Guerres et conflits armés
La géographie et les modalités des guerres et conflits armés évoluent au gré du système international. Si les guerres irrégulières et les conflits asymétriques perdurent, les guerres de haute intensité se multiplient tandis que les crises prennent de nouvelles formes sous l’effet des menaces hybrides.
Sujets liés


Une nouvelle course aux armements nucléaires s'amorce
Le nombre d'ogives nucléaires dans le monde, divisé par cinq depuis la fin de la Guerre froide, devrait repartir à la hausse dans les années qui viennent sous l'effet du développement de l'arsenal chinois, selon le Sipri, institut de référence sur les questions d'armements. Washington et Pékin consacrent de plus en plus d'argent à la modernisation de leur arsenal.

Hécatombe et manque d’armes sur le front : les Ukrainiens s’inquiètent
Les rangs de l’armée ukrainienne sont décimés par la puissance de feu très supérieure des forces armées russes.
Ukraine : entre deux paix ?
Nous sommes rentrés dans le monde de la guerre. Politique étrangère propose dans un premier dossier un faisceau d’analyses permettant de mieux comprendre les dynamiques militaires et politiques à l’œuvre dans une Europe qui se rêvait hier en paix perpétuelle. L’affrontement direct entre Kiev et Moscou oppose deux systèmes militaires et de défense aux logiques, aux forces, aux faiblesses dissymétriques, que nous découvrons aussi au fil du conflit.

La guerre en Ukraine pointe les faiblesses structurelles des armées et de l’industrie de l’armement
Le sujet des stocks de munitions et de pièces de rechange est un « point de difficulté », a reconnu au Sénat un responsable français.

« Le Donbass aujourd’hui, c’est la Somme en 1915 » : en Ukraine, la bataille des obus
Alors que le conflit est entré dans une phase plus statique, où chacun essaie d’infliger un maximum de dégâts à l’autre, l’artillerie joue un rôle central.

Aide militaire à l’Ukraine : 5 minutes pour comprendre la loi « Prêt-bail » réactivée par Biden
Renouvelant son soutien à l’Ukraine, le président américain peut, grâce à ce dispositif hérité de la Seconde Guerre mondiale, fournir rapidement une aide militaire à Kiev, tout en conservant une forme de neutralité dans le conflit. Explications.
Allemagne : de la repentance à la remilitarisation
Entre rappel honteux des atrocités commises et célébration heureuse de la fin du totalitarisme, la célébration du 8 mai 1945 rencontre forcément un écho contrasté et ambivalent en Allemagne. Dans un contexte de remilitarisation, quelle portée politique et symbolique donner à cette journée ?

La guerre en Ukraine met en lumière une technologie russe en piteux état
Le matériel russe récupéré par l'armée ukrainienne sur son sol révèle une technologie souvent défaillante, du matériel parfois bricolé et la présence de pièces occidentales malgré l'embargo. Les forces de Kiev récupèrent et réutilisent malgré tout ces armes de l'ennemi.
Les besoins en armes de l'Ukraine évoluent dans la guerre
Le Président américain Joe Biden a demandé cette semaine 33 milliards de dollars d'aides supplémentaires à l'Ukraine dont plus de 20 milliards en assistance militaire et en armements. L'aide militaire occidentale à l'attention de l'Ukraine grandit chaque jour avec des promesses de livraisons d'armes de plus en plus lourdes et sophistiquées.
La livraison d’armes lourdes à Kiev, un défi logistique en deux temps

"RDC, Centrafrique, Soudan : les limites de l'action onusienne"
Monusco, Monuc, Minurca, Minus, autant de programmes de maintien de la paix lancées sous l'égide des Nations Unies. Sur le terrain, les populations locales regardent avec ambivalence la présence des casques bleus. Quel bilan peut-on dresser de ces missions onusiennes ?

Guerres et lutte contre le terrorisme: le bilan d'Obama
Alors que son second mandat s’achève, et 15 ans après les attentats du 11 septembre 2001, regard sur la situation en Irak et en Syrie, alors que les menaces sur le sol américain sont une réalité de plus en plus prégnante.

Comment Vladimir Poutine est devenu le maître du jeu en Syrie
En un an d'interventions militaires aux côtés de Bachar el-Assad, la Russie a changé la donne en Syrie. Un engagement cynique, sans pitié, qui a profité de la passivité des Etats-Unis
Un an tout juste après leurs premiers bombardements aériens russes en Syrie, ce vendredi, les civils des quartiers est d'Alep mesurent au quotidien le soutien direct apporté par Vladimir Poutine à Bachar el-Assad. Aux innombrables barils artisanaux d'explosifs largués par les aéronefs du régime ont succédé des armes plus sophistiquées. Les missiles perforants capables de réduire un immeuble en tas de gravats pénètrent jusque dans les caves, où dorment les assiégés et où sont parfois installés des hôpitaux de fortune.
La première opération militaire d'envergure de la Russie, en dehors de sa périphérie, depuis le retrait des troupes soviétiques d'Afghanistan en 1989, a rebattu les cartes en Syrie. Avant le 30 septembre 2015, le régime de Bachar el-Assad accumulaient les revers militaires, notamment à Idlib et Palmyre et voyait les régions littorales menacées par un nouveau front.
"Assad avait lui-même reconnu qu'il manquait de ressources militaires, la Russie a sauvé le régime et permis d'en stabiliser les lignes. Toute la dynamique militaire du conflit a changé", rappelle le politologue Ziad Majed, spécialiste de la Syrie. Mieux: il lui a permis de repasser à l'offensive, même si les gains territoriaux, en comptant la reprise de Palmyre à Daech, restent minimes - 2% du territoire.
Intervention turque en Syrie : "Erdogan s'est rendu compte qu'il fallait combattre Daech "
Invité sur Europe 1, Dominique Moïsi, conseiller spécial à l'Ifri analyse les motifs de l'intervention au sol turque en Syrie lancée mercredi.

RDC : Monusco, "un enlisement exemplaire"'
Un rapport de l'Ifri dénonce l'impuissance et les échecs de la mission de l'ONU en République démocratique du Congo (RDC). Un bilan cinglant qui constitue "un risque politique majeur pour les Nations unies" alors que la MONUSCO va fêter ses 17 ans d'existence.

La MONUSCO tenterait de faire intervenir l'UA en RDC pour ne pas porter seule la responsabilité de son échec
Dans une note publiée par l’Institut Français des relations internationales (Ifri), le principal centre indépendant de recherche, d’information et de débat sur les grandes questions internationales, les chercheurs Marc-André Lagrange et Thierry Vircoulon, ont dressé un bilan sombre de la présence onusienne en RDC.

Grand entretien. Thierry Vircoulon : "La MONUSCO et les Nations unies sont discréditées en RDC"
Petit rappel des faits. Avec la résolution 1 279, le Conseil de sécurité de l’ONU établit le 30 novembre 1999 la Mission des Nations Unies (MONUC) avec le rôle de superviser l’application du cessez-le-feu de Lusaka. De 550 observateurs la mission, qui entre-temps changera de nom et d’objectifs comprend en 2016 plus 22 000 personnels en uniforme, ce qui en fait la mission de maintien de la paix la plus chère de l’histoire des Nations Unies. Qu’est-ce qui aujourd’hui justifie la présence en RDC d’une telle mission ?

"Hausse des dépenses militaires mondiales: «L’environnement stratégique est durablement déstabilisé»"
Les dépenses militaires mondiales repartent à la hausse en 2015. Elles ont augmenté après quatre années de recul, selon un rapport publié mardi par l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (Sipri). Ces dépenses se sont élevées à 1.676 milliard de dollars, soit une hausse de 1 % sur un an. Les Etats-Unis, la Chine et l’Arabie saoudite dépensent le plus, quand la France représente le septième budget.

De prochains attentats en Russie ? Ce n’est qu’une « question de temps »...
La présence de milliers de jihadistes russophones en Syrie et les conflits historiques entre Moscou et les entités autonomes du Caucase représentent une menace certaine pour le pays.

"Daech nie sciemment les lois de la guerre"
Comment la France, et ses armées, peut-elle riposter à un adversaire qui ne respecte aucune des lois de la guerre ? C'est toute la question…
Soutenez une recherche française indépendante
L'Ifri, fondation reconnue d'utilité publique, s'appuie en grande partie sur des donateurs privés – entreprises et particuliers – pour garantir sa pérennité et son indépendance intellectuelle. Par leur financement, les donateurs contribuent à maintenir la position de l’Institut parmi les principaux think tanks mondiaux. En bénéficiant d’un réseau et d’un savoir-faire reconnus à l’international, les donateurs affinent leur compréhension du risque géopolitique et ses conséquences sur la politique et l’économie mondiales. En 2024, l’Ifri accompagne plus de 70 entreprises et organisations françaises et étrangères.
