France’s strategic engagement in the Indo-Pacific makes a difference: Here is why
Regardons les choses en face : alors qu'il existe des attentes croissantes pour plus d'engagement de la part de la France et de l'Europe dans l'Indo-Pacifique, lorsque les Européens renforcent leur engagement, ou expriment leur volonté de le faire, ils sont souvent accueillis avec dédain, au motif qu'ils ne feraient pas une grande différence face à la Chine. Est-ce vraiment le cas ?
L’Asie, destination stratégique américaine
En plein durcissement des relations avec la Chine, Joe Biden envoie ses ministres consolider les relations avec ses alliés dans l’Indo-Pacifique.
Quel avenir du couple franco-allemand comme moteur de l'Union européenne ?
S'il est assurément au centre de l'histoire et de la construction européenne de l'après-guerre, l'UE ne se réduit pas au tandem franco-allemand.
Guerres invisibles, une conversation avec Thomas Gomart
À l'occasion de la sortie de son dernier livre, Thomas Gomart s'est entretenu avec Florian Louis. « J’ai conçu Guerres invisibles comme une sorte de réponse à La guerre hors limite dans laquelle je voulais montrer que si les militaires n’ont plus le monopole de la guerre, cela ne signifie nullement qu’ils perdent leur raison d’être. »

Géopolitique et satellites à gogo : Mars nous ramène sur Terre
Perseverance va commencer l’exploration de Mars. Cet exploit a des implications terrestres très concrètes : ceux qui contrôlent l’espace seront demain les rois de la technologie et du business.
Présidence allemande du Conseil de l’Union européenne (UE) : Quel bilan géopolitique ?
Dans cet article Paul Maurice livre un bilan exhaustif de la présidence allemande du Conseil de l’Union européenne (UE).
Deux titans sur le ring
La rivalité qui oppose les Etats-Unis et la Chine sera l'élément central de ce XXI e siècle. Thomas Gomart, directeur de l'Ifri, décompose les « guerres invisibles » où s'affrontent les deux superpuissances.

Indo-Pacifique : la nouvelle donne avec Joe Biden
Le nouveau président américain devrait maintenir une ligne ferme face au géant chinois très présent dans la zone. Mais sa stratégie devrait davantage être basée sur le partenariat avec les pays de la région que celle de Donald Trump.

Guerres invisibles. Nos prochains défis géopolitiques
Quels sont les prochains défis géopolitiques du siècle ? La pandémie mondiale a modifié les équilibres entre Asie et Occident et scellé la rupture entre la Chine et les États-Unis, accentuant le basculement du monde vers l’Est. Sur cet échiquier polarisé, deux lignes de fracture convergent : la dégradation environnementale et la propagation technologique où se jouent désormais les principales rivalités stratégiques et économiques.
Kurdes : unité ou divisions ?
L'ancienne basilique Sainte-Sophie à Istanbul a été rendue au culte musulman. La décision était attendue, depuis des années, par les milieux religieux et nationalistes turcs.
Le Nigeria : atouts et défis d’une puissance émergente
Le Nigeria, géant d’Afrique avec ses 174 millions d’habitants, concentre les peurs et les espoirs de ses voisins. Il est aussi le symbole de tous les excès positifs ou négatifs. Depuis l’indépendance en 1960, le pays a traversé de nombreuses épreuves (guerre du Biafra, coups d’État), mais depuis 1999 avec l’élection d’Olusegun Obansanjo, la vie politique se normalise comme en atteste l’élection récente de Muhammadu Buhari.
La Côte d’Ivoire : entre la géopolitique et l’émergence
La Côte d’Ivoire ambitionne d’atteindre le statut de pays émergent à l’horizon 2020. La Revue du Plan National de Développement 2012-2015, qui vient d’être publiée, a montré que les actions menées ont produit des effets en phase avec les objectifs escomptés. Ainsi, la Côte d’Ivoire a renoué avec une croissance rapide (9,4 % en moyenne entre 2012 et 2014), dans un contexte de paix et de sécurité fortement amélioré, ainsi que d’une meilleure gouvernance.
Les défis gigantesques du nouveau président nigérian
Le 28 avril 2015, l'élection de Muhammedu Buhari en tant que président du Nigeria, soutenu par plusieurs partis d'opposition derrière la bannière de l'All Progressives Congress (APC) a suscité beaucoup d'espoir dans une partie de la population et au sein des pays partenaires (Etats-Unis, Grande Bretagne, France, Benin, Cameroun, Niger et Tchad).
Chine, Russie, Turquie et Maroc : des émergents au défi du retour de la géopolitique
Le 2 décembre 2014, l’Institut français des relations internationales (Ifri) et l’OCP Policy Center ont organisé un séminaire intitulé « Des émergents au défi du “retour de la géopolitique” : regards croisés économiques et géopolitiques » à Rabat. Intervenants et experts se sont réunis pour discuter du rapport entre émergence et puissance à travers plusieurs études de cas : Chine, Russie, Turquie et Maroc.
La politique étrangère du Maroc : vers quel positionnement ?
L’équation de la politique étrangère du Maroc semble être profondément marquée tant par le poids des déterminants géopolitique, géoéconomique et géoculturel que par un comportement international segmenté en quatre sous-espaces, selon leur utilité pour la posture géostratégique du Maroc.
La stratégie de croissance du Maroc dans un environnement international en mutation
Le principal enjeu pour l’émergence économique du Maroc, en tant que pays à revenu intermédiaire, réside dans l’accélération de sa croissance.
Turquie : la quête du sur-classement
La Turquie, considérée comme un grand émergent à beaucoup d’égards, est toutefois un pays de taille moyenne et sans ressources propres, qui peine à obtenir les moyens de ses ambitions. Au vu de ces contraintes, Ankara tente constamment d’impressionner à travers sa doctrine politique et sa communication offensive.
Turquie : la croissance face aux risques géopolitiques
Dans un environnement global de croissance ralentie, la réflexion autour de l’émergence de la Turquie passe désormais par de nouvelles problématiques de transition communes aux puissances économiques montantes, notamment la question de la diffusion des gains de productivité. La course à la croissance nécessite un capital à long terme que la Turquie s’efforce de drainer.
La Russie : entre la géopolitique et l’émergence
La crise ukrainienne semble faire redécouvrir à l’Europe la géopolitique, avec la prise des territoires, les rivalités entre les grandes puissances et le partage des sphères d’influence. La Russie est pointée du doigt comme la principale initiatrice de ce retour à la géopolitique, elle, qui pourtant faisait de l’émergence une carte majeure de son retour sur la scène internationale.
La Russie : une transition inachevée ?
Huitième puissance économique mondiale, la Russie opère une transition politique et économique depuis l’effondrement de l’URSS en 1991. L’économie russe, fortement dépendante de ses exportations d’hydrocarbures, est confrontée à d’importants problèmes structurels (faible diversification, réformes inachevées) auxquels s’ajoutent depuis quelques mois une série de des difficultés conjoncturelles (baisse du prix des matières premières, chute du rouble, sanctions occidentales).

On a très peu de visibilité sur le programme énergétique de Donald Trump
On sait que Donald Trump est pro-pétrole et pro-charbon et qu’il veut dénoncer l’Accord de Paris pour le climat. Mais de nombreuses inconnues demeurent quant à son programme énergétique pour les États-Unis, souligne Marie-Claire Aoun, directrice du Centre Énergie de l’IFRI, interrogée par le BIP.
Quelle politique énergétique peut-on attendre de Donald Trump qui succédera en janvier à Barack Obama à la présidence des États-Unis ?
Donald Trump a annoncé énormément de choses, notamment sur l'énergie, pas toujours cohérentes. On a peu de visibilité sur son programme, alors qu'Hillary Clinton aurait largement été dans la continuité d'Obama. On a beaucoup de mal à voir ce qu'il va mettre en place et à analyser les conséquences de son élection. Mais si l'on suit les signaux qu'il a donnés pendant sa campagne, ce n'est pas de bon augure pour la COP22. La principale « victime » de ce changement, ce sera l'environnement qui ne sera plus une priorité. ll va peut-être chercher à en faire un symbole avec le retrait des États-Unis de l'Accord de Paris. Au plan domestique, Obama, surtout pendant son dernier mandat, avait pris des mesures de réduction des émissions de CO2. Trump a annoncé qu'il allait détricoter tout cela mais, dans les faits, la politique environnementale américaine est menée bien plus au niveau des États qu'au niveau fédéral. Au plan fédéral, la grande mesure a été la prolongation en 2016 pour cinq ans du crédit d'impôt sur l'investissement dans le solaire et l'éolien.
L'Accord de Paris pour le climat, signé fin 2015 à la COP21, est entré en vigueur le 4 novembre. Quelles seraient les conséquences du retrait des États-Unis ?
L'article 28 de l'accord prévoit que le retrait n'est possible qu'après quatre ans en tout. Donald Trump ne pourra donc en sortir qu'en 2020, presque à la fin de son mandat. ll a déjà dit que les États-Unis ne participeraient plus aux financements climatiques. L'accord n'a été possible qu'avec le soutien des États-Unis et de la Chine. C'était plus un accord politique censé donner le signal pour que les investissements bas-carbone suivent. Si l'on perd le leadership américain, on risque de perdre cette impulsion politique et cela remet beaucoup de choses en question. ll va falloir trouver un nouveau leader. Les regards se tournent vers la Chine.
Donald Trump veut supprimer l'Agence de protection de l'environnement (EPA) et le Clean Power Plan en faveur d'une électricité décarbonée. Quelles seraient les conséquences ?
L'EPA est I'organisme de contrôle de la politique climatique au niveau fédéral. Sachant qu'il n'y aura plus de contre-pouvoir au Congrès, à majorité républicaine, Donald Trump va clairement essayer de déssaisir l'agence de ses prérogatives. ll va aussi essayer de détricoter le Clean Power Plan, déjà très mal en point. Mais l'analyse de l'IFRI a montré qu'il fallait plutôt voir ce programme comme venant confirmer la tendance de transition énergétique, qui est déjà là. C'était surtout censé apporter plus de stabilité réglementaire pour les acteurs.
Le président élu peut-il relancer le charbon, comme il l'a promis, alors que le gaz et les énergies renouvelables ont beaucoup progressé aux États-Unis ces dernières années ?
On ne s'attend pas a un virage complet en faveur du charbon parce que les fondamentaux économiques d'aujourd'hui penchent plus en faveur de la transition énergétique qu'il y a quelques années. Les politiques de transition énergétique mises en place aux États-Unis dernièrement s'appuyaient beaucoup sur les fondamentaux du marché qui ne vont pas changer. Or la politique de sortie progressive du charbon est liée au fait que le charbon a perdu en compétitivité face au gaz naturel, grâce au développement des gaz de schiste. Il y aura donc peut-être moins d'obligations au niveau politique mais, dans le fond, le système énergétique américain s'est déjà transformé, avec plus de gaz et plus de renouvelables, parce que les renouvelables sont devenues plus compétitives. De grandes entreprises américaines fleurissent dans le secteur et créent des emplois. La dynamique du marché est favorable aux renouvelables. Trump est pro-fossiles, pro-charbon. ll dit qu'il va de nouveau créer des emplois, mais l'industrie des renouvelables, en particulier le solaire, crée énormément d'emplois aux États-Unis, peut-être même plus que le charbon. Donald Trump a un discours un peu contradictoire sur les renouvelables : à la fois, il voit dans les ENR un outil de promotion de l'indépendance énergétique et une source d'emploi et, de l'autre côté, il veut supprimer les subventions. Mais il pourrait ne plus mettre en place des mesures de l'EPA, par exemple, et ce serait à chaque État de décider de sa politique environnementale, de ses subventions.
Donald Trump veut augmenter la production de pétrole des États-Unis. Que peut-il faire ?
Donald Trump a très peu de marge de manœuvre dans le pétrole. C'est un marché international. Il n'aura aucun impact sur les prix car ce sont les cours du brut qui décident comment les producteurs de schistes vont exploiter leurs ressources. Je vois peu d'impact direct. En revanche, il pourrait renoncer à l'accord de mars dernier avec le Canada sur la réduction des émissions de méthane de l'industrie pétrolière et gazière. Des grands projets d'infrastructure, comme le pipeline transfrontalier Keystone XL, avec le Canada aussi, vont clairement revenir. Dans les faits, le secteur du pétrole et du gaz est déjà dans une position très favorable par rapport au secteur charbonnier. Trump veut favoriser la production par le biais de réduction d'impôts, mais s'il prend des mesures de soutien beaucoup plus agressives pour augmenter la production de pétrole de schiste, les cours vont baisser. La dynamique est très internationale. Les États-Unis ont très peu de marge de manœuvre pour faire remonter les prix, au contraire.
Drump va-t-il révoquer l'accord nucléaire avec l'Iran, comme il l'a promis ?
Il me semble tout à fait possible qu'il dénonce l'accord nucléaire avec l'Iran. Mais, encore une fois, on a très peu de visibilité car il a eu un discours très peu cohérent, vu de l'extérieur, sur l'Iran, sur l'OPEP. ll avait un discours très anti-OPEP et très vigoureux à l'égard de l'Arabie saoudite, mais, de l'autre côté, son expert pétrole a demandé à la Russie et à l'OPEP de s'entendre pour baisser la production. Remettre en cause l'accord avec l'Iran aurait un impact sur ses relations avec la Russie et avec l'Arabie saoudite, ainsi que sur la situation au Moyen-Orient. L'élection de Donald Trump est une nouvelle donne dans les relations internationales et dans la politique américaine de ces dernières années par rapport à la Russie, à l'Iran, à l'Arabie saoudite, à la Syrie...

Comment la cyberguerre aura lieu
Dans l'actualité de la récente et massive cyber attaque aux Etats-Unis, quelles sont les modalités des cyber-conflits ? Quels sont les enjeux et les moyens de la guerre numérique et d'information que se livrent Washington-Moscou et Pékin ?
Quelle diplomatie pour la Chine ?
L'émission s’intéresse aux tensions diplomatiques qui règnent entre les pays qui bordent la Mer de Chine et la Mer du Japon.

L'espoir d'une indépendance énergétique retrouvée en Egypte
Le Bulletin de l'Industrie Pétrolière reprend la Note de l'Ifri de Benjamin Augé publiée en février 2016.
Pour lire l'article dans son intégralité, consultez www.enerpresse.com (réservé aux abonnés d'Enerpresse).

Routes de la soie: le plan de Pékin pour dominer le monde
La Chine n'est pas au mieux de sa forme. Mais elle poursuit son ambition: retrouver, d'ici à 2050, la place centrale qu'elle estime être la sienne dans le monde. Un gigantesque programme d'infrastructures en Europe, en Asie centrale et en Afrique, vise à sécuriser ses échanges et à contrôler les mers. L'Inde et la Russie s'inquiètent.

La politique étrangère de Shinzo Abe: une rupture dans l'histoire du Japon d'après guerre ?
Souhaitant « tourner la page de l'après-guerre », le Premier ministre Shinzo Abe a fait rapidement évoluer la politique ètrangère et de défense du Japon ces trois dernières années, si bien que certains observateurs considèrent cette période comme marquant une rupture dans l'histoire diplomatique du Japon contemporain.

Quel avenir pour Taïwan ?
A une semaine de l’élection présidentielle du 16 janvier 2016, regard sur « l’ile rebelle » aujourd’hui de plus en plus liée à la Chine. Pékin joue davantage la séduction que la confrontation, mais Taïwan qui n’a de cesse de chercher à s’échapper d’un terrain trop balisé se retrouve bloquée et très isolée diplomatiquement, malgré le soutien des Etats-Unis.
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L'Ifri, fondation reconnue d'utilité publique, s'appuie en grande partie sur des donateurs privés – entreprises et particuliers – pour garantir sa pérennité et son indépendance intellectuelle. Par leur financement, les donateurs contribuent à maintenir la position de l’Institut parmi les principaux think tanks mondiaux. En bénéficiant d’un réseau et d’un savoir-faire reconnus à l’international, les donateurs affinent leur compréhension du risque géopolitique et ses conséquences sur la politique et l’économie mondiales. En 2024, l’Ifri accompagne plus de 70 entreprises et organisations françaises et étrangères.
