Énergie - Climat
Face à l’urgence climatique et aux confrontations géopolitiques, comment concilier sécurité d’approvisionnement, compétitivité, accessibilité, décarbonation et acceptabilité ? Quelles politiques pour y répondre ?
Sujets liés

La mer Caspienne, pôle énergétique émergent : Opportunités et limites

La présente note analyse les perspectives d’évolution de la région de la mer Caspienne et de ses acteurs clés, à l’exception de la Russie et de l’Iran, en un pôle énergétique majeur répondant aux besoins de l’Union européenne (UE).
La Norvège, pôle de décarbonation de l’Union européenne
L’Union européenne s’est engagée à atteindre la neutralité climatique d’ici 2050, échéance à laquelle la Norvège entend également devenir une société « zéro émission ».

Pourquoi la situation est explosive en Méditerranée orientale
Il y a de l'eau dans le gaz en Méditerranée orientale. Depuis le 10 août, le navire d’exploration pétrolière turc "Oruç Reis", escorté de plusieurs bâtiments militaires, navigue au sud de l’île grecque de Kastellorizo, dans une zone économique exclusive (ZEE) revendiquée par la Grèce.

Comment le Royaume-Uni est sorti du charbon en dix ans
En un temps record, le Royaume-Uni est parvenu à se passer de charbon pour produire son électricité. Une transition énergétique permise par une politique ambitieuse et une géographie propice à l’éolien, mais aussi par le recours au gaz et par une dépendance accrue aux importations d’électricité et de biens, ce qui pèse sur son empreinte écologique.
QF scales up mission to expand Qatar’s solar energy vision
Governments across the globe are increasingly focusing on the benefits of sustainable energy and Qatar is no different. As part of its national vision, the country is working to create harmony between environmental protection and economic growth.

Cinq minutes pour comprendre les pertes abyssales des compagnies pétrolières
Total, Schell, Eni… Les géants du pétrole ont enregistré des résultats catastrophiques au deuxième trimestre. Une chute due à la pandémie de Covid-19 et à la guerre des prix.
Russie : les patrons de l’énergie face aux sanctions occidentales
Alors que l’UE et les Etats du G7 ont mis en œuvre des sanctions sans précédentes et coordonnées contre la Russie suite à son invasion en Ukraine, l’Ifri vous propose de relire cette note de Régis Gente sur les impacts des sanctions occidentales de 2014 sur certains oligarques russes actifs dans le secteur de l’énergie.

L’Europe prise en étau dans la bataille du gaz entre la Russie et les Etats-Unis
Les États-Unis pourraient voter un nouveau volet de sanctions contre le gazoduc Nord Stream 2 construit sous la mer Baltique, ce qui porterait un coup fatal au projet.
Bioénergies : quelle contribution à l’objectif européen de neutralité climatique ?
Les bioénergies ont procuré en 2018 environ 8 % de toute l’énergie finale consommée dans les 27 pays de l’Union européenne (UE) ; elles représentent 57 % des énergies renouvelables.

Le gazoduc Nord Stream compromis par les sanctions américaines
Le Sénat des Etats-Unis veut durcir le régime de sanctions pour empêcher l'achèvement du pipeline qui doit acheminer le gaz russe vers l'Allemagne en passant sous la mer Baltique. La tension monte entre Washington et l'Europe qui menace de sanctions en représailles.
Énergie renouvelable : l'Afrique et le défi du solaire
Investissements massifs et stabilité des États sont les conditions qui se posent à l'expansion de l'énergie solaire sur le continent, dont la population pourrait doubler d'ici à 2050.
L'énergie et l'économie mondiale
Après le quadruplement des prix du pétrole en 1973, les pays industrialisés avaient réussi à rééquilibrer leur balance des paiements courants grâce notamment à une baisse des prix réels du pétrole. Mais les déficits massifs de la balance des paiements courants que connaissent aujourd'hui, à la suite des nouvelles hausses décidées par l'OPEP, les pays importateurs de pétrole, risquent de se révéler plus persistants.
Le jour où : 12 décembre 2015, ratification de l'accord COP21 sur le climat
Avec un fait d'actualité pour point de départ, "Le jour où" revient dans les coulisses d'un évènement marquant à travers des images d'archives et le témoignage, en plateau, d'un acteur majeur de l'époque ou d'un spécialiste.

La stratégie énergétique de Trump se heurte au pragmatisme
Donald Trump s’est exprimé à plusieurs reprises sur les thématiques énergétiques lors de sa campagne. Relancer l’industrie charbonnière a été au centre de son plan énergétique pour l’Amérique, tout comme le gaz et le pétrole qu’il a opposés aux énergies renouvelables jugés bien trop chères. Un discours qui a fait mouche auprès d’une partie de l’électorat mais qui devrait rapidement se heurter au principe de réalité.

Trump versus COP22 : l’avenir des énergies vertes en question
Après les promesses de Trump de relancer l'industrie du charbon, quel avenir pour les énergies vertes ? A quel point, et à quelles conditions Donald Trump pourra-t-il détricoter l'accord de Paris sur le Climat ? Le marché du photovoltaïque, de l'éolien vont-ils directement pâtir de cette élection ?

Russie. Guerre de l’information et contre-progagande
Depuis une décennie, la Russie a fait de l’information un instrument stratégique de sa politique étrangère. Elle a mis en place un puissant réseau officiel de médias. Pour contrer cette machine dite de "désinformation", des initiatives se développent dans l'Europe qui s'oppose à l'autoritarisme du Kremlin.
Et la lumière fut
Plus d’un milliard d’humains sont aujourd’hui privés d’électricité. Or l’accès à l’énergie est un moteur de développement. C’est pourquoi les Nations unies ont fait de l’électrification universelle une grande cause planétaire. En attendant, dans les pays du Sud, on innove pour s’alimenter en courant régulier.

On a très peu de visibilité sur le programme énergétique de Donald Trump
On sait que Donald Trump est pro-pétrole et pro-charbon et qu’il veut dénoncer l’Accord de Paris pour le climat. Mais de nombreuses inconnues demeurent quant à son programme énergétique pour les États-Unis, souligne Marie-Claire Aoun, directrice du Centre Énergie de l’IFRI, interrogée par le BIP.
Quelle politique énergétique peut-on attendre de Donald Trump qui succédera en janvier à Barack Obama à la présidence des États-Unis ?
Donald Trump a annoncé énormément de choses, notamment sur l'énergie, pas toujours cohérentes. On a peu de visibilité sur son programme, alors qu'Hillary Clinton aurait largement été dans la continuité d'Obama. On a beaucoup de mal à voir ce qu'il va mettre en place et à analyser les conséquences de son élection. Mais si l'on suit les signaux qu'il a donnés pendant sa campagne, ce n'est pas de bon augure pour la COP22. La principale « victime » de ce changement, ce sera l'environnement qui ne sera plus une priorité. ll va peut-être chercher à en faire un symbole avec le retrait des États-Unis de l'Accord de Paris. Au plan domestique, Obama, surtout pendant son dernier mandat, avait pris des mesures de réduction des émissions de CO2. Trump a annoncé qu'il allait détricoter tout cela mais, dans les faits, la politique environnementale américaine est menée bien plus au niveau des États qu'au niveau fédéral. Au plan fédéral, la grande mesure a été la prolongation en 2016 pour cinq ans du crédit d'impôt sur l'investissement dans le solaire et l'éolien.
L'Accord de Paris pour le climat, signé fin 2015 à la COP21, est entré en vigueur le 4 novembre. Quelles seraient les conséquences du retrait des États-Unis ?
L'article 28 de l'accord prévoit que le retrait n'est possible qu'après quatre ans en tout. Donald Trump ne pourra donc en sortir qu'en 2020, presque à la fin de son mandat. ll a déjà dit que les États-Unis ne participeraient plus aux financements climatiques. L'accord n'a été possible qu'avec le soutien des États-Unis et de la Chine. C'était plus un accord politique censé donner le signal pour que les investissements bas-carbone suivent. Si l'on perd le leadership américain, on risque de perdre cette impulsion politique et cela remet beaucoup de choses en question. ll va falloir trouver un nouveau leader. Les regards se tournent vers la Chine.
Donald Trump veut supprimer l'Agence de protection de l'environnement (EPA) et le Clean Power Plan en faveur d'une électricité décarbonée. Quelles seraient les conséquences ?
L'EPA est I'organisme de contrôle de la politique climatique au niveau fédéral. Sachant qu'il n'y aura plus de contre-pouvoir au Congrès, à majorité républicaine, Donald Trump va clairement essayer de déssaisir l'agence de ses prérogatives. ll va aussi essayer de détricoter le Clean Power Plan, déjà très mal en point. Mais l'analyse de l'IFRI a montré qu'il fallait plutôt voir ce programme comme venant confirmer la tendance de transition énergétique, qui est déjà là. C'était surtout censé apporter plus de stabilité réglementaire pour les acteurs.
Le président élu peut-il relancer le charbon, comme il l'a promis, alors que le gaz et les énergies renouvelables ont beaucoup progressé aux États-Unis ces dernières années ?
On ne s'attend pas a un virage complet en faveur du charbon parce que les fondamentaux économiques d'aujourd'hui penchent plus en faveur de la transition énergétique qu'il y a quelques années. Les politiques de transition énergétique mises en place aux États-Unis dernièrement s'appuyaient beaucoup sur les fondamentaux du marché qui ne vont pas changer. Or la politique de sortie progressive du charbon est liée au fait que le charbon a perdu en compétitivité face au gaz naturel, grâce au développement des gaz de schiste. Il y aura donc peut-être moins d'obligations au niveau politique mais, dans le fond, le système énergétique américain s'est déjà transformé, avec plus de gaz et plus de renouvelables, parce que les renouvelables sont devenues plus compétitives. De grandes entreprises américaines fleurissent dans le secteur et créent des emplois. La dynamique du marché est favorable aux renouvelables. Trump est pro-fossiles, pro-charbon. ll dit qu'il va de nouveau créer des emplois, mais l'industrie des renouvelables, en particulier le solaire, crée énormément d'emplois aux États-Unis, peut-être même plus que le charbon. Donald Trump a un discours un peu contradictoire sur les renouvelables : à la fois, il voit dans les ENR un outil de promotion de l'indépendance énergétique et une source d'emploi et, de l'autre côté, il veut supprimer les subventions. Mais il pourrait ne plus mettre en place des mesures de l'EPA, par exemple, et ce serait à chaque État de décider de sa politique environnementale, de ses subventions.
Donald Trump veut augmenter la production de pétrole des États-Unis. Que peut-il faire ?
Donald Trump a très peu de marge de manœuvre dans le pétrole. C'est un marché international. Il n'aura aucun impact sur les prix car ce sont les cours du brut qui décident comment les producteurs de schistes vont exploiter leurs ressources. Je vois peu d'impact direct. En revanche, il pourrait renoncer à l'accord de mars dernier avec le Canada sur la réduction des émissions de méthane de l'industrie pétrolière et gazière. Des grands projets d'infrastructure, comme le pipeline transfrontalier Keystone XL, avec le Canada aussi, vont clairement revenir. Dans les faits, le secteur du pétrole et du gaz est déjà dans une position très favorable par rapport au secteur charbonnier. Trump veut favoriser la production par le biais de réduction d'impôts, mais s'il prend des mesures de soutien beaucoup plus agressives pour augmenter la production de pétrole de schiste, les cours vont baisser. La dynamique est très internationale. Les États-Unis ont très peu de marge de manœuvre pour faire remonter les prix, au contraire.
Drump va-t-il révoquer l'accord nucléaire avec l'Iran, comme il l'a promis ?
Il me semble tout à fait possible qu'il dénonce l'accord nucléaire avec l'Iran. Mais, encore une fois, on a très peu de visibilité car il a eu un discours très peu cohérent, vu de l'extérieur, sur l'Iran, sur l'OPEP. ll avait un discours très anti-OPEP et très vigoureux à l'égard de l'Arabie saoudite, mais, de l'autre côté, son expert pétrole a demandé à la Russie et à l'OPEP de s'entendre pour baisser la production. Remettre en cause l'accord avec l'Iran aurait un impact sur ses relations avec la Russie et avec l'Arabie saoudite, ainsi que sur la situation au Moyen-Orient. L'élection de Donald Trump est une nouvelle donne dans les relations internationales et dans la politique américaine de ces dernières années par rapport à la Russie, à l'Iran, à l'Arabie saoudite, à la Syrie...

Un an après la COP21, la "COP de l'action" s'ouvre à Marrakech
La COP22 débute aujourd’hui à Marrakech, trois jours après l’entrée en vigueur de l’Accord de Paris. Cette nouvelle Conférence Climat se tiendra jusqu’au 18 novembre. Quels en sont les principaux enjeux ?
Dossier COP22 - Mobilisation en faveur de l’énergie africaine de demain
Cet article revient sur la constitution de l'Initiative africaine pour les énergies renouvelables (IAER), face à l'enjeu de l'électrification en Afrique.

La COP22, une COP africaine
Le coup d'envoi de la COP22 a eu lieu à Marrakech ce lundi 7 novembre 2016. Où en est le combat contre le réchauffement climatique, un an après la signature de l'Accord de Paris, dans lequel 195 pays se sont engagés à tout mettre en oeuvre pour ne pas aller au-delà de 2° C de réchauffement d'ici la fin du siècle ? Quelle sera la place de l'Afrique dans les négociations ? Pour en parler, Florence Morice reçoit Carole Mathieu, chercheuse au centre énergie de l'Institut français des relations internationales (IFRI).

COP22 à Marrakech: faites chauffer la finance verte!
A Marrakech, les négociateurs de la COP22 pousseront (probablement) un soupir de soulagement demain. Ce 8 novembre, ils espèrent recevoir la confirmation que Donald Trump ne sera pas le prochain président des Etats-Unis : le candidat républicain voulait revenir sur la ratification du fameux accord de Paris, signé, de haute lutte, il y a un an tout juste dans l’euphorie de la COP21 par 175 pays. Ce traité international engage le monde à maintenir le réchauffement de la planète « bien en deçà de 2 degrés » d’ici à 2100. Ratifié par la majorité qualifiée des pays (voir graphique), le texte est entré en vigueur dès le 4 novembre. Deux à quatre ans plus tôt que prévu. Même l’eurodéputé Vert José Bové en convient : « La COP21 a eu un impact important. La ratification dix mois après, c’est exceptionnel. Pour Kyoto, il a fallu attendre sept ans. Grâce à la COP, le climat est désormais au centre du débat. ».
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