
Désigne, détruit, domine : la dronisation massive des opérations comme potentielle révolution militaire

La dronisation observée en Ukraine, par l’ampleur des flottes engagées et son omniprésence dans les opérations des deux belligérants, semble réunir les conditions d’une véritable révolution militaire.
"Cette guerre en Ukraine est aussi existentielle pour nous"
Sylvie Kauffmann, éditorialiste de politique internationale au Monde et ancienne correspondante à Moscou, et Thomas Gomart, directeur de l’IFRI et auteur de "Les ambitions inavouées" (Tallandier) analyse la diplomatie française et européenne vis-à-vis de l'Ukraine.
Ukraine : un an de guerre, et maintenant ?
Selon les renseignements ukrainiens, Vladimir Poutine serait en train de préparer une attaque de grande ampleur dans l’Est de l’Ukraine afin de reprendre la main sur le conflit. Ce serait une question de jours. Élie Tenenbaum, spécialiste de la guerre et directeur du Centre des Études de Sécurité de l’IFRI, dresse un état des lieux de cette guerre qui semble s’inscrire dans la durée.
(Replay) Intégration à l'OTAN, guerre en Ukraine : quels nouveaux enjeux de sécurité pour la Suède et la Finlande ?
Une conférence autour d'Esa Pulkkinen, secrétaire permanent du ministère finlandais de la Défense, et de Peter Sandwall, secrétaire d'État auprès du ministre suédois de la Défense.

La perception de la guerre en Ukraine en Europe orientale, dans le Caucase du Sud et en Asie centrale
Tatiana Kastouéva-Jean revient sur les répercussions de la guerre en Ukraine dans le Caucase et en Asie centrale :

Guerre en Ukraine : "Un cessez-le-feu ne conduirait les deux parties qu'à se réorganiser"
C’est un livre clef pour comprendre le nouvel ordre mondial. Dans Les Ambitions inavouées. Ce que préparent les grandes puissances (Tallandier), Thomas Gomart, directeur de l’Institut français des relations internationales (Ifri), décrypte les stratégies de neuf pays phares (Russie, Chine, Etats-Unis, Allemagne, Inde, Turquie…), mais aussi les leçons que la France doit en tirer pour sortir de son "nombrilisme stratégique" et encore compter dans le monde.

« Chine et États-Unis sortiront renforcés de la guerre en Ukraine, la Russie sera le segment faible »
Dans "Les ambitions inavouées. Ce que préparent les grandes puissances" de Thomas Gomart, l’historien et directeur de l’Institut français des relations internationales (Ifri) explore les stratégies de neuf pays et les réponses que la France doit apporter.

Chars : pourquoi Berlin a cédé
Après avoir longtemps hésité, le chancelier allemand s'est résigné à fournir 14 chars Leopard 2 à l'Ukraine. Une décision à l'impact d'abord politique.
La livraison d’avions de chasse n’est plus « un tabou » pour certains alliés de l’Ukraine
Plusieurs responsables américains et européens ont assuré, ces derniers jours, que la porte n’était plus fermée à l’envoi d’avions de type F-16. Les Pays-Bas, en particulier, ont pris parti en faveur de cette hypothèse, qui ne fait pas consensus.

Guerre en Ukraine : des chars pour montrer à Poutine qu’il ne gagnera pas la guerre
A peine les chars lourds promis aux Ukrainiens, la prochaine étape est déjà sur la table : les avions de combat. Les Néerlandais se disent prêts à en fournir à Kiev, la France ne l’exclut pas (tout en se montrant prudente) et la Maison-Blanche indique que le sujet serait discuté "très attentivement".

Russie : l'économie face aux sanctions
Les sanctions économiques prises par les Occidentaux contre Moscou sont censées entraver l'effort de guerre de la Russie qui a agressé l'Ukraine voisine, il y a bientôt un an. Quel est leur impact réel ? Qui est à la manœuvre pour les contourner ? La Turquie, l’Inde, la Chine ?

La guerre en Ukraine ravive les débats sur la dissuasion nucléaire
La menace sans cesse agitée par Vladimir Poutine d’employer l’arme nucléaire, notamment des armes « tactiques », inquiète, même si beaucoup d’experts continuent de relativiser ce risque.
À quel point Poutine est-il fragilisé?
Sept mois après le début de la guerre en Ukraine, la Russie traverse une mauvaise passe. Sur le terrain, l’Ukraine ne cesse de reconquérir des territoires, et sur le plan diplomatique, le mouvement d’opposition se consolide particulièrement après l’appel à la mobilisation partielle, lancé la semaine dernière par le président russe.
On voit se dessiner un nouvel axe Russie-Chine-Iran
Héloïse Fayet est revenue sur ce qui apparaît de plus en plus comme un axe Russie - Chine - Iran.
Poutine, la nostalgie de l'empire
En février 2022, Vladimir Poutine a justifié son invasion de l’Ukraine par la menace que ferait peser sur sa sécurité l’adhésion à l’Otan de certains pays frontaliers. Depuis les révolutions de couleurs, en Géorgie et en Ukraine, l’obsession du Kremlin de ne pas perdre son influence dans l’ex-espace soviétique a franchi une étape supplémentaire avec le conflit ukrainien.
Jusqu’où ira Poutine ?
Avec la mobilisation des réservistes et les référendums dans les régions occupées par la Russie, la guerre en Ukraine prend une nouvelle dimension. Tatiana Kastouéva-Jean revient sur l'escalade et la fuite en avant de Vladimir Poutine.
Nations unies : mobilisation générale face à la Russie ?
L'assemblée générale des nations unies, ouverte depuis le 20 septembre, est l'occasion pour le monde de voir ce qu'il en est du cas russe. Si certains ont fait profil bas, à l'instar de Vladimir Poutine et de Xi jinping, ne se présentant pas au sommet, d'autres ont dénoncé la Russie avec véhémence.
En Russie, l’espoir d’une « forte résistance passive »
Deux jours après l’annonce de la mobilisation partielle de la population russe par le président Vladimir Poutine, la campagne de recrutement bat son plein, notamment dans les régions les plus pauvres de la Fédération.
Dans le Caucase et l'Asie centrale, la Russie en perte d'influence
Les tensions se sont multipliées ces derniers jours dans le Caucase et en Asie centrale, où la puissance tutélaire de Moscou apparaît affaiblie par les difficultés militaires qu'elle rencontre en Ukraine. ors du récent sommet de l'Organisation de la coopération de Shanghai à Samarcande, en Ouzbékistan, le président russe Vladimir Poutine s'est retrouvé sous la pression de ses partenaires, notamment chinois et indien, qui ont fait part de leurs inquiétudes ou de leurs doutes sur la guerre en Ukraine. Plusieurs pays d'Asie centrale ont du reste autorisé des manifestations de soutien à l'Ukraine.
Mobilisation partielle par Poutine : "Le Kremlin est en situation de panique totale"
Face aux succès de la contre-offensive ukrainienne, Vladimir Poutine a choisi l'escalade. Le président russe a annoncé ce mercredi 21 septembre la "mobilisation partielle" des réservistes de son armée, au lendemain de l'annonce de "référendums" d'annexion dans les régions contrôlées par Moscou en Ukraine, du 23 au 27 septembre. Il a également procédé à un nouveau chantage nucléaire, en précisant être prêt à utiliser "tous les moyens". Décryptage avec Dimitri Minic, chercheur au centre Russie/NEI de l'Institut français des relations internationales (Ifri).

Guerre en Ukraine : Quelle stratégie militaire derrière les référendums dans les régions occupées par la Russie ?
- Le Kremlin a annoncé la tenue de référendums d’annexion des territoires ukrainiens occupés par les Russes du 23 au 27 septembre.
- Alors qu’ils étaient prévus pour le mois de novembre, ces scrutins qualifiés de « parodie » par Emmanuel Macron et organisés dans l’urgence marquent un tournant dans le conflit qui oppose Moscou à Kiev.
- Tatiana Kastouéva-Jean, directrice du Centre Russie/NEI à l’Ifri, Michel Goya, ancien colonel des troupes de marine, historien et stratégiste et Cédric Mas, historien militaire, observateur du conflit et président de l’institut Action Résilience, décryptent pour « 20 Minutes » la stratégie militaire qui se cache derrière ces scrutins.
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