Politique étrangère chinoise
China's foreign policy is asserting itself between growing tensions with liberal democracies and the commitment of the "Global South". The BRI is complemented by a "Global Development Initiative" whose contours are still unclear.
Les États-Unis face à la Chine, de Henry Kissinger à Donald Trump
Déjà illustré par le retournement diplomatique des années 1970, le débat stratégique américain sur la Chine est ancien. C’est dans les années 1990 qu’il prend toute son ampleur cependant : au lendemain de la chute de l’URSS et à la veille des bouleversements du 11 septembre 2001, alors que la puissance chinoise commence à s’envoler sur les terrains économiques et militaires, la communauté de politique étrangère américaine multiplie les analyses sur ce nouveau grand acteur des relations internationales.
La Chine en Asie : Quels objectifs sous Xi Jinping ?
La région Asie-Pacifique est plus que jamais prioritaire pour la politique étrangère chinoise. Il s’y concentre une somme d’intérêts économiques, énergétiques et de sécurité majeurs pour Pékin.
Soft power chinois en Afrique : Renforcer les intérêts de la Chine au nom de l'amitié sino-africaine
Bien que l’intérêt de la Chine pour l’Afrique ne soit pas récent, la présence chinoise sur le continent africain s’est considérablement renforcée depuis les années 2000, notamment sous l’effet de la politique d’internationalisation des entreprises (zouchuqu zhengce, going out policy), permettant a priori à la Chine d’y accroître son influence.
Asie-Pacifique : la priorité de la politique étrangère chinoise
La Chine est de plus en plus active dans la région Asie-Pacifique qui constitue le cœur de sa politique étrangère.
Chine/ASEAN : Une diplomatie tous azimuts rondement menée
Fondée sur une enquête de terrain auprès d'observateurs et responsables de l'ASEAN, cette étude met en évidence le changement fondamental intervenu ces dix dernières années dans les relations entre la Chine et l'ASEAN.
La Chine en Afrique : intérêts et pratiques. Essai d'analyse du mode de fonctionnement d'un système
En moins d’une quinzaine d’années, la Chine s’est élevée au rang de « puissance africaine » de premier rang en couvrant un large éventail de domaines : économiques, politiques, diplomatiques et militaires. Durant cette période, la Chine est devenue le second partenaire économique du continent africain (Afrique du nord incluse). Les voyages de dignitaires chinois en Afrique se sont multipliés, accompagnés de leurs lots de partenariats de développement, de signatures de contrats, dont certains ont impressionné par leur ampleur et leur nature.
Le "modèle chinois" : une chimère
En 2004, Joshua Cooper Ramo lance le "Beijing Consensus" [1], antidote au "Washington Consensus" des années 1990 qui prônait démocratie et néolibéralisme. Suivez l'exemple chinois (un régime autoritaire teinté d'économie de marché), déclare J.C. Ramo, et vous sortirez de la pauvreté. Le dit-consensus gagne peu à peu du terrain jusqu'au fond de l'Afrique. En revanche, les Chinois se montrent, à raison, fort discrets.
Retour à la stratégie du dialogue dans le détroit de Taiwan
Le 13 juin 2008, sous l"impulsion du nouveau président taiwanais Ma Ying-jeou, la Chine et Taiwan ont relancé le train des négociations en signant deux nouveaux accords. Premièrement, des vols réguliers de transport de passagers relieront huit aéroports de Taïwan à cinq aéroports du continent. Les premiers vols ont en effet été effectués le 4 juillet dernier. Deuxièmement, le nombre de touristes chinois autorisés à se rendre en groupe à Taiwan passera graduellement au niveau de 3000 personnes par jour. Ces deux nouveaux accords, qui amorcent la reprise des " liaisons directes " attendues par Pékin, ont étés signés dans le cadre du " consensus de 1992 " remis à l"honneur par les nouvelles autorités taiwanaises.
Un équilibre fragile : les relations sino-russes
Russie et Chine partagent des approches similaires sur plusieurs questions régionales et internationales, et la Chine est le principal client de Moscou en matière d’armements et d’énergie. Pourtant, Moscou s’inquiète d’une Chine en passe de devenir une nouvelle puissance globale, avec les conséquences imaginables sur la sécurité de la Russie et sa place dans le monde. L’avenir du partenariat Pékin-Moscou, qui dépend d’un équilibre fragile entre méfiances et convergences, reste incertain.
100 ans de Chine : de la révolte des Boxers au grand pas en avant vers l'intégration globale
1900, 2000 : deux dates clefs dans l’histoire de la Chine. 1900, c’est l’année de la révolte des Boxers et de la répression occidentale qui s’ensuit. 2000 voit au contraire la République populaire frapper à la porte de l’OMC et adopter une série de réformes économiques, juridiques et culturelles qui trouvent souvent leur inspiration en Occident. À bien des égards, pourtant, la Chine d’aujourd’hui a conservé la marque de celle de l’impératrice Cixi : le nationalisme chinois reste vif aussi bien dans les relations avec Taiwan que dans le reste de l’Asie ; et les élites comme la population restent partagées entre l’aspiration à la modernité et la peur de l’interdépendance induite par le processus mondial de globalisation. Mais l’avenir de la Chine est peut-être ailleurs : dans la participation à la constitution d’ensembles régionaux aux côtés de l’Europe ou de l’Amérique latine, plutôt que dans une course à la superpuissance avec les États-Unis qui semble déjà perdue.
Les États-Unis face à la Chine, de Henry Kissinger à Donald Trump
Déjà illustré par le retournement diplomatique des années 1970, le débat stratégique américain sur la Chine est ancien. C’est dans les années 1990 qu’il prend toute son ampleur cependant : au lendemain de la chute de l’URSS et à la veille des bouleversements du 11 septembre 2001, alors que la puissance chinoise commence à s’envoler sur les terrains économiques et militaires, la communauté de politique étrangère américaine multiplie les analyses sur ce nouveau grand acteur des relations internationales.
La Chine en Asie : Quels objectifs sous Xi Jinping ?
La région Asie-Pacifique est plus que jamais prioritaire pour la politique étrangère chinoise. Il s’y concentre une somme d’intérêts économiques, énergétiques et de sécurité majeurs pour Pékin.
Soft power chinois en Afrique : Renforcer les intérêts de la Chine au nom de l'amitié sino-africaine
Bien que l’intérêt de la Chine pour l’Afrique ne soit pas récent, la présence chinoise sur le continent africain s’est considérablement renforcée depuis les années 2000, notamment sous l’effet de la politique d’internationalisation des entreprises (zouchuqu zhengce, going out policy), permettant a priori à la Chine d’y accroître son influence.
Asie-Pacifique : la priorité de la politique étrangère chinoise
La Chine est de plus en plus active dans la région Asie-Pacifique qui constitue le cœur de sa politique étrangère.
Chine/ASEAN : Une diplomatie tous azimuts rondement menée
Fondée sur une enquête de terrain auprès d'observateurs et responsables de l'ASEAN, cette étude met en évidence le changement fondamental intervenu ces dix dernières années dans les relations entre la Chine et l'ASEAN.
La Chine en Afrique : intérêts et pratiques. Essai d'analyse du mode de fonctionnement d'un système
En moins d’une quinzaine d’années, la Chine s’est élevée au rang de « puissance africaine » de premier rang en couvrant un large éventail de domaines : économiques, politiques, diplomatiques et militaires. Durant cette période, la Chine est devenue le second partenaire économique du continent africain (Afrique du nord incluse). Les voyages de dignitaires chinois en Afrique se sont multipliés, accompagnés de leurs lots de partenariats de développement, de signatures de contrats, dont certains ont impressionné par leur ampleur et leur nature.
Le "modèle chinois" : une chimère
En 2004, Joshua Cooper Ramo lance le "Beijing Consensus" [1], antidote au "Washington Consensus" des années 1990 qui prônait démocratie et néolibéralisme. Suivez l'exemple chinois (un régime autoritaire teinté d'économie de marché), déclare J.C. Ramo, et vous sortirez de la pauvreté. Le dit-consensus gagne peu à peu du terrain jusqu'au fond de l'Afrique. En revanche, les Chinois se montrent, à raison, fort discrets.
Retour à la stratégie du dialogue dans le détroit de Taiwan
Le 13 juin 2008, sous l"impulsion du nouveau président taiwanais Ma Ying-jeou, la Chine et Taiwan ont relancé le train des négociations en signant deux nouveaux accords. Premièrement, des vols réguliers de transport de passagers relieront huit aéroports de Taïwan à cinq aéroports du continent. Les premiers vols ont en effet été effectués le 4 juillet dernier. Deuxièmement, le nombre de touristes chinois autorisés à se rendre en groupe à Taiwan passera graduellement au niveau de 3000 personnes par jour. Ces deux nouveaux accords, qui amorcent la reprise des " liaisons directes " attendues par Pékin, ont étés signés dans le cadre du " consensus de 1992 " remis à l"honneur par les nouvelles autorités taiwanaises.
Un équilibre fragile : les relations sino-russes
Russie et Chine partagent des approches similaires sur plusieurs questions régionales et internationales, et la Chine est le principal client de Moscou en matière d’armements et d’énergie. Pourtant, Moscou s’inquiète d’une Chine en passe de devenir une nouvelle puissance globale, avec les conséquences imaginables sur la sécurité de la Russie et sa place dans le monde. L’avenir du partenariat Pékin-Moscou, qui dépend d’un équilibre fragile entre méfiances et convergences, reste incertain.
100 ans de Chine : de la révolte des Boxers au grand pas en avant vers l'intégration globale
1900, 2000 : deux dates clefs dans l’histoire de la Chine. 1900, c’est l’année de la révolte des Boxers et de la répression occidentale qui s’ensuit. 2000 voit au contraire la République populaire frapper à la porte de l’OMC et adopter une série de réformes économiques, juridiques et culturelles qui trouvent souvent leur inspiration en Occident. À bien des égards, pourtant, la Chine d’aujourd’hui a conservé la marque de celle de l’impératrice Cixi : le nationalisme chinois reste vif aussi bien dans les relations avec Taiwan que dans le reste de l’Asie ; et les élites comme la population restent partagées entre l’aspiration à la modernité et la peur de l’interdépendance induite par le processus mondial de globalisation. Mais l’avenir de la Chine est peut-être ailleurs : dans la participation à la constitution d’ensembles régionaux aux côtés de l’Europe ou de l’Amérique latine, plutôt que dans une course à la superpuissance avec les États-Unis qui semble déjà perdue.
La Russie, hégémon indétrônable de l’Asie centrale ?
En 1991, l’effondrement de l’Union soviétique donne naissance en Asie centrale à cinq États indépendants : le Kirghizstan (31 août), l’Ouzbékistan (1er septembre), le Tadjikistan (9 septembre), le Turkménistan (27 octobre), et le Kazakhstan (16 décembre). Certains tentent de s’émanciper de la Russie, qui demeure la puissance incontournable dans la région. Sur quoi repose cette suprématie russe ? Est-elle concurrencée ?
L'agressivité chinoise monte à l'extérieur des frontières
La Chine vise à dominer en s'immisçant dans les institutions internationales et en attaquant le multilatéralisme pour affaiblir l'Occident. La réponse des Européens reste à définir.
La Chine dépense sans compter pour moderniser l'Armée populaire de libération
Avec le deuxième budget militaire du monde, la Chine a depuis cinq ans quitté ses positions défensives pour forger une armée capable de se déployer à l'extérieur, avec l'espoir d'une réunification de Taïwan. Pékin n'a pas encore rattrapé Washington, mais certains développements, notamment dans le balistique ou le spatial, affolent le Pentagone.
Taïwan-Chine, à l’aube d’un conflit majeur
Alors que la guerre menée en Ukraine par la Russie est dans tous les esprits, un autre conflit potentiel pointe le bout de son nez : celui qui pourrait se dérouler à Taïwan, avec la Chine dans le rôle de l’envahisseur.
Pékin fait cap sur le Pacifique
Fin mai, le ministre des Affaires étrangères chinois a mené une grande tournée diplomatique dans huit pays du Pacifique insulaire. Le point d’orgue de l’accélération de la stratégie de politique étrangère chinoise dans la région. Si tout ne s’est pas passé comme Pékin l’avait prévu, cette visite a largement rebattu les cartes de la géopolitique.
Taïwan, un enjeu stratégique de premier ordre
Double émission de Géopolitique le débat consacrée à Taiwan. En Asie sans doute plus qu’ailleurs, le destin de l’Ukraine est vu comme celui qui pourrait advenir à Taïwan.
Chine - Etats-Unis : comment Pékin prépare la bataille du Pacifique
Pékin, qui vient de conclure un accord de sécurité avec les Iles Salomon, avance ses pions dans la région. Et rêve d'étendre son réseau de bases militaires.
L'Amérique latine, un continent sous influence états-unienne qui aiguise l'appétit de Pékin
Des élections ont lieu ces temps-ci dans un certain nombre de pays d'Amérique latine. Il est frappant de constater le contraste qui existe sur ce continent entre des gouvernements d'extrême gauche (Vénézuela de Maduro) et d'extrême droite avec le Brésil de Bolsonaro, mais aussi le Chili, où un candidat émule de Pinochet est présent au second tour de la présidentielle qui aura lieu le 19 décembre.
En prêtant à l'Afrique, la Chine s'est constitué "une clientèle politique"
Entretien. Dimanche 28 novembre se tient à Dakar le Forum sur la coopération sino-africaine. Pour la Chine comme pour les pays africains, l'enjeu est de retravailler une relation aux interêts divergents et complémentaires, qui tend à s'essoufler. Thierry Vircoulon, Coordinateur de l'Observatoire de l'Afrique centrale et australe de l'Institut Français des Relations Internationales (IFRI), répond à nos questions.
À Taïwan, l’angoisse de l’invasion
Le régime de Pékin multiplie les menaces d’annexion de l’île. Une posture agressive qui augmente les crispations avec les États-Unis.
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