L'Organisation de Coopération de Shanghai vue d'Astana : un "coup de bluff" géopolitique ?

Depuis le milieu des années 1990, l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS) apparaît comme l'un des principaux instruments de la politique étrangère du Kazakhstan et des recompositions géopolitiques en Asie centrale. Le Kazakhstan s'y implique pour des raisons géopolitiques, de sécurité, économiques ou de politique régionale. Cette organisation prétend couvrir un large éventail de dossiers n'ayant parfois aucun lien entre eux et qui sont traités pour l'essentiel en marge de l'OCS. Au fond, l'OCS n'est qu'un 'coup de bluff' géopolitique d'envergure. Si les Etats-Unis représentent une sorte de 'membre officieux' de l'organisation, l'Union européenne est pratiquement absente d'Asie centrale. En réalité, pour le Kazakhstan, la participation à l'OCS comporte plus de défis et de risques qu'elle n'apporte de bénéfices.
Contenu disponible en :
Régions et thématiques
Utilisation
Comment citer cette publicationPartager
Téléchargez l'analyse complète
Cette page ne contient qu'un résumé de notre travail. Si vous souhaitez avoir accès à toutes les informations de notre recherche sur le sujet, vous pouvez télécharger la version complète au format PDF.
L'Organisation de Coopération de Shanghai vue d'Astana : un "coup de bluff" géopolitique ?
Centres et programmes liés
Découvrez nos autres centres et programmes de rechercheEn savoir plus
Découvrir toutes nos analysesLa Moldavie face à son destin. Les enjeux d'une élection législative décisive
À l’occasion de la fête nationale moldave, le 27 août 2025, Chișinău a accueilli une délégation européenne de premier plan, composée d’Emmanuel Macron, de Friedrich Merz et de Donald Tusk, qui ont souhaité réaffirmer leur soutien à la souveraineté et au cap pro-européen du pays. Cette visite inédite et hautement symbolique est intervenue à un moment charnière : la Moldavie s’apprête à vivre une élection législative décisive le 28 septembre prochain, dont les enjeux dépassent largement le cadre national.
La guerre comme ascenseur social. L'impact socio-économique du keynésianisme militaire russe
Pour financer l’effort de guerre, l’État russe a dépensé des sommes considérables et mis en place une forme de « keynésianisme militaire », qui transforme la société sur les plans socio-économique et culturel. Il rééquilibre partiellement les importants écarts de richesse, de niveau de consommation et de prestige social de la société russe en accordant des avantages financiers et symboliques importants à la Russie périphérique, longtemps oubliée par le pouvoir central.
Les effets contradictoires des sanctions occidentales sur les relations économiques russo-africaines
Comment la Russie maintient-elle des liens économiques avec l’Afrique malgré les sanctions occidentales ? Une analyse des investissements, du commerce et des stratégies de contournement déployées par Moscou.
Trump-Poutine : logiques et perspectives d'une négociation sur l'Ukraine
Comme prévu, le nouveau président américain, Donald Trump, semble se montrer conciliant avec son homologue russe, Vladimir Poutine, dont les objectifs restent maximalistes : cession de territoires, changement de régime, finlandisation et démilitarisation de l’Ukraine.