Sécurité - Défense
Sous l’effet de la compétition stratégique mondiale, les enjeux de sécurité et de défense sont marqués par le retour des guerres majeures et de la dissuasion nucléaire, la transformation du terrorisme et la course aux technologies militaires.
Sujets liés

2001-2025 : guerre globale contre le djihadisme

Malgré des moyens considérables dédiés à la guerre globale contre le terrorisme, la menace djihadiste n’a pas disparu.

Une production d’armes en rafale
Comment la guerre en Ukraine rebat-elle les cartes pour l'industrie de la défense ?
Avec
- Lucie Béraud-Sudreau Directrice du programme de recherche « Armement et dépenses militaires » au Stockholm International Peace Research Institute (SIPRI).
- Léo Péria-Peigné chercheur au Centre des études de sécurité de l’IFRI (Institut français des relations internationales)
Stocks militaires : une assurance-vie en haute intensité ?
La guerre en Ukraine rappelle la place de l’attrition d’un conflit en haute intensité à des armées européennes taillées au plus juste après trois décennies de réduction budgétaire. L’ensemble des forces européennes ont dû réduire leurs stocks au strict minimum. En conséquence, le soutien à l’Ukraine s’est traduit par d’importants prélèvements sur leurs capacités opérationnelles. Une quantité non négligeable de systèmes retirés du service a également été donnée, par manque d’épaisseur des parcs opérationnels.

Armement : les leçons de la guerre en Ukraine
Cela fait plus de neuf mois que la Russie a envahi l'Ukraine. Un conflit à haute intensité où plus de 60.000 obus ont été tirés en une seule journée au plus fort de la guerre. Quels sont les pays fournisseurs d'armes ? Que révèle ce conflit sur nos capacités d'armement et celles de nos voisins ?

Guerre en Ukraine : les canons livrés à Kiev par les pays occidentaux subissent une usure accélérée
Des centres de maintenance sont créés en Slovaquie ou en Pologne pour réparer les dommages causés à certaines unités par les missiles russes, mais surtout par les contraintes d’un conflit dit de « haute intensité ».
L’Iran au seuil de ses ambitions nucléaires
Téhéran a de nouveau progressé dans son programme nucléaire : la République islamique enrichit désormais de l’uranium à 60% dans un deuxième site, celui de Fordo, qui a la particularité d’être profondément enfoui sous terre. Cette accélération survient alors qu’il n’y a plus de négociations pour un nouvel accord nucléaire. Et alors que l’isolement de l’Iran s’accroît en raison de la répression du mouvement de contestation qui dure depuis le mois de septembre.

Quelle est la stratégie de la France ?
Avec Tara Varma, Elie Tenenbaum et Isabelle Dufour. En novembre, le président Macron a présenté la Revue nationale stratégique, document-cadre pour les armées françaises. Le Collimateur reçoit Elie Tenenbaum (IFRI),Tara Varma (ECFR) et Isabelle Dufour (Eurocrise) pour en examiner les objectifs et les limites. Voici un résumé de l'intervention d'Elie Tenenbaum.
Femme, vie, liberté : révolution à l’iranienne
480 morts et 16 800 arrestations en deux mois. Tandis que le slogan "Femmes, Vie, Liberté" résonne dans l'hémicycle à quelques jours de la journée internationale contre les violences faites aux femmes, Téhéran passe un nouveau cap vers l’arme nucléaire annonçant produire de l’uranium enrichi à 60 %.

Nucléaire iranien : Avec un uranium enrichi à 60 %, l'accord pourrait « être mort »
Le gendarme du nucléaire sermonne, l’Iran riposte. Ces derniers jours, la tension est montée d’un cran entre l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) et Téhéran. Face aux critiques sur « son manque de coopération », cette dernière a annoncé avoir commencé, ce mardi, la production d’uranium à 60 % et qu’elle allait limiter les visites des inspecteurs de l’agence onusienne sur son territoire. La décision del a République islamique inquiète la communauté internationale, qui n’a pas manqué de réagir. Mais alors qu’il fait face aux révoltes internes dues aux manifestations liées à la mort de Mahsa Amini, l’Iran semble déterminé à avancer sur le nucléaire. 20 Minutes fait le point avec Héloïse Fayet, chercheuse spécialiste des doctrines de prolifération nucléaire.

Avec la guerre en Ukraine, le retour à l’ambiguïté stratégique, principe indispensable de la doctrine nucléaire
Plonger l’ennemi dans l’incertitude sur ce que sont nos intentions ou ce que sera notre riposte : l’ambiguïté stratégique est une pratique très ancienne, déjà théorisée dans L’Art de la guerre, du Chinois Sun Tzu, au VIe siècle avant notre ère. Si cette notion n’est pas liée à la seule dissuasion nucléaire, elle y trouve néanmoins sa pleine dimension en raison des enjeux et des risques propres à l’arme atomique.
Vers un troisième âge de la menace nucléaire ?
La centrale nucléaire de Zaporijjia, occupée par les forces russes depuis mars 2022, est exposée à des bombardements réguliers depuis le début de la guerre en Ukraine. Entre samedi 19 et dimanche 20 novembre 2022, une dizaine de frappes ont ciblé les blocs énergétiques quatre et cinq et ont causé des dégâts près de bâtiments dits spéciales qui abritent des dépôts de combustibles frais et usés. Les deux belligérants s’accusent d’être à l’origine de ces tirs.
Armée et nation en Israël : pouvoir civil, pouvoir militaire
Cette "Note" vise à permettre une meilleure compréhension des liens tout à fait spécifiques existant entre la nation israélienne et son armée, dont l'évolution sera déterminante pour l'évolution du processus de paix
Les conséquences stratégiques et politiques des armes nouvelles
Si je voulais résumer les problèmes de l'armement, je dirais qu'ils sont caractérisés par deux phénomènes. L'un est leur accélération au cours des siècles. On peut, grosso modo, distinguer un certain nombre de périodes. Pendant la première, qui a duré des millénaires, la destruction de l'homme par l'homme était, si j'ose dire, individuelle, depuis l'époque de la hache en pierre taillée jusqu'au projectile plein de la Révolution, engin qui, lorsqu'il atteignait son but, détruisait un homme.
L'organisation de la sécurité et les progrès des armes nouvelles
II est facile de sentir que les armes nouvelles ont profondément bouleversé la tactique, de là la stratégie et de là l'équilibre politique des nations et des groupes de nations. Mais il est moins facile de se rendre compte avec netteté de la mesure de ce bouleversement et du sens dans lequel il se produit.
Une semaine après la mort d’Abdelmalek Droukdel, quelles conséquences pour AQMI?
Le chef d’al Qaida au Maghreb islamique, Abdelmalek Droukdel, a été tué jeudi 4 mai dans un raid de la force française Barkhane près de Tessalit, dans le nord du Mali.
«“Résilience”, vous avez dit “résilience”?» La tribune de Guillaume Lasconjarias
« En nommant cette opération “Résilience”, on donne en réalité un signal ambigu voire contradictoire »
Les bases militaires ultramarines françaises apparaissent vulnérables
Dans une étude inédite conduite pour les états-majors, l’Institut français des relations internationales appelle à un renforcement des forces de présence et de souveraineté. Des forces françaises sont déployées tout autour du globe, de la Guyane au canal du Mozambique, des Emirats arabes unis (EAU) à la Polynésie, et ces 10 000 militaires sont présentés comme les sentinelles des intérêts nationaux.
Défense : « Il n’existe pas d’alternative à la dissuasion nucléaire pour garantir une forme de stabilité stratégique sur le continent »
Tous les Etats, y compris dans le voisinage direct de l’Europe, ne partagent pas les principes d’un ordre international fondé sur le droit. Le 7 février le chef de l’Etat a rappelé l’importance de la dissuasion. Dans une tribune au « Monde », le spécialiste des questions stratégiques Corentin Brustlein de l’IFRI en explique les enjeux.
Le défi de la France face aux puissances nucléaires
Le 13 février 1960, la France a réalisé son premier essai nucléaire en Algérie. Soixante ans après, le pays fait partie des rares puissances nucléaires dans le monde. Ces dernières années, les tensions entre pays ont provoqué une course à l'armement nucléaire. Une situation qui ne laisse pas de marbre la France.

Dissuasion nucléaire : le discours de Macron embarrasse Bruxelles
Les discussions sur l’autonomie stratégique se heurtent aux divergences franco-allemandes quant à la place du nucléaire dans la sécurité de l’UE. Le discours d’Emmanuel Macron, qui a prôné, vendredi 7 février, une mobilisation des Européens pour la définition d’un « dialogue stratégique » incluant la dissuasion nucléaire et une réflexion sur la « dimension authentiquement européenne » des forces nucléaires de la France, n’a pas suscité d’engouement au siège des institutions de l’Union.
Vers une dissuasion nucléaire européenne ?
Emmanuel Macron s'est dit prêt, le 7 février 2020, à « associer » les pays européens qui le souhaitent aux exercices des forces françaises de dissuasion. À l'heure où certains États membres s'inquiètent d'un désengagement des États-Unis de la scène internationale, la position française était attendue. Le chef de l'État a insisté sur le rôle « dissuasif » des forces nucléaires tricolores dans une ère post-Brexit qui fait de la France la seule puissance européenne dotée de l'arme nucléaire.

La France précise son plan nucléaire
La France, seule puissance nucléaire de l'UE depuis le Brexit, devait dévoiler vendredi comment elle entend utiliser son arsenal atomique comme moyen de dissuasion.
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« Le sentiment d’urgence stratégique n’est pas ressenti de la même façon à Berlin »
Historien, Thomas Gomart est directeur de l’Institut français des relations internationales (Ifri). Il vient de publier une version actualisée et en édition poche, de L’affolement du monde (Tallandier/Texto) dans lequel il décrit les « dix enjeux géopolitiques » actuels. En 2017, il avait fait partie du comité de rédaction de la « Revue Stratégique » du ministère des Armées.
Lutte contre le terrorisme en Afrique : « La France et les Etats-Unis sont de moins en moins alignés »
Pour Elie Tenenbaum, chercheur à l’IFRI, Washington est moins préoccupé par la menace terroriste que par la présence de la Chine et de la Russie sur le continent.
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