
Désigne, détruit, domine : la dronisation massive des opérations comme potentielle révolution militaire

La dronisation observée en Ukraine, par l’ampleur des flottes engagées et son omniprésence dans les opérations des deux belligérants, semble réunir les conditions d’une véritable révolution militaire.
Poutine : l'humiliation de trop ?
Pas de trêve sur le front ukrainien. Des frappes russes ont touché plusieurs villes d’Ukraine avant et après le Nouvel An alors que Kiev a reconnu avoir mené une frappe meurtrière sur des soldats russes. Fait suffisamment rare pour être souligné la Russie a admis, et c’est une première, avoir perdu 63 soldats dans le bombardement de Makiïvka, en territoire séparatiste dans l'est du pays.
Lecture croisée : Russes et Ukrainiens, les frères inégaux (A. Kappeler) et Jamais frères ? (A. Lebedev)
Politique étrangère 2023/1 (Printemps)
Ukraine : la guerre... jusqu'à quand ?
L’invasion russe de l’Ukraine, sans conteste le fait géopolitique marquant de 2022. Lancée le 24 février dernier à la surprise de bon nombre de pays, exception faite des États-Unis, la guerre fit donc son retour en Europe en début d'année, ramenant avec elle la menace nucléaire mais aussi une crise énergétique et alimentaire mondiale, faisant exploser l'inflation.

Ukraine : Poutine donne à l'armée russe les moyens de poursuivre
Rien n'arrêtera la Russie en Ukraine. Mercredi, Vladimir Poutine a promis tous les financements nécessaires pour mener à bien son « opération spéciale ». Alors que Volodymyr Zelensky est allé chercher des appuis renouvelés à Washington , le chef du Kremlin a affiché mercredi à Moscou une détermination intacte à poursuivre « son opération spéciale » en Ukraine.
Guerre en Ukraine : l'obsession fatale du contournement de la lutte armée
Si la guerre en Ukraine a rapidement pris la forme d’une guerre longue de haute intensité, l’« opération militaire spéciale » russe qui l’a déclenchée misait sur une tout autre physionomie du conflit.

Pourquoi les Européens multiplient leurs capacités d'importation de gaz liquéfié
Après l'Allemagne ce week-end, de nombreux pays européens comptent se doter de terminaux d'importation de GNL pour pallier l'effondrement des exportations de gaz russe. Des investissements massifs critiqués par les défenseurs de l'environnement.
Pour l'Ukraine : les yeux ouverts
Une petite musique tend aujourd’hui à opposer, dans les commentaires sur les événements d’Ukraine, les justes, inconditionnels du soutien à Kiev, aux suspects qui persistent à s’interroger sur les origines, le déroulement, les fins politiques possibles du conflit imposé par l’agression russe.

Prudentes émancipations en Asie centrale
Si aucun des pays d’Asie centrale ne l’a officiellement condamnée, l’agression russe contre l’Ukraine fait grincer des dents dans la région. Jusqu’alors garant de la sécurité, Moscou voit son monopole contesté par d’autres, comme les États-Unis, qui reviennent après leur débâcle afghane.

L’état dramatiquement bas des stocks de munitions en Europe et aux États-Unis
La guerre en Ukraine a révélé le caractère famélique des réserves de munitions occidentales. Les états-majors sont devant l’impérieuse nécessité de les accroître très significativement. À l’ouest, les stocks de munitions s’épuisent. Et le rythme de la guerre en Ukraine n’est pas le seul responsable. «Tout le monde est d’accord pour dire que ces stocks (militaires) ont été rapidement épuisés, parce qu’ils étaient presque vides», a déploré Josep Borrell, haut représentant pour les Affaires étrangères de l’Union européenne, la semaine dernière, lors d’une réunion de l’Agence européenne de défense en exhortant, une nouvelle fois, les Européens à investir.
Thierry de Montbrial : « Les États-Unis ont repris en main la destinée de l’Europe »
La guerre menée par la Russie en Ukraine a permis aux États-Unis de se poser en protecteurs du continent mais aussi de renforcer leur influence au détriment de la volonté d’autonomie stratégique des Européens. À l’occasion de la publication du Ramses, ouvrage prospectif de l’Institut français des relations internationales, son président, Thierry de Montbrial, fait part de ses inquiétudes.
Le paradoxe colonial de la Russie
En Ukraine, la Russie mène une guerre coloniale sous couverture nucléaire. Renouant avec l’histoire impériale et soviétique, Vladimir Poutine s’est lancé dans une « opération militaire spéciale » qui s’est transformée en guerre d’attrition. Aux objectifs initialement affichés – « démilitarisation » et « dénazification » – s’est ajouté un objectif de conquête territoriale.
Le retour de la menace nucléaire
La guerre chaude est-elle de retour ? La menace nucléiare militaire, celle qui croyait amoindrie avec la chute de l'URSS, a ressurgi avec la déclaration de Vladirmir Poutine, le 27 février 2022, qui annonçait mettre en alerte la "force de dissuasion" russe. Où en est-on, six mois après le début de la guerre ?
Nucléaire : la Russie met en danger l’architecture de non-prolifération et de maîtrise des armements
Alors que Moscou a rejeté vendredi le document final rédigé lors de la 10e conférence de réexamen du Traité de non-prolifération, l’invasion de l’Ukraine fragilise les efforts pour le désarmement nucléaire international.
Guerre en Ukraine : la centrale nucléaire de Zaporijia, une arme de chantage pour Poutine
Contrôler la plus grande centrale nucléaire d'Europe offre au chef du Kremlin, prêt à prendre tous les risques, un moyen de pression sur Kiev. Et sur les Occidentaux.

Vladimir Poutine signe un décret visant à agrandir l’armée russe
Le président russe a signé, jeudi 25 août, un décret visant à augmenter l’effectif de son armée de 137 000 militaires, soit plus de 10 % de la force de combat actuelle. Cette mesure devra entrer en vigueur le 1er janvier 2023.

Ukraine : pourquoi l'augmentation des effectifs de l'armée russe ne changera pas le cours de la guerre
Vladimir Poutine a signé un décret ordonnant l'augmentation de la force de combat actuelle de 137.000 hommes, soit une hausse de plus de 10%. Mais cette politique paraît difficile à mettre en œuvre.
Ukraine : les civils ciblés, la centrale occupée...
Volodymyr Zelensky le craignait, les services secrets américains l'avaient annoncé... La Russie a frappé. Un bombardement russe a touché hier soir la gare de Tchaplyne, dans le centre de l’Ukraine. Le bilan provisoire s’élève désormais à vingt-cinq morts, dont deux enfants, et trente et un blessés, a annoncé ce matin l’opérateur des trains ukrainiens.

Ukraine : un dénouement rapide est-il possible ?
Les Ukrainiens auront du mal à réunir une force offensive assez conséquente et donc à changer, pour l’instant, le cours de la guerre. L’armée russe est quant à elle sur la défensive sur une partie du front, subit des attaques déstabilisantes à l'arrière et, au fond, a déjà essayé plusieurs fois d’obtenir cette victoire rapide, en vain.
Après six mois de guerre en Ukraine, à quoi s'attendre ?
Six mois après l'invasion de l'Ukraine par la Russie, le conflit ne semble pas près de se terminer et s'enlise, selon des experts. Combats et frappes russes meurtrières se poursuivent au quotidien.
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