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La gestion très politisée du COVID-19 en Turquie
Avec 138 657 cas et 3 786 décès déclarés au 11 mai 2020, la Turquie est le neuvième pays le plus touché en nombre de cas par le coronavirus COVID-19 dans le monde, premier au Moyen-Orient. Depuis l’annonce du premier cas le 11 mars, la gestion de l’épidémie dans le pays, qui se positionne comme plateforme commerciale et touristique, constitue un nouveau test de résistance pour Recep Tayyip Erdoğan, au pouvoir depuis dix-sept ans. Alors que les magasins commencent à rouvrir et que les populations à risque sont autorisées à sortir après plus d’un mois de confinement, le président turc doit composer avec les fragilités préexistantes de son économie, mais également assumer ses récentes initiatives diplomatiques et affronter un début de pression politique interne. Comme souvent en période de crise, il apparait néanmoins résolu à tirer parti de ce moment pour faire avancer son agenda politique.
Tensions sécuritaires en Asie. Quel ordre régional à venir ?
En février 2020, le Centre Asie de l’Ifri et le RIPS (Research Institute for Peace and Security - Tokyo) organisaient une journée d'étude sur les questions géostratégiques en Asie.
L’Europe et le tandem franco-allemand face à la crise du coronavirus
Face aux crises, on pointe usuellement du doigt les divisions européennes, le manque de solidarité et l’absence d’accords franco-allemands. L’ancien président du Conseil européen, Donald Tusk, vient même de rejoindre Jacques Delors, esquissant la perspective d’un éclatement de l’Union. Tusk a déjà opiné dans ce sens à plusieurs reprises dans le passé, mais gardons-nous d’aller trop vite en besogne.
La participation des personnes exilées : des pistes pour repenser l'intégration
La notion de participation n’est pas nouvelle. Elle a été largement étudiée dans le domaine de l’action sociale et de la lutte contre la pauvreté et est au cœur de nombreuses expérimentations. Comment appliquer cette notion de participation, telle qu’elle est décrite pour les personnes en situation de pauvreté, à des personnes exilées ? La participation des réfugiés et des migrants présente-t-elle des spécificités ?
Migrations et COVID-19 : un quitte ou double pour l’Europe ?
Depuis 2015 et l’arrivée d’un million de migrants sur les côtes européennes, tout le monde était à l’affût d’une prochaine « crise migratoire ». On scrutait en Europe les rives orientales et méridionales de la Méditerranée. Aux États-Unis, l’urgence était décrétée à la frontière avec le Mexique, inquiet à son tour des flux venus d’Amérique centrale. Cet enjeu des migrations avait fini par cristalliser les interrogations sur les bienfaits de l’ouverture et du multilatéralisme ou, à l’inverse, sur ceux de la fermeture et du « réalisme ».
Quand la guerre s’invite à l’école : la militarisation de l’enseignement en Russie
La chute de l’Union soviétique a mis fin aux mouvements sous l’égide du Parti communiste destinés aux enfants et aux jeunes, mais aussi aux cours de « préparation militaire initiale » qui étaient obligatoires pour les lycéens soviétiques.
Le Covid-19 dans la relation Europe-Chine
Une analyse de 19 pays révèle la complexité des relations de l’Europe avec la Chine en période de crise du Covid-19.
La défense française face au COVID-19 : Quels défis par-delà l'horizon ?
Depuis que la pandémie de COVID-19 a frappé le territoire français, les forces armées ont été sollicitées afin d’appuyer directement les pouvoirs publics et contribuer à protéger une nation touchée par une crise sans précédent. L’anticipation et la préparation de l’avenir figurant parmi les missions essentielles des armées comme de l’ensemble de la défense, il importe de dépasser les mesures d’urgence et de se projeter au-delà de l’horizon actuel, dominé par les considérations sanitaires. À moyen et long termes, la pandémie induit en effet des défis importants pour le secteur de la défense.