Sécurité - Défense
Sous l’effet de la compétition stratégique mondiale, les enjeux de sécurité et de défense sont marqués par le retour des guerres majeures et de la dissuasion nucléaire, la transformation du terrorisme et la course aux technologies militaires.
Sujets liés

Pologne, première armée d'Europe en 2035 ? Perspectives et limites d'un réarmement

Cette étude cherche à éclairer le public français sur l’évolution de la politique de sécurité et de défense de la Pologne depuis la fin de la guerre froide, puis à évaluer l’importance et la crédibilité du renforcement capacitaire amorcé en 2022, avant de proposer une série de recommandations sur l’évolution de la coopération franco-polonaise.
Événements à venir
Un nouvel environnement de sécurité dans le Grand Nord : construire la coopération franco-finlandaise

Sous-marins australiens : le risque de prolifération nucléaire
Le précédent créé par la fourniture de sous-marins à propulsion nucléaire à l’Australie pourrait inciter d’autres États à acquérir la même technologie. L’uranium hautement enrichi (UHE) utilisé pour la propulsion échappe à tout contrôle international.

Après le choc des sous-marins australiens, quel avenir pour la France en Indo-Pacifique?
Ejectée par Canberra au profit d’une alliance avec Washington et Londres, la France garde des alliés fidèles dans la région, comme l’Inde. Pour rebondir, il faudra à la fois les cajoler et en conquérir d’autres.
Sous-marins australiens : derrière le nouvel accord, le risque de prolifération nucléaire
En acceptant de fournir des sous-marins à propulsion nucléaire à l'Australie, les États-Unis prennent le risque de voir d'autres pays réclamer cette même technologie. Alimentant la crainte d'une prolifération.

Dans l’Indo-Pacifique, la Chine défend son hégémonie
Les ambitions sans limite de Pékin et sa posture offensive sur la scène internationale sont plus que jamais perçues comme une menace dans la zone.

Sous-marins australiens : la diplomatie militaire française mise en échec
Emmanuel Macron a été prévenu que le premier ministre australien souhaitait lui parler à peine quelques heures avant l’annonce du partenariat stratégique et l’annulation de la vente de douze sous-marins.

Sous-marins australiens : des risques de prolifération nucléaire dans la zone indo-pacifique
Le partenariat stratégique Aukus entre l’Australie, les Etats-Unis et le Royaume-Uni, qui inclut la fourniture de sous-marins américains à propulsion nucléaire à Canberra, pourrait inciter d’autres Etats à vouloir se doter de ce type de submersibles.

Afghanistan : vers un basculement du monde ?
VIng ans après leur chute, les Talibans ont repris le pouvoir en Afghanistan. 20 ans parès l'attaque des tours jumelle du World Center à New York, le mond est-il en train de basculer de nouveau ?
Afghanistan: tragique destins
Le retour des talibans en Afghanistan semble clore une période de 20 ans, ouverte par l’effondrement des tours du World Trade Center et consacrée sous l’influence des néoconservateurs américains à la démocratisation par la force du monde arabo-musulman. L’idée était que la démocratie devait chasser l’islamisme radical.
La Guerre de vingt ans, conversation avec Marc Hecker
Le 11-Septembre a ouvert une nouvelle ère, qui semble s'être refermée avec la chute de Kaboul. Que nous a appris cette période ? Quelles leçons en avons-nous tirées ?
11 septembre : peut-on vaincre le terrorisme par la guerre ?
Il y a 20 ans les tours jumelles du World Center à New York s'effondraient percutées par deux avions de ligne détournés par des djihadistes. Les États-Unis se sont lancés pendant 20 ans dans une geurre contre le terrorisme islamiste.

Nigeria: selon Benjamin Augé, «Buhari a relancé l’espoir de la diplomatie américaine»
Le président du Nigeria, Muhammadu Buhari, achève une visite de quelques jours aux Etats-Unis, signe de rapprochement entre les deux pays, qui sont préoccupés par les nombreuses attaques du groupe Etat islamique en Afrique de l'Ouest (Boko Haram) au Nigeria, au Cameroun, au Tchad et au Niger.
Benjamin Augé, chercheur associé à l'Ifri, revient sur les conditions d'une relation apaisée entre les deux pays. Il répond aux questions de Bineta Diagne.
Science et guerre : « Le champ de bataille classique disparaît »
Interview parue dans Sciences et Avenir, le hors-série 182 ( juillet/août). Propos recueillis par Aline Kiner, Dominique Leglu et Vincent Rea. photos : Eric Garault/Pasco & CO pour Sciences et Avenir.
Drones, Big Data, satellites .. Face à l'éclatement des formes traditionnelles de conflit, des armes toujours plus sophistiquées bouleversent les règles de la guerre.
Les guerres actuelles sont-elles conditionnées par la science ?
Oui et non. En fait, il y a interaction. Bien entendu, l'évolution des moyens techniques influe sur la forme des conflits à venir comme cela a toujours été le cas. Mais d un autre côté, cette évolution dépend elle aussi de la nature des conflits dont la grande caractéristique, aujourd hui, est I'éclatement. Pendant Ia guerre froide, il n y en avait en gros que deux grandes formes imaginables. La guerre qu'on préparait en permanence avec un million de soldats soviétiques contre un million de soldats de I'Otan, c'est-à-dire une répétition des guerres mondiales. Et la guerre néo-coloniale, avec des affrontements de type guérilla contre des armees classiques - une forme, par parenthèse, que nous ne maîtrisions pas du tout. Restait enfin I'hypothèse « On envoie 150 parachutistes en Afrique pour remettre de I'ordre », et à I'époque, 150 parachutistes suffisaient, parce qu'ils se trouvaient face à des combattants désarmés...
Lire l'interview ci-attaché

La France a-t-elle les moyens de ses ambitions militaires?
La France est-elle capable de lutter contre le terrorisme dans ses frontières et à l'étranger par ses propres moyens ? Le retour dans le commandement interallié de l'OTAN, voulu par Nicolas Sarkozy, devait amorcer la création d'une Europe de la défense. Que reste-t-il de cette idée ? Est-elle adaptée aux enjeux militaires modernes ? Les missions de l'armée française en Afrique doivent-elles être maintenues ? Et est-ce le trop faible nombre de soldats qui est en cause, ou un matériel inadapté aux combats d'aujourd'hui ?
"La manière dont l'EI utilise les réseaux sociaux est réellement innovante"
C'est une chose de constater l'usage des réseaux sociaux par les djihadistes. C'en est une autre de chercher à comprendre le phénomène.
Chercheur à l'Ifri (Institut français des relations internationales), Marc Hecker vient de publier une étude sur les opérations numériques des djihadistes, titrée Web social et djihadisme : du diagnostic aux remèdes. Cette enquête originale illustre la complexité du problème : le radicalisme le plus extrême et le plus rétrograde, qui prétend ramener le monde moderne à l'aube du Moyen Âge, utilise avec dextérité les outils de communication les plus modernes. Avec l'appui explicite des opérateurs des réseaux sociaux notamment, qui refusent toute censure au nom de la liberté d'expression.
Comment lutter contre le djihad 2.0 et sa propagande sur Internet ?
Depuis la prise de Mossoul, en Irak, il y a un an par les djihadistes de l’Etat islamique (EI), leurs vidéos de propagande ont déferlé sur Internet. Par leur réalisation léchée inspirée des canons hollywoodiens et leur incroyable barbarie, elles interrogent et inquiètent. Dans cette guerre de l’information, les démocraties occidentales cherchent la bonne réponse. Alors que des milliers d’Européens sont partis combattre en Syrie, la recherche d’un équilibre entre efficacité et préservation de la liberté du réseau est une tâche compliquée.
Éradiquer la violence : les armées prises en défaut
Comment expliquer le manque d’efficacité des armées, près d’un demi-siècle après l’accession à l’indépendance de la plupart des Etats africains ? Quelles sont les raisons d’un manque persistant de professionnalisme militaire sur quasiment l’ensemble du continent ? S’agit-il seulement d’une question de moyens – humains et matériels ? Est-ce qu’il n’y a pas, aussi, des raisons purement politiques ? Quels sont les efforts consentis pour améliorer l'efficacité militaire?
Thierry Vircoulon, chercheur associé à l'Ifri et directeur de programme Afrique centrale d'International Crisis Group, est l'invité de l'émission Trajectoires africaines sur France Culture.
Budget de la défense : Le modèle militaire français souffre d'un manque de financement.
Vigipirate, interventions extérieures : l'armée française en surchauffe ?
François Hollande réunit mercredi 29 avril un conseil de défense pour trouver un arrangement entre le ministère de la Défense et celui des Finances. En effet, ces derniers s’opposent sur la question des crédits militaires, alors qu’il y aurait un trou de 3 milliards d’euros pour 2015 dans le budget de la Loi de programmation militaire.
On débat ce soir de la situation avec Corentin Brustlein, coordinateur des études de sécurité à l’IFRI, le colonel Michel Goya, expert militaire, et Alain Ruello, journaliste aux Échos en charge de l'économie de la Défense.
Le porte-avions Charles de Gaulle : quels objectifs pour l’armée française ?
France Culture reçoit Dominique Moïsi, politologue spécialiste des questions internationales, conseiller spécial de l'IFRI, Yvan Stefanovitch, journaliste d’investigation, auteur notamment de "Défense française, le devoir d'inventaire : enquête sur les faiblesses de l'armée et les milliards gaspillés par l'Etat" (Editions du Moment) et Joseph Henrotin, chargé de recherches au Centre d’Analyse et de Prévision des Risques Internationaux (CAPRI - Paris), auteur notamment de "Les fondements de la stratégie navale au XXIème siècle" (Economica).
Rafales: "c'est avant tout une vente politique"
La France a conclu la vente de 24 avions de chasse Rafale à l’Égypte, au terme de tractations ultra-rapides.
Invité : Etienne de Durand, directeur du Centre des études de sécurité de l'Institut Français des Relation Internationales (IFRI), expert consulté par les ministères de la Défense et des Affaires étrangères.
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