexion des quatre régions ukrainiennes de Donetsk, Lougansk, Zaporijia et Kherson contrôlées, en partie ou en totalité, par l’armée russe. Le Kremlin organisait cet après-midi une cérémonie pour célébrer l’événement. Vladimir Poutine a tenu un discours offensif. S’il a affirmé que son pays "n’aspire pas" à restaurer l’URSS, l’autocrate a indiqué que les habitants des régions ukrainiennes annexées seront des "citoyens pour toujours". Il a également appelé l'Ukraine à "cesser immédiatement les hostilités". Des festivités pour célébrer l'annexion doivent se dérouler cet après-midi sur la très symbolique place Rouge, qui jouxte le Kremlin.
« La guerre de Poutine contre l’Ukraine est entrée dans une nouvelle phase, encore plus dangereuse »
Avec l’organisation, par Moscou, de référendums locaux et de la mobilisation partielle, assortie de menaces nucléaires, Vladimir Poutine poursuit sa fuite en avant, affirme, dans une tribune au « Monde », la chercheuse spécialiste de la Russie Tatiana Kastouéva-Jean. « Poutine ne commencera pas la guerre contre l’Ukraine : les risques sont trop élevés et il y a plus à y perdre qu’à gagner », entendait-on en Europe avant le conflit. Il l’a pourtant fait.
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