Europe
L'Europe est entendue ici dans son acception géographique. Elle ne se limite pas à l'Union européenne, et inclut par exemple le Royaume-Uni ou les Balkans. Elle reste centrale dans les relations internationales.
Sujets liés

La relation turco-hongroise : opportunisme de circonstance ou amitié qui prend tout son sens ?

Si la Turquie et la Hongrie occupent des positions contrastées au sein de l’architecture européenne - candidate de longue date pour l’une, membre récalcitrant pour l’autre -, leurs politiques étrangères révèlent des convergences frappantes, tant dans leur posture souverainiste que dans leurs orientations de politique étrangère.
France-Allemagne : une relation chaotique
Ce lundi 11 mars, Claude-France Arnould, conseillère du président de l'Ifri pour les affaires européennes, Hélène Miard-Delacroix, professeure à Sorbonne Université et spécialiste de l'Allemagne contemporaine, Pascal Samama, journaliste BFM Business, et Clément Daniez, journaliste à L'Express, reviennet sur les conséquences des tensions dans le couple franco-allemand et la désunion qui inquiète concernant l'Ukraine.
Allemagne : l’AfD ou la stratégie de la surenchère
À mesure qu'il grimpe dans les sondages, le parti d'extrême-droite AfD affiche des positions de plus en plus radicales, flirtant avec les limites de la constitution allemande. Comment cette formation créée en 2013 aborde-t-elle les élections européennes de juin prochain ?
« Les Européens sont en train de comprendre que la guerre d’Ukraine est l’affaire d’une génération »
Pour l’historien et directeur de l’Institut français des relations internationales, le réarmement de l’Europe est nécessaire et urgent mais il doit aller de pair avec la consolidation des solidarités stratégique et environnementale.
Allemagne, rien ne va plus !
Depuis janvier 2024, l'Allemagne est secouée par des grèves et des manifestations inhabituelles. Alors qu'agriculteurs, cheminots et restaurateurs réclament des mesures contre la hausse du coût de la vie, des millions de personnes manifestent contre la montée de l'AfD, parti d'extrême droite.
Pourquoi la France ne proposera pas de « parapluie nucléaire » à l’Europe
Lors de sa visite d’État en Suède fin janvier 2024, le président Emmanuel Macron, dans un discours à l’université de défense suédoise, a affirmé qu’une « partie de nos intérêts vitaux ont une dimension européenne », ce qui confère une « responsabilité spéciale » à la France, rappelant de ce fait son discours sur la stratégie de défense et de dissuasion du 7 février 2020.
Quelle politique étrangère allemande à l'aune de la guerre d'Ukraine ?
L'Allemagne ou l'électrochoc de la guerre d'Ukraine. Depuis l'invasion de l'Ukraine par la Fédération de Russie le 24 février 2022, Olaf Scholz est revenu sur de nombreuses décisions en matière de politique étrangère allemande : application de sanctions à la Russie dans le domaine de l'énergie et livraison de matériel militaire à l'Ukraine.
Allemagne : maillon faible de l'Europe ?
L'Allemagne a été pendant longtemps "le pays fort" de l'Union européenne. En France on le prenait souvent comme modèle, sauf qu'en 2023 l'économie allemande est rentré en récession.
Véhicules électriques : Une performance solide et pourtant sous-estimée
Les véhicules électriques (VE) sont plus bénéfiques pour le climat, même dans les scénarios les plus défavorables. Tout au long de leur cycle de vie, une voiture électrique européenne typique émet moins de gaz à effet de serre (GES) et de polluants atmosphériques ou sonores que son équivalent à essence ou diesel. Bien que les émissions soient généralement plus élevées lors de la phase de production, celles-ci sont largement compensées au fil du temps par des émissions plus faibles lors de la phase d'utilisation. Selon le rapport de l'Agence européenne pour l'environnement sur les VE, les émissions de GES sur l'ensemble du cycle de vie des VE sont environ 17 à 30 % inférieures à celles des voitures essence et diesel.
Les raisons des dissensions France-Allemagne sur l'Ukraine
Emmanuel Macron a dit "ne pas exclure" l'envoi de troupes occidentales au sol en Ukraine. Le chancelier allemand Olaf Scholz y est opposé. Voilà pourquoi leurs positions divergent.
Deux ans de guerre en Ukraine : bilan et perspectives
Pour quelles raisons la contre-offensive ukrainienne de 2023 a-t-elle échoué ? Peut-on dire que les Ukrainiens et les Occidentaux ont sous-estimé la résilience de l’armée russe ? Qu'adviendra-t-il de l'Ukraine en cas de baisse significative du soutien américain ?
La France et la Convention : entre les intérêts nationaux et une vision européenne
Cette analyse présente les positions françaises sur la Convention européenne, et le débat que celle-ci suscite en France. Elle s'inscrit dans les activités du réseau EPIN du CEPS, auquel est associé l'Ifri.
De la citoyenneté locale
Le débat sur la citoyenneté locale des populations immigrées et issues de l'immigration a près de 30 ans. Son contenu a beaucoup évolué.
Paris, Berlin et Londres : vers l'émergence d'un directoire européen ?
La France, l'OTAN et la sécurité européenne : statu quo ingérable, renouveau introuvable
La France, l'Europe et la Méditerranée : un espace à construire
Le commerce mondial au 21e siècle. Scénarios pour l'Union européenne
La place de l'Europe dans le commerce mondial au 21e siècle peut être envisagée à travers deux scénarios extrêmes: ou bien l'Europe laisse les tendances actuelles se poursuivre et celle-ci connaîtra un déclin prononcé de sa puissance économique et par conséquent de sa position dans le commerce mondial; ou bien l'Europe adopte une démarche volontariste pour réinventer sa puissance économique et commerciale et celle-ci demeurera au premier rang des puissances mondiales...
L'influence normative internationale de l'Union européenne : une ambition entravée
Pour une évaluation des forces et des faiblesses de l'influence normative de l'Union européenne au niveau international.

"Je ne crois pas à la contagion de sorties de l'UE"
Dans quel état se trouvent le Royaume-Uni et l’Union européenne au lendemain du Brexit ?
Le Royaume-Uni se réveille très divisé. Il suffit de prendre une carte des résultats pour s’en rendre compte. On voit très clairement qu’il y a deux unions : l’Ecosse, ultra majoritairement pour le « remain », et l’Angleterre et le pays de Galles qui sont majoritairement pour le « leave », à l’exception des grandes métropoles, dont Londres.
L’euroscepticisme a gagné beaucoup de pays européens. Le Brexit peut-il avoir un effet domino ?
Je ne crois pas à la contagion de sorties de l’Union européenne. Par contre, il va y avoir une contagion de la critique européenne. Et c’est sain. Le projet européen n’est pas parfait. Il faut le critiquer. Mais les Le Pen et autres ne représentent pas la majorité dans leurs pays. Et je pense que si l’on organisait un référendum du même type aux Pays-Bas ou en France, le « remain » l’emporterait.
Pourquoi ?
La critique de l’UE traverse quasi tous les Etats membres. Mais il n’y a pas une hostilité généralisée envers l’Union européenne, comme c’est le cas en Angleterre.
Ni contagion ni électrochoc. Quelle est la perspective, alors ? La paralysie ?
C’est le grand débat. Soit on saisit l’opportunité des négociations qui vont s’ouvrir avec le Royaume-Uni – qui vont prendre au moins deux ans – pour lancer un débat transnational sur les projets que l’on a envie de mener ensemble. Sans forcément changer les traités. Soit on rentre dans une forme d’apathie politique. Un trop-plein de crises.
On ne voit pas qui peut ou veut prendre le leadership…
Je suis régulièrement critique sur la relation franco-allemande au niveau européen. Ça peut être utile qu’ils se parlent. Mais ce n’est pas suffisant. Il est nécessaire pour la France comme pour l’Allemagne de prendre conscience de ce qu’est l’Europe du XXIe siècle : une Union où il n’y a pas que les pays fondateurs. Il serait extrêmement contre-productif qu’une initiative soit portée uniquement par ces pays. Il faudra certes l’Allemagne et la France, mais aussi, par exemple, un pays de chaque vague d’élargissement. C’est cette diversité qui reflète l’Union d’aujourd’hui.
Retrouvez l'entretien dans son intégralité ci-dessous.

Les jeunes Britanniques sont-ils aussi europhiles qu'on le dit ?
“Les Britanniques ont depuis le départ noué une relation contractuelle plus que sentimentale avec l’UE. Et cette vision pragmatique est largement diffusée dans la société”, relève Vivien Pertusot de l’Ifri.
Les jeunes Anglais sont aussi moins incités à partir à l’étranger, notamment du fait de leurs lacunes en langues. Dans le système éducatif britannique, l’encouragement à apprendre une seconde langue est souvent plus faible que la moyenne européenne, et l’apprentissage des langues y est globalement en déclin.
Lire l'article.Brexit : les leçons d'un cataclysme

Jour J-1 à Londres : Bruxelles retient son souffle
Un Brexit ouvrirait la voie à deux ans de tractations, minimum. Et en attendant ?« C'est le grand flou », commente Vivien Pertusot, de l'Institut français des relations internationales à Bruxelles. Les eurodéputés britanniques continueront de siéger et de voter sur tout, hormis sur les négociations les concernant. « Et le commissaire britannique Jonathan Hill, en charge des services financiers, pourrait garder son poste jusqu'aux élections de 2019... Ubuesque ! »

Brexit: ne craignons pas la contagion
Les voix se multiplient en France et à l’étranger pour exprimer la peur d’une contagion en cas de Brexit. Qui serait le prochain à prendre la poudre d’escampette ? Cette lecture ignore la réalité des débats nationaux sur l’Union et, plutôt que de songer à la crainte d’un effet domino, il faudrait accueillir l’effet de contagion de la critique de l’Union. C’est une opportunité à saisir tant l’Union européenne (UE) n’est pas débattue et les seuls arguments la concernant sont laissés à ses opposants.

Brexit : Le retrait de l’Union européenne se ferait pas à pas
La consultation historique de jeudi 23 juin dans le Royaume-Uni oblige l’Union européenne à se projeter dans l’hypothèse très plausible du départ d’un État, pour la première fois de son histoire. L’occasion de se réinventer ? « Si le Royaume-Uni sort, Bruxelles mettra en place une stratégie d’autodéfense. Il s’agit de ne pas être conciliant, d’imposer une ligne dure, afin d’éviter les contagions » explique Vivien Pertusot.
Lire l'article.
Brexit : panique dans le camp du « in »
Les derniers sondages ont eu l'effet d'une petite bombe dans la campagne du référendum sur le maintien du Royaume-Uni dans l'Union européenne. Depuis une semaine, la majorité des enquêtes donnent le camp pro-Brexit en tête, ce qui force ses adversaires à mettre les bouchées doubles dans une campagne qui peine à convaincre l'électorat. L'analyse de Philippe Moreau Defarges, chercheur à l'Institut français des relations internationales (IFRI) et professeur à l'Institut d'études politiques de Paris.

Et si la foudre tombait sur l’Europe?
Plus qu’une grosse semaine avant le vote crucial des Britanniques sur le maintien ou non de leur pays dans l’Union européenne. Vivien Pertusot est le responsable, à Bruxelles, de l’Institut français des relations internationales (Ifri). Un «no» à l’Europe ne l’étonnerait pas. Il marquerait le point de départ d’une longue période d’incertitude, pour l’UE.

Mise en place concrète du Brexit : un voyage en terra incognita
En cas de victoire du «Leave», dès l'annonce des résultats le 24 juin, le Royaume-Uni entre en «terra incognita». Comme l'explique Vivien Pertusot, responsable du bureau de l'Ifri à Bruxelles, «la seule chose que l'on sait de manière certaine, c'est que si le score est serré, il y a une période de six semaines pendant laquelle l'un des deux camps peut contester les résultats».

Mapping EU-China relations from the bottom up
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