Reconnaissance de la Palestine : le très politique revirement d’Emmanuel Macron
Face à l’opinion publique et au génocide en cours à Gaza, le président se résout à prendre cette décision symbolique. À rebours de ses propres positions et de celles de ses ministres successifs.
Reconnaissance de l'État palestinien : vrai changement ou pur symbole ?
Emmanuel Macron franchit le Rubicon. Après plusieurs mois d'hésitations et de tractations, le président de la République va officiellement reconnaître, ce lundi 22 septembre, l'État palestinien lors de l'Assemblée générale de l'ONU à New York. Une décision avant tout symbolique, mais pouvant enclencher une dynamique diplomatique sur le long terme.
Palestine : l'échec diplomatique de Netanyahu
Au lendemain du 7 octobre, le soutien occidental semblait indéfectible. Aujourd'hui, le rapport de force tend à s'inverser. Le Royaume Uni, le Canada, l’Australie, et la France reconnaissent l’Etat Palestinien à l'Assemblée générale de l'ONU. Que change cette pression diplomatique ? Désormais isolé, quelles pourraient-être les mesures de rétorsion de Netanyahu ?
Trump à l’ONU : le dérèglement international
Le 23 septembre, Donald Trump prendra la parole à la tribune de l’Assemblée générale des Nations Unies à New York. Sur fond des débats autour de la reconnaissance de l’État de Palestine, renforcera-t-il la rupture entre Washington et l'organisation, régulièrement prise pour cible ?
Gaza : vers la reconnaissance d'un génocide?
Une commission d'enquête mandatée par l'ONU a accusé Israël de commettre un génocide dans la bande de Gaza. Comment passe-t-on du travail d'enquête sur le terrain à la reconnaissance d'un génocide. Quelles conséquences si l'on utilise ce terme avant sa validation par la justice internationale ?
Reconnaissance de l'Etat de Palestine : à quoi va servir la conférence à l'ONU présidée par la France et l'Arabie saoudite
Ce rendez-vous entend redonner du poids à la solution à deux Etats, avant un sommet à plus haut niveau en septembre. Israël et les Etats-Unis ont rejeté l'initiative et ne seront pas représentés.
Trump, Poutine, Netanyahou… : la raison du plus fort est toujours la meilleure ?
Donald Trump, Benyamin Nétanyahou, Vladimir Poutine : ces hommes forts défient le système international et les règles qui ont été érigées après la Seconde Guerre mondiale. Assiste-t-on ces dernières années au retour de la force ? Qui est responsable ? Est-ce la fin du multilatéralisme ?
« La stratégie de dissuasion iranienne a échoué à prévenir une offensive »
Si les destructions occasionnées par les frappes américaines et israéliennes ralentiront sans doute le programme nucléaire iranien, il n’est cependant pas anéanti, estime, dans une tribune au « Monde », Héloïse Fayet. Elle évalue les options qui s’offrent désormais à Téhéran, mais aussi les conséquences mondiales en matière de prolifération nucléaire.
Libre-échange, climat, OMS… Face aux frasques de Trump, la Chine de Xi joue les bons élèves
Avec sa politique étrangère disruptive, Donald Trump bat en brèche les coopérations internationales établies. Une opportunité pour la Chine, qui cherche à s'affirmer comme un acteur responsable et une figure de stabilité.
Quel équilibre entre développement durable et sécurité énergétique ?
Pour combattre le changement climatique et trouver de nouvelles formes de coopération énergétique plus durable pour la planète, le gouvernement fédéral a mis en place une stratégie de diplomatie climatique qui regroupe ses actions de collaboration avec les pays partenaires.
« Même après Trump, les Etats-Unis ne réinvestiront pas dans la sécurité de l’Europe »
Pour Thomas Gomart, le directeur de l’IFRI, avec le Brexit, la légitimité de la France, seule puissance nucléaire membre de l’Union européenne, va être renforcée au sein du Conseil de sécurité des Nations unies. Historien des relations internationales, spécialiste de la Russie et de l’espace postsoviétique, Thomas Gomart est le directeur de l’Institut français des relations internationales (IFRI), à Paris. Avec Thierry de Montbrial, il a récemment publié : Notre intérêt national, quelle politique étrangère pour la France ? (Odile Jacob, 336 pages, 24,90 €).
Que fait (vraiment) l’ONU pour la paix ?
À la veille de la 72ème Assemblée générale de l'ONU qui s'ouvrira le 18 septembre prochain, nous questionnons le rôle de l'ONU ainsi que sa capacité à maintenir la paix dans le monde.
La Centrafrique n'a plus les moyens de s'en sortir
Trois ans et demi après l'opération Sangaris et l'intervention de troupes françaises, des groupes armés défient la mission de paix de l'Onu. La moitié du pays reste livrée au chaos.
RD Congo : bilan mitigé pour l’ONU, qui réduit le nombre de ses casques bleus
Le Conseil de sécurité de l'ONU a décidé vendredi de revoir à la baisse les effectifs militaires de la mission de maintien de la paix en RD Congo, alors que son bilan, tant politique que militaire, est plutôt mitigé.
« La menace djihadiste à l’est de la RDC est une pure invention »
Thierry Vircoulon déconstruit le mythe d’un mouvement djihadiste dans la région du Nord-Kivu, thèse « inventée » et exploitée par Kinshasa. A l’est de la République démocratique du Congo (RDC), dans la ville de Beni et ses environs, les massacres se poursuivent malgré la présence des casques bleus. Tout a démarré en 2010 avec des enlèvements qui se sont transformés en tueries quatre ans plus tard. Plus de mille personnes ont perdu la vie, selon la société civile, égorgées le plus souvent, parfois tuées par balles.
“En presque six ans de guerre en Syrie, la Russie a toujours soufflé le chaud et le froid”
Après six veto, Moscou a voté lundi 19 décembre la résolution du Conseil de sécurité permettant l’envoi d’observateurs à Alep. Les “surprises” font partie de la stratégie russe, explique Julien Nocetti, chercheur au Centre Russie/NEI de l'Ifri.
Alep : Pourquoi la Russie a finalement accepté la résolution de l’ONU ?
Un non ferme, qui s’est finalement transformé en oui. La Russie, qui soutient le régime du président syrien Bachar al-Assad, a finalement voté la résolution de l’ONU ce lundi, visant à déployer des observateurs onusiens à Alep pour y superviser les évacuations et évaluer la situation des civils. Elle avait annoncé dans un premier temps son intention d’y opposer son véto. 20 minutes analyse ce revirement.La Russie avait menacé d’y opposer son veto. « Nous ne pouvons laisser voter ce texte car c’est un désastre », a ainsi déclaré, dimanche, Vitali Tchourkine, l’ambassadeur russe à l’Onu. Il a estimé le plan français « impraticable et dangereux ». « Nous n’avons pas en soi de problème avec quelque sorte de supervision que ce soit », a-t-il déclaré. « Mais l’idée qu’on devrait leur demander [aux observateurs] de parcourir les ruines d’Alep-est sans préparation adéquate et sans informer quiconque de ce qui est en train de se passer équivaudrait à une catastrophe », a-t-il estimé.
"RDC, Centrafrique, Soudan : les limites de l'action onusienne"
Monusco, Monuc, Minurca, Minus, autant de programmes de maintien de la paix lancées sous l'égide des Nations Unies. Sur le terrain, les populations locales regardent avec ambivalence la présence des casques bleus. Quel bilan peut-on dresser de ces missions onusiennes ?
Et la lumière fut
Plus d’un milliard d’humains sont aujourd’hui privés d’électricité. Or l’accès à l’énergie est un moteur de développement. C’est pourquoi les Nations unies ont fait de l’électrification universelle une grande cause planétaire. En attendant, dans les pays du Sud, on innove pour s’alimenter en courant régulier.
"Ban Ki-moon a fait ce qu'il a pu" à la tête de l'ONU
Alors que le Portugais Antonio Guterres est en passe d'être élu pour lui succéder, quel bilan de l'action de Ban Ki-moon à la tête de l'ONU depuis 10 ans ? Selon Philippe Moreau-Defarges, "Ban Ki-moon a fait ce qu'il a pu", en fonction d'une marge de manœuvre limitée à ce poste.
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