Organisations internationales et multilatéralisme
La rhétorique sur la crise du multilatéralisme est fréquente. Les organisations internationales (ONU, OMC, etc.) n'en demeurent pas moins importantes, tandis que d'autres forums (G20, BRICS, etc.) s'affirment.
Sujets liés
Le sommet de l'Otan dominé par les questions de dépenses
Le sommet de l'Otan de La Haye s'ouvre ce mardi en présence de Donald Trump. La question des dépenses de défense devrait dominer les débats, les Européens s'étant engagés à fournir un effort supplémentaire comme demandé par le président américain et le secrétaire général de l'Alliance atlantique.
Sommet de l'Otan : augmenter les dépenses de défense, comme l'exige Donald Trump, un défi pour les Européens face à la menace russe
Le président américain attend des Etats membres qu'ils relèvent leurs dépenses de défense à hauteur de 5% de leur produit intérieur brut. Mais cet objectif, fixé afin de mieux assurer la sécurité de l'Alliance atlantique, notamment face à la Russie, paraît difficile à atteindre.
Le monde est-il prêt pour la prochaine pandémie ?
Dans ce nouvel épisode du podcast « Le monde selon l'Ifri », Marc Hecker, directeur exécutif de l'Ifri, accueille Michel Kazatchkine, conseiller spécial du Bureau de l'Organisation mondiale de la santé pour l'Europe, pour une évaluation de la préparation et de la réponse aux pandémies post-Covid-19, en soulignant notamment l'inégalité d'accès aux vaccins et ses conséquences géopolitiques.
Donald Trump à la Maison Blanche : cent jours d'«America First», un premier bilan
Quels sont les impacts des 100 premiers jours de Donald Trump sur l'Afrique et quelles sont les perspectives pour le continent ? RFI fait un état des lieux, avec Alain Antil, directeur du Centre Afrique subsaharienne de l'Ifri.
Donald Trump et le brouillard de la guerre commerciale
Dans ce nouvel épisode du podcast Le monde selon l’Ifri, Marc Hecker, directeur adjoint de l’Institut français des relations internationales, s’entretient avec Sébastien Jean, directeur de l’Initiative géoéconomie et géofinance de l’Ifri et professeur au CNAM. Ensemble, ils explorent les tensions géopolitiques croissantes et leur impact sur le commerce international, dans le contexte de la présidence de Donald Trump et de ses répercussions mondiales.
L'Europe face à Trump : quel sursaut stratégique ?
En marge de la conférence « L'Europe de l'après-guerre : quelle architecture de sécurité dans un nouveau cadre transatlantique ? » organisée à l'Ifri, en partenariat avec la Fondation Friedrich Naumann, le 14 avril 2025, l'Ifri a interviewé Michael LINK, Ministre adjoint chargé de l'Europe (2012-2013), Coordinateur transatlantique du gouvernement allemand (2022-2024).
« Comment en est-on arrivé là, à la guerre, à l’exact contraire des illusions du début du siècle, à ce pivotement américain vers la Russie ? »
Le discours trumpiste se coule dans la rhétorique poutinienne et s’inscrit dans une attitude diplomatique plus large qui consiste à se libérer des « valeurs » de l’« ordre libéral international », explique, dans sa chronique, Alain Frachon, éditorialiste au « Monde ».
Les États-Unis de Trump renouent avec la Russie de Poutine et rejettent leurs alliés européens
Avec Trump II, l'Europe se trouve-t-elle face à un chef mafieux?
L'Union européenne est sous le choc: son pire cauchemar sécuritaire semble se produire. Mardi 18 février, les États-Unis ont tenu des discussions avec les Russes sur l'Ukraine en Arabie saoudite –sans les Ukrainiens et sans nous, les Européens.
De facto, les États-Unis ont quitté l'OMC
Dans la définition de sa politique d'échanges, l'administration Trump ne tient plus aucun compte de son adhésion à l'Organisation mondiale du commerce, dont elle a été l'architecte et le leader historique. Une rupture majeure dont l'économiste Sébastien Jean explore les conséquences potentielles.
Les décrets de Donald Trump vont-ils provoquer une crise constitutionnelle?
Les recours se multiplient contre ces «executive orders», et on se demande comment va réagir la nouvelle administration républicaine.
La France devait-elle recevoir Poutine comme si de rien n'était?
François Hollande a hésité avant de trancher. "Je me pose encore la question" de savoir s'il faut recevoir M. Poutine. "Est-ce que c'est utile?", s'interrogeait le président français lundi soir, sur la chaîne de télévision TMC.
Le patron du Kremlin devait en effet inaugurer, le 19 octobre, dans le cadre d'un visite privée, un "centre spirituel et culturel orthodoxe russe" abritant une église, une école et les services culturels de l'ambassade, ainsi qu'une exposition organisée par la Fondation Vuitton sur la collection du mécène russe Sergueï Chtouchkine.
Le report de cette visite résulte du télescopage de deux agendas incompatibles. "D'un côté, explique Tatiana Kastouéva-Jean, responsable du Centre Russie à l'IFRI. La construction, décidée en 2007, dans un contexte complètement différent, d'une cathédrale orthodoxe à Paris qui devait être un couronnement du soft power [diplomatie d'influence, ndlr] russe, du rayonnement du 'monde russe' au-delà des frontières. De l'autre, la crise diplomatique actuelle marquée par un pic du hard power russe, avec les bombardements d'Alep."
Les ambitions de Vladimir Poutine (et son influence) vont bien au-delà de la Syrie
Finalement, il ne viendra pas. Alors que François Hollande déclarait il y a quelques jours se "poser la question" de recevoir Vladimir Poutine mercredi prochain, en raison des "crimes de guerre" commis par le régime de Bachar al-Assad à Alep avec le soutien de l'aviation russe, l'homme fort du Kremlin a mis fin au suspense.
Ce mardi 11 octobre, Vladimir Poutine a décidé d'annuler sa visite du 19 octobre, programmée de longue date dans le cadre de l'inauguration à Paris du "Centre spirituel et culturel orthodoxe russe". L'Elysée lui avait proposé une "réunion de travail" sur la Syrie avec François Hollande, qui devait lui dire des "vérités", mais sans l'accompagner à cette inauguration.
Un désaccord qui illustre le dialogue de sourds actuel entre la Russie et la France, et plus largement avec les Occidentaux, trois jours après que Moscou a opposé son veto à une résolution française sur un cessez-le-feu à Alep au Conseil de sécurité de l'Onu. Et confirme que même isolé, Vladimir Poutine donne toujours le tempo.
Juncker, l'optimiste
Sécurité, investissement, aide à l'Afrique: des annonces ont été faites par le président de la Commission européenne. Pour Hans Stark : Jean-Claude Juncker ne pratique pas la langue de bois et " plutôt que d'aller trop loin dans l'autoflagellation, Juncker a voulu donner de l'espoir aux Européens".
A l’occasion du G-20, le ressac de l’économie chinoise est-il durable ?
Premier exportateur mondial, deuxième PNB mondial, la Chine accuse depuis quelque temps une croissance moindre. Comment interpréter cette évolution ?
"La Françafrique est "derrière nous", dit Ayrault sur le Gabon"
La France est partenaire des pays africains mais n'a pas vocation à s'intégrer dans leurs affaires internes, à déclaré vendredi Jean-Marc Ayrault sur fond de crise électorale au Gabon, ancien pilier de la "Françafrique".
Croissance, terrorisme, migrants : les grands défis du G7 au Japon
L'île japonaise d'Ise-Shima reçoit le sommet du G7, réunion des dirigeants des sept économies les plus puissantes au monde : les États-Unis, la France, la Grande-Bretagne, l'Italie, l'Allemagne, le Canada et enfin le Japon. Parmi les sujets abordés, la croissance mondiale, la lutte contre le terrorisme, les revendications maritimes disputées de la Chine ou encore la crise migratoire. Mais que peut-on attendre de ce grand rendez-vous ?
“A ce stade”, c’est non : la France monte en première ligne contre le projet de TTIP
Pour Vivien Pertusot, les déclarations françaises ne vont pas empêcher pour autant la poursuite des négociations. “Quand la Commission s’empare d’un sujet, elle va généralement jusqu’au bout. Il est donc difficile d’envisager un arrêt pur et simple des négociations dans les prochains mois”, a-t-il expliqué.
Vers un nouvel ordre économique mondial
Malgré le ralentissement chinois et les récessions russe et brésilienne, les pays émergents pourraient provoquer un bouleversement géopolitique sans précèdent en redistribuant les billets d'entrée au « club » du G20.
L'Asie du Sud-Est, en situation de « complexification confuse »
A l'occasion du salon aéronautique de Singapour, le Journal de l'Aviation s'est penché sur la situation géostratégique de l'Asie du Sud-Est, considérée comme un « moteur de l'économie mondiale », selon un rapport parlementaire. Alors que les exportations françaises vers Singapour atteignaient 5,9 milliards d'euros en 2012 et que la relation bilatérale entre la France et Singapour en matière de défense est décrite comme un « axe structurant » dans un rapport parlementaire, la « première destination des investissements français » dans la zone ASEAN est également vue comme un « point d'entrée », en raison de sa position stratégique sur la zone.
The ASEAN Community: The Reality of a Vision
Le 31 décembre 2015, l’ASEAN a lancé sa communauté, attendue depuis longtemps, avec peu de fanfare. Ce profil bas a surpris beaucoup d’observateurs : annoncé comme un tournant majeur et le signal de la détermination des Etats membres à renforcer la coopération régionale, le lancement a finalement été modeste et même imperceptible.
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