
Dorothée SCHMID
Domaines d'expertise :
- Turquie, politique étrangère, questions sociales
- Politiques européennes en Afrique du Nord et au Moyen-Orient
- Economie politique de la région
Spécialiste des questions méditerranéennes et turques, Dorothée Schmid est diplômée de Science-Po Paris, titulaire d’un troisième cycle en économie appliquée et docteur en Sciences politiques de l'Université Paris-II Panthéon-Sorbonne. Elle a rejoint de l'Ifri en 2002 après avoir travaillé en tant qu'analyste risques pays pour la banque Crédit Agricole-Indosuez et effectué des missions de conseil auprès d'institutions publiques (Commission européenne, ministère français de l'Économie, ministère des Affaires étrangères), ainsi que d'ONG (Cités-Unies France) et d'entreprises privées.
Ses premiers travaux ont porté sur les politiques européennes et françaises en Méditerranée et au Moyen-Orient, la conditionnalité politique de l’aide économique et les processus de démocratisation, l’équilibre centre/périphérie dans les configurations institutionnelles du pouvoir. Elle a créé en 2008 le Programme Turquie contemporaine de l’Ifri afin de suivre les transformations du régime turc et le renforcement de sa politique étrangère dans le voisinage et au-delà. Ses recherches actuelles portent sur la dynamique des réformes politiques au Moyen-Orient, l'avenir des États rentiers, les réorganisations post-conflit et la lutte d'influence entre puissances de la région.
Pourquoi l’Empire ottoman a-t-il disparu ? Qu’est-ce que le kémalisme ? Pourquoi les Turcs ne reconnaissent-ils pas le génocide arménien ? Quelle est la place de l’islam dans la société ? Qu’appelle-t-on l’« État profond » ? Pourquoi Erdoğan est-il...
Que cherche l'Iran ? À garantir sa survie dans un environnement hostile ? À s'entourer d'acteurs régionaux sous influence ? L'Arabie Saoudite va-t-elle vraiment changer, ou se perdre dans son aventurisme extérieur ? Attisée par Washington, la rivalité régionale peut-elle dégénérer ?
Compte tenu de l'instabilité actuelle aux frontières de l'Europe et des incertitudes concernant le rôle international des Etats-Unis de Donald Trump, il est grand temps que la France et l'Allemagne mènent des initiatives communes en matière de politique étrangère, et relancent le tandem franco...
Les révolutions arabes ont frappé des États dysfonctionnels qui se maintenaient basés sur l’usage récurrent de la violence.
Les différends transatlantiques concernant le futur de l'accord sur le nucléaire iranien (ou le plan d'action global commun, Joint Comprehensive Plan of Action - JCPOA - en anglais) nuisent à un accord nucléaire que tous les partis, Etats-Unis mis à part, considèrent comme remplissant...
Dans la semaine qui avait suivi l’élection de Donald Trump, l’Ifri avait publié une étude destinée à identifier les probables changements de la politique étrangère des États-Unis. D’emblée, cette élection avait été présentée comme une bifurcation dans leur trajectoire avec des conséquences sur...
Les rapports de la Turquie avec son environnement moyen-oriental ont été profondément affectés par le conflit syrien, où Ankara est directement engagé. Mais les conséquences de ce conflit vont bien au-delà : elles pèsent sur la stabilité interne du pays, et sur les relations d’Ankara avec...
À la veille d’une importante échéance politique française, le groupe Avicenne a entrepris une réflexion sur le Maghreb et le Moyen-Orient en plein bouleversement et plus précisément sur la région qui, du Maroc à l’Iran en passant par la Syrie, est la plus affectée par les différentes...
L'actuelle campagne électorale en France a créé une situation inédite faite d’un mélange d’imprévisibilité et d’outrance sans vraiment tenir compte des ruptures intervenues en moins d’un an : Brexit, tentative de coup d’État en Turquie, élection de Donald Trump, reprise d’Alep par Bachar...
Quelle politique étrangère Donald Trump conduira-t-il ? Une semaine après l’élection présidentielle américaine, les chercheurs de l’Ifri se mobilisent pour répondre à cette question. L’étude regroupe 14 contributions et couvre un large spectre de sujets, de l’avenir des relations entre...
Depuis le début de la guerre en Ukraine, la Turquie tente de jouer le rôle de médiateur entre Kiev et Moscou. Pourquoi ?
Des millions de tonnes de blé ukrainien, destinées à nourrir une partie de l'Afrique, sont bloquées dans les ports du sud de l'Ukraine. Un point qui sera évoqué mercredi 8 juin par le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov. La Turquie, qui contrôle une partie de la mer Noire,...
La Turquie prépare une nouvelle intervention militaire contre les positions kurdes dans le Nord syrien. Son président souhaite contrôler une bande de 30 km de large au sud de sa frontière avec la Syrie.
Le président Erdogan profite d'un changement de géopolitique majeur en Europe, avec la demande d'adhésion de la Finlande et la Suède à l'Otan, pour tenter de faire avancer des dossiers au coeur des intérêts d'Ankara.
Direction la Turquie, qui a su se rendre diplomatiquement indispensable en jouant les médiateurs entre la Russie et l’Ukraine. Erdogan veut endosser une figure de faiseur de paix à l’international, tout en resserrant son étau sur ses opposants politiques.
Alors que le pays a organisé à deux reprises des négociations entre Kyiv et Moscou, quelle est la marge d’action du président Erdogan ? Son jeu d’équilibrisme peut-il durer ?
Après des années de politique étrangère abrasive tous azimuts, Ankara a changé son fusil d'épaule pour se réconcilier avec les Occidentaux et ses voisins. La Turquie est même le seul médiateur admis par Kiev et Moscou dans la guerre actuelle.
Depuis le début de la guerre en Ukraine, la Turquie a pris une place prépondérante dans les tentatives de résolution du conflit avec la Russie. Pour la chercheuse Dorothée Schmid, cette "hyperactivité diplomatique" est guidée aussi bien par les intérêts économiques turcs, que par un enjeu de...
La présidentielle de 2023 n’est pas étrangère au repositionnement géopolitique du président turc, Recep Tayyip Erdogan, qui se campe en médiateur dans le conflit en Ukraine. Mais la neutralité d’Ankara reste ambivalente, analyse Dorothée Schmid, spécialiste du monde méditerranéen, dans une...
Déjà vendus dans une dizaine de pays, ces petits fleurons de l’industrie militaire turque sont entrés au service de l’armée ukrainienne après un premier contrat passé avec Ankara en 2019.