
Philippines: Le jeu dangereux de Duterte avec la Chine
Alors que le mandat du président des Philippines se termine, quel bilan tirer du basculement stratégique entre la Chine et les Etats-Unis ?
Comment préparer 2050 ? De la « prévoyance » à la « grande stratégie »
La Chine et les États-Unis ont tous deux une « grande stratégie ». Pékin aspire à devenir la première puissance mondiale en 2049, tandis que Washington entend demeurer primus inter pares.
Les relations entre l'Inde et Taïwan : plaidoyer pour un partenariat renforcé
Les relations entre l'Inde et Taïwan ont pris un essor sans précédent ces dernières années. Cela s'explique en grande partie par le soutien croissant dont bénéficie Taïwan au sein de la société civile indienne.
Nouveaux enjeux et défis des relations internationales - Thierry de Montbrial / Hervé Gaymard
Replay du webinaire organisé le 12 octobre 2021 par la Fondation Charles de Gaulle et retransmis par l'ESA Business School à Beyrouth. Thierry de Montbrial (fondateur et président de l'Ifri) et Hervé Gaymard (président du département de la Savoie et président de la Fondation Charles de Gaulle) débattent des nouveaux enjeux et défis des relations internationales.
Russie : les limites de la puissance
La Russie de Poutine est un acteur majeur des relations internationales. Mais lorsque l’on regarde la Russie de l’intérieur, celle-ci demeure-t-elle une grande puissance ?
Entre Asie centrale et Russie, une relation en perpétuelle évolution
Dans un livre consacré à la relation russo-centrasiatique, le chercheur Michaël Levystone analyse finement un lien en changement constant. Entre proximité historique et volonté d’indépendance, les pays d’Asie centrale tentent de modifier à leur avantage leur relation avec le « grand frère » russe.
Americans First : la géopolitique de l'administration Biden
États-Unis et Union européenne (UE) convergent désormais pour considérer la Chine, longtemps vue avec une certaine bienveillance, comme un rival systémique dans l’ordre international.
RAMSES 2022 - Les perspectives de Thierry de Montbrial
À l'occasion de la parution de Ramses 2022, Thierry de Montbrial, fondateur et président de l'Ifri et co-directeur du Ramses présente ses perspectives.
La gouvernance des données de santé : leçons de la crise du COVID-19 en Europe, en Chine et aux États-Unis
La crise sanitaire a enclenché un mouvement tectonique dans la recomposition des modèles de gouvernance et de protection des données de santé dans le monde, tout en servant d’accélérateur à l’investissement des grandes entreprises du numérique dans le domaine de la e-santé.
COVID-19 : géopolitique de l'immunité collective
La vaccination de masse contre le COVID-19 fait apparaître plusieurs groupes de pays : les pays riches à vaccination rapide ; les pays concepteurs et producteurs de vaccins mais ne privilégiant pas la vaccination de leur population ; les pays plus pauvres qui n'atteindront l'immunité collective qu'en 2022 ou 2023.
Asie orientale : montée des tensions et rivalité sino-américaine
Les occasions de crises se multiplient en Asie de l'Est : nucléarisation nord-coréenne, incidents en mer de Chine du Sud, tensions dans le détroit de Taïwan... Pékin cherche à affirmer son poids et développer de grandes stratégies, tandis que Washington peine à concrétiser son « pivot » vers la région.
Hillary Clinton et le leadership américain
Hillary Clinton, la candidate favorite à l’élection présidentielle aux Etats-Unis, a de grands projets dans le domaine des affaires étrangères. Elle souhaite voir l’Etat Islamique et Bashar Al-Assad être vaincus en Syrie et elle souhaite se concentrer sur les droits de l’homme, tait en négociant avec la Chine sur le plan économique. Aujourd’hui, son cabinet de campagne espère que les électeurs adhéreront à son projet et à sa capacité à le concrétiser.
Politique russe en Asie : d’une approche bilatérale à une stratégie globale
Dans les priorités stratégiques de la Russie, l’Asie a traditionnellement joué un rôle secondaire par rapport à l’Occident. Le rapprochement de la Russie avec la Chine et l’Inde a été esquissé au milieu des années 90 à l’initiative d’Evguéni Primakov, alors ministre des Affaires étrangères. Cependant, c’est la dégradation des relations entre la Russie et l’Occident en 2014 qui a poussé Moscou à amorcer son grand « tournant vers l’Asie ».
Le retour du risque géopolitique - Le triangle stratégique Russie, Chine, États-Unis
La dégradation rapide de l'environnement international est un constat aujourd'hui largement partagé par les décideurs publics et privés. Le triangle Russie-Chine-États-Unis est structurant pour l'environnement international et son analyse permet un parcours prospectif sur les risques auxquels sont et seront confrontées les entreprises européennes.

La pensée et l'action
Alors que la géopolitique est souvent associée à la guerre, Thierry de Montbrial n’a cessé de travailler pour une géopolitique de la paix. Il considère qu’il n’y a pas de tâche collective plus importante que la mise en place d’une gouvernance mondiale légitime et efficace.
Risques politiques et géopolitiques : la gouvernance du gaz en Israël
En Israël, les enjeux politiques internes et le contexte géopolitique jouent sans surprise un rôle important dans le développement des champs gaziers offshore. Le pays a été précurseur dans la découverte du bassin de Méditerranée orientale, grâce à la persévérance du secteur privé et le soutien sans faille de l’État.
China vs. USA: After South China Sea, the Arctic as a Second Act
Jusqu'à présent, la confrontation de puissance entre la Chine et les Etats-Unis en Mer de Chine méridionale a dominé l'attention, alors même qu'il serait pertinent de ne pas négliger ce qui se passe dans l'Arctique, où le second acte a déjà commencé.
De la diplomatie financière à la géopolitique de la finance
Le système financier est devenu trop complexe pour être contrôlé par les États.
The New Dimensions of Geopolitics
Publié par Cligendael International Energy Program (CIEP) et l'Institut français des relations internationales (Ifri)
L’Indonésie, une économie « décevante »
Aux côtés de la Malaisie et de la Thaïlande, l’Indonésie fait partie des économies dites du « miracle asiatique » et appartient à la deuxième génération des nouvelles économies industrialisées.

Un monde sans boussole ?
Comment interpréter le monde d’aujourd’hui qui parait sans boussole ?

Le Japon en médiateur inédit de la crise entre les États-Unis et l’Iran
Le premier ministre japonais, Shinzo Abe, est en Iran les 12 et 13 juin où il se pose en potentiel médiateur de la crise qui oppose Washington à Téhéran. Une situation inédite alors que le Japon est un allié solide des États-Unis.
Comment la 5G est devenue un enjeu géopolitique
Les Etats-Unis, la Chine et l’UE se livrent une guerre pour le contrôle du réseau 5G. Les enjeux économiques et industriels sont énormes. La dernière génération de technologie réseau mobile, la 5G, sera commercialisée en France en 2020. Annoncée comme au moins dix fois plus rapide que la 4G et sans latence, elle promet de développer l’Internet des objets donnant ainsi vie aux « smart cities », aux voitures autonomes et à des industries de plus en plus robotisées.
Quelle stratégie américaine en Afghanistan ?
Renaud Girard (Figaro international), Laurence Nardon (responsable du programme Etats-Unis à l’Ifri) et Emmanuel Derville (correspondant Inde, Pakistan et Afghanistan pour Le Figaro) décryptent les pourparlers de paix en Afghanistan, entre Américains et Talibans.
Thomas Gomart - 2019 : le monde va-t-il basculer ?
Thomas Gomart, directeur de l'Ifri, explique pourquoi 2019 risque d'être une année de rupture.
L'affolement du monde - 10 enjeux géopolitiques
Xerfi Canal a reçu Thomas Gomart, Directeur de l’Institut Français des Relations Internationales, dans le cadre de son livre "L'affolement du monde 10 enjeux géopolitiques".
Corée : à quand la réunification ?
La Corée est unie par sa géographie, sa culture et sa langue. Alors une réunification des deux Corée pourrait-elle se produire et quand ? La guerre du début des années 1950 a laissé des traces, mais le rapprochement des deux pays dans les années 2000 est devenu une réalité : la réunification semblait alors à portée de main.
Quelle stratégie russe au Moyen-Orient ?
« Ce nouveau voisin n'est pas venu pour louer un appartement, il est venu se construire une villa », lançait en novembre dernier Avi Dichter, actuel président du Comité des Affaires étrangères et de la Défense en Israël, et qui fut un temps à la tête du Shin Bet, en parlant de la Russie. Car les appréhensions d'Israël face à l'influence croissante de Moscou dans la région sont bel et bien réelles.

Après la Syrie, la Russie a des visées sur la Libye
En marge de la crise syrienne, la Russie prend ses marques en Méditerranée, et particulièrement en Libye où elle affiche son soutien au général Haftar, qui conteste le gouvernement d'union nationale soutenu par l'ONU.
Alors qu'elle apparaît désormais comme l'arbitre de la crise syrienne, la Russie multiplie les signes d'intérêt pour le théâtre libyen. Dernier épisode marquant en date: le détour par Benghazi du porte-avions Amiral Kouznetsov, de retour de Syrie, le 11 janvier, qui a permis d'accueillir le général libyen Khalifa Haftar. Il en a profité pour s'entretenir par vidéoconférence avec le ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou.
Un soutien de plus en plus affiché au général Haftar
Haftar a déjà été reçu à Moscou à deux reprises, en juin et en novembre 2016. Le général libyen dirige depuis Benghazi l'auto-proclamée "Armée nationale libyenne" et conteste le gouvernement d'union nationale (GNA) de Fayez el-Sarraj, installé à Tripoli et soutenu par l'ONU. Ignoré dans les pourparlers conduits par l'ONU qui ont débouché sur le GNA il y a un peu plus d'un an, Haftar s'est imposé comme un interlocuteur indispensable après s'être emparé de quatre terminaux pétroliers.
Tout en proclamant soutenir le processus de réconciliation de Sarraj, Moscou mise ainsi clairement sur Haftar, accusé par ses rivaux de vouloir instaurer un régime autoritaire. "Le général correspond au modèle de dirigeant qui a la faveur du Kremlin dans la région: un autocrate, souvent militaire, hostile aux islamistes", décrypte pour L'Express Mattia Toaldo*, expert à l'European Council of Foreign Relations (ECFR). "Haftar a effectué une partie de sa formation militaire en Union soviétique, complète Julien Nocetti, spécialiste de la diplomatie russe à l'Institut français des relations internationales (IFRI). Il est d'apparence loyale donc contrôlable."
Les raisons du soutien russe à Haftar
Les raisons de l'intérêt russe pour la Libye sont multiples: d'abord, géopolitique. Le Kremlin entend marquer son retour comme un acteur incontournable dans la région et, par la même occasion, mettre en relief l'échec des Occidentaux. "Moscou est d'autant plus soucieuse de conserver un rôle déterminant sur la résolution de la crise libyenne, analyse Julien Nocetti, qu'elle en avait été 'éjectée' de facto après le renversement de Mouammar Kadhafi, en 2011. "
A cela s'ajoutent des motifs militaro-économiques: la Russie retrouverait aussi l'accès au port de Benghazi ou à une base aérienne en Libye, comme au temps de Kadhafi. Moscou compte aussi sur d'éventuelles ventes d'armes, une fois levé l'embargo -voire avant, via l'Algérie, avance Middle East Eye.
L'engagement russe, jusqu'où?
La Russie conduit déjà des missions en Libye, assure Julien Nocetti, via "la présence de dizaines d'instructeurs pour assister les forces du général, à Tobrouk - comme la plupart des puissances de la région et les Occidentaux". Pour autant, "elle n'a ni les moyens ni la volonté d'investir autant qu'en Syrie, alors que le pivot libyen est moins crucial pour le Kremlin", juge Mattia Toaldo. "La Russie est déjà écartelée entre les fronts syrien et ukrainien, et est toujours sous le coup des sanctions occidentales, qui grèvent lourdement son économie", rappelle de son côté Julien Nocetti.
La Russie pourrait par ailleurs plaider au Conseil de sécurité de l'ONU pour une levée partielle de l'embargo sur les armes, en jouant sur la lutte contre le terrorisme et en essayant de faire apparaître Haftar comme une force anti-djihad.
Le nouveau président américain pourrait faciliter la tâche au Kremlin. L'administration Trump, à l'instar de la Russie et de l'Egypte -autre alliée d'Haftar- ne fait pas de distinction entre islamistes et djihadistes d'Al-Qaïda ou du groupe Etat islamique.
Les faiblesses du pari russe
La politique de Moscou en Libye n'est pas sans risque: "Les intentions de la Russie ne comptent pas tant que la perception qu'en a Haftar", explique Mattia Toaldo. Fort de l'appui russe, le général rejette toute idée de compromis avec le gouvernement d'Union nationale, persuadé qu'il peut prendre le pouvoir en Libye.
Mais le général manque de ressources, économiques et militaires. "Il n'a pas assez d'hommes pour conquérir l'ouest de la Libye", juge le chercheur.Et il ne peut vendre le pétrole dont les revenus vont à la banque centrale de Tripoli, sous le contrôle de Sarraj. Les Emirats arabes unis, qui le soutiennent ont réduit leurs investissements.
Le nouvel équilibre diplomatique pourrait donc aggraver le chaos dans le pays. Les choix du tandem Poutine/Trump et le fait que les pays qui s'intéressent à la Libye aient d'autres chats à fouetter (Brexit, échéances électorales en France et en Italie) contribuent à la fragilisation du gouvernment de Sarraj, de plus en plus contesté par les milices. Conforté par la légitimité garantie par le soutien convergent de l'ONU, des Etats-Unis et des Européens, il avait pourtant contribué à une nette désescalade des violences. A nouveau plane la menace d'un retour aux pires heures de la guerre civile. Or, l'instabilité est le terreau idéal des djihadistes...
Quelles prévisions pour le monde en 2017 ?
2016 a vu la victoire inattendue de Donald Trump, la montée de Vladimir Poutine, le flou du Brexit, et l'affaiblissement de l'Europe. A quoi vont ressembler 2017 et les années à suivre ? Est-ce que l'année 2017 représente une date spéciale pour la Chine ou une simple étape dans son cheminement ?
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