Guerres et conflits armés
La géographie et les modalités des guerres et conflits armés évoluent au gré du système international. Si les guerres irrégulières et les conflits asymétriques perdurent, les guerres de haute intensité se multiplient tandis que les crises prennent de nouvelles formes sous l’effet des menaces hybrides.
Sujets liés
Au Proche-Orient, cette guerre qui ne veut pas finir
1/ A Gaza, la guerre jusqu’où ? 2/ Liban, vers un cadeau à Trump ? 3/ Le périlleux face-à-face Israël-Iran.
Retrouvez Le Club Le Figaro International présenté par Philippe Gélie entouré de Amélie Férey, Chercheuse au Centre des études de sécurité de l’Ifri et responsable du Laboratoire de recherche sur la défense (LRD), Nadjet Cherigui, Bernard Hourcade et Renaud Girard.
Guerre en Ukraine : "Les missiles à longue portée redeviennent un outil de compétition stratégique"
La maîtrise des frappes dans la profondeur est un impératif pour les guerres d’aujourd’hui et celles de demain, comme le soulignent les chercheurs Héloïse Fayet et Léo Péria-Peigné, de l’Ifri. Cela faisait des mois que les Ukrainiens attendaient cela. La Maison-Blanche les a enfin autorisés à utiliser un missile longue portée américain, l’ATACMS, pour frapper des positions en profondeur dans le territoire russe. Mais avec un bémol : cela devra se limiter, dans un premier temps, à la zone où l’armée ukrainienne a traversé la frontière, dans la région de Koursk. L’épisode vient rappeler que l’utilisation d’armes à longue portée est une clé du conflit pour les belligérants.
Et si on mettait vraiment les moyens ? Imaginer une défense à 3 ou 4% du PIB
Alors que le probable désengagement américain risque de forcer les pays européens à augmenter leurs budgets de défense, le Collimateur se demande à quoi ressemblerait une telle hausse, avec Élie Tenenbaum (Ifri) et Julien Malizard (Chaire Ecodef-IHEDN).
Scholz exhorte Poutine à négocier avec l'Ukraine lors de leur premier entretien depuis deux ans
Le chancelier allemand Olaf Scholz a eu vendredi 15 novembre un entretien téléphonique avec Vladimir Poutine, le premier depuis près de deux ans, au cours duquel il a exhorté le président russe à retirer ses troupes d'Ukraine et à négocier avec Kiev. Vladimir Poutine a lui réaffirmé que tout accord devrait refléter les « nouvelles réalités territoriales », selon le Kremlin qui a qualifié l’échange de « franc et détaillé ».
L’Otan à nouveau face à Trump : « L’Europe doit montrer ses muscles, elle a aussi des moyens de pression »
Si l'ombre d'un désengagement américain de l'OTAN plane depuis la seconde élection de Donald Trump, elle n'annonce pas pour autant une catastrophe pour les Européens. Lorsque Donald Trump est devenu président des États-Unis en 2016, les craintes d'une tragédie pour l'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord (OTAN) ont rapidement émergé.
Robots tueurs, essaims de drones armés… Le champ de bataille à l’heure de l’intelligence artificielle
Une nouvelle course à l’armement est engagée autour des armes autonomes (drones, chars ou robots sentinelles) capables de choisir des cibles et de tirer sans intervention humaine. Pour les industriels de la défense, la guerre en Ukraine sert de laboratoire pour tester ces nouvelles technologies.
Les hélicoptères ont-ils encore un avenir ?
Alors que les combats en Ukraine ont mis en évidence la vulnérabilité des hélicoptères dans les conflits de haute intensité, le Collimateur se penche sur les perspectives pour l’usage de ces équipements avec Isabelle Dufour (Eurocrise), émission coanimée avec Élie Tenenbaum.
Laure de Roucy-Rochegonde et la guerre à l'ère de l'intelligence artificielle
Laure de Roucy-Rochegonde est docteur en sciences politiques. Elle signe un ouvrage qui pose des questions vertigineuses ; « La guerre à l'ère de l'intelligence artificielle », ou comment les armes sont en train de devenir autonomes, ce qui pourrait avoir un impact majeur sur les conflits futurs.
La guerre à l'ère de l'intelligence artificielle, selon Laure de Roucy-Rochegonde
Les images du drone ayant identifié Yahya Sinouar le 16 octobre 2024 ont fait le tour du monde. Comment l'usage de nouvelles technologies à des fins bellicistes reconfigure-t-il le contrôle de la force, désormais réparti entre l'humain et l'IA ? Comment l'IA bouleverse le droit de la guerre ?
La guerre à l'ère de l'intelligence artificielle
Dans son récent ouvrage « La guerre à l'ère de l'intelligence artificielle » paru en octobre, Laure de Roucy-Rochegonde s'interroge sur la façon dont l'intelligence artificielle et les armes autonomes peuvent remettre en cause le contrôle humain, politique et juridique, de l'usage de la force.
Le risque d'un conflit de civilisation
Les inégalités et le changement climatique étaient les deux priorités affichées du Forum économique mondial, qui s’ouvre aujourd’hui à Davos. Le terrorisme international s’est brutalement invité dans les débats.
D-Day: une opération militaire de grande envergure et loin d'être gagnée d'avance
Retour sur le Débarquement de Normandie qui s'est déroulé le 6 juin 1944 et qui marque le début de la reconquête de l'Europe tombée sous le contrôle de l'Allemagne nazie, avec Tatiana Kastouéva-Jean, chercheur à l'IFRI, spécialiste de la Russie, François Durpaire, spécialiste des Etats-Unis, Philippe Gloaguen, fondateur de la collection Guide du Routard, et Jean Yves Le Naour, historien.
D-Day: Pourquoi on ne doit pas oublier le passé ?
Retour sur le Débarquement de Normandie qui s'est déroulé le 6 juin 1944 et qui marque le début de la reconquête de l'Europe tombée sous le contrôle de l'Allemagne nazie, avec Tatiana Kastouéva-Jean, chercheur à l'IFRI, spécialiste de la Russie, François Durpaire, spécialiste des Etats-Unis, Philippe Gloaguen, fondateur de la collection Guide du Routard, et Jean Yves Le Naour, historien.
Ukraine-Russie : Vers une vraie guerre ?
1989 : le mur de Berlin s'effondre. 1991 : le bloc soviétique se désagrège. L'Occident sourit devant le spectacle d'un tel triomphe : l'URSS a perdu la bataille ; sa force militaire, son économie, ses valeurs sont réduites à néant. En face, l'Amérique jubile et consolide son rôle de superpuissance. Un nouvel ordre mondial se dessine dans les esprits : on ne pense plus en mode bipolaire mais multipolaire ; on sonne l'heure de la mondialisation heureuse ; une ère démocratique s'ouvre. Fort de ces belles perspectives, la Conférence sur la sécurité et la coopération en Europe (CSCE) signe la charte de Paris le 21 novembre 1990. De quoi s'agit-il ? D'améliorer les liens Est-Ouest en attirant les ex-pays communistes. Les accords d'Helsinki (1975) avaient déjà amorcé un dialogue multilatéral ; la charte veut le renforcer en déployant des coopérations économique, militaire et humaine. La CSCE devient alors l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE).
Le 5 décembre 1994, les États-Unis, la Russie, l'Ukraine et le Royaume-Uni paraphent le mémorandum de Budapest : dans le cadre du traité sur la nonprolifération des armes nucléaires, l'Ukraine accepte de confier son arsenal à la Russie, qui le démantèlera ; en échange, Bill Clinton, Boris Eltsine et John Major s'engagent, devant le président ukrainien Leonid Koutchma, à respecter l'indépendance, la souveraineté et les frontières existantes de l'Ukraine (article 1).
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