Organisations internationales et multilatéralisme
La rhétorique sur la crise du multilatéralisme est fréquente. Les organisations internationales (ONU, OMC, etc.) n'en demeurent pas moins importantes, tandis que d'autres forums (G20, BRICS, etc.) s'affirment.
Sujets liés
Guerre entre Israël et le Hamas : qui est John Spencer, la référence de Benyamin Netanyahou ?
Guerre entre Israël et le Hamas : qui est John Spencer, la référence de Benyamin Netanyahou ?
Tensions géopolitiques : vers la rupture ?
Audition de Thomas Gomart, directeur de l'Ifri, sur la Guerre d'Ukraine, le conflit israélo-palestinien, le schisme transatlantique et les tensions géopolitiques actuelles par la commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Forces Armées du Sénat.
Reconnaissance de la Palestine : le très politique revirement d’Emmanuel Macron
Face à l’opinion publique et au génocide en cours à Gaza, le président se résout à prendre cette décision symbolique. À rebours de ses propres positions et de celles de ses ministres successifs.
Reconnaissance de l'État palestinien : vrai changement ou pur symbole ?
Emmanuel Macron franchit le Rubicon. Après plusieurs mois d'hésitations et de tractations, le président de la République va officiellement reconnaître, ce lundi 22 septembre, l'État palestinien lors de l'Assemblée générale de l'ONU à New York. Une décision avant tout symbolique, mais pouvant enclencher une dynamique diplomatique sur le long terme.
Palestine : l'échec diplomatique de Netanyahu
Au lendemain du 7 octobre, le soutien occidental semblait indéfectible. Aujourd'hui, le rapport de force tend à s'inverser. Le Royaume Uni, le Canada, l’Australie, et la France reconnaissent l’Etat Palestinien à l'Assemblée générale de l'ONU. Que change cette pression diplomatique ? Désormais isolé, quelles pourraient-être les mesures de rétorsion de Netanyahu ?
Trump à l’ONU : le dérèglement international
Le 23 septembre, Donald Trump prendra la parole à la tribune de l’Assemblée générale des Nations Unies à New York. Sur fond des débats autour de la reconnaissance de l’État de Palestine, renforcera-t-il la rupture entre Washington et l'organisation, régulièrement prise pour cible ?
Replay - Un nouvel échiquier. Présentation du Ramses 2026
Replay de la conférence de présentation du Ramses 2026 - Un échiquier mondial haché par les vertiges de puissance. Un spectre hante le monde : la fragmentation - après des décennies chantant l'ouverture et l'unification sous le signe du progrès technique et de l'accélération des échanges. On passerait ainsi d'un espace mondialisé à un espace haché, émietté en égoïsmes nationaux, intérêts égoïstes insoucieux des autres, effaçant au passage l'espoir d'une gouvernance faisant écho aux intérêts communs d'une humanité unie.
Gaza : vers la reconnaissance d'un génocide?
Une commission d'enquête mandatée par l'ONU a accusé Israël de commettre un génocide dans la bande de Gaza. Comment passe-t-on du travail d'enquête sur le terrain à la reconnaissance d'un génocide. Quelles conséquences si l'on utilise ce terme avant sa validation par la justice internationale ?
Reconnaissance de l'Etat de Palestine : à quoi va servir la conférence à l'ONU présidée par la France et l'Arabie saoudite
Ce rendez-vous entend redonner du poids à la solution à deux Etats, avant un sommet à plus haut niveau en septembre. Israël et les Etats-Unis ont rejeté l'initiative et ne seront pas représentés.
Trump, Poutine, Netanyahou… : la raison du plus fort est toujours la meilleure ?
Donald Trump, Benyamin Nétanyahou, Vladimir Poutine : ces hommes forts défient le système international et les règles qui ont été érigées après la Seconde Guerre mondiale. Assiste-t-on ces dernières années au retour de la force ? Qui est responsable ? Est-ce la fin du multilatéralisme ?
Corée du Nord : premier test pour la diplomatie Trump
Les récentes tensions entre Washington et Pyongyang sont la première épreuve pour l'administration Trump sur le terrain diplomatique. La fermeté affichée par le président américain et son vice-président Mike Pence traduit-elle un véritable changement de doctrine stratégique ?
Quelle stratégie russe au Moyen-Orient ?
« Ce nouveau voisin n'est pas venu pour louer un appartement, il est venu se construire une villa », lançait en novembre dernier Avi Dichter, actuel président du Comité des Affaires étrangères et de la Défense en Israël, et qui fut un temps à la tête du Shin Bet, en parlant de la Russie. Car les appréhensions d'Israël face à l'influence croissante de Moscou dans la région sont bel et bien réelles.
Donald Trump se retire du traité de libre-échange trans-pacifique. Quelles conséquences pour les relations internationales ?
En se retirant du traité de libre-échange trans-pacifique, Donald Trump réaffirme une certaine vision de l’intérêt national en rupture avec celle des précédents présidents et qui le rapproche davantage de celle de Vladimir Poutine. Avec quelles conséquences pour les relations internationales? L'interview de Thierry de Montbrial, fondateur et président de l'Institut français des relations internationales (IFRI).
Relations internationales: quelle politique étrangère adoptera Donald Trump ?
Politique étrangère de Donald Trump, ambitions chinoises de gouvernance mondiale, "hard Brexit" de plus en plus clair et enfin intérêt national français, Thierry de Montbrial décrypte l'actualité géopolitique dans l'émission "L'heure H" présentée par Hedwige Chevrillon sur BFM Business.
Xi Jinping à Davos : les ambitions chinoises pour la gouvernance mondiale
En accélérant le rythme de ses initiatives institutionnelles et de coopération multilatérale, la Chine espère jouir d'un statut au sein du système de gouvernance internationale supérieur à celui des démocraties occidentales.
L'Etat du Monde en 2017 : prospectives
Peut-on croire raisonablement qu'il y aurait une mondialisation heureuse un jour alors que nous constatons le retour à un monde fragmenté, à un illibéralisme économique et politique.... Sommes-nous en présence d'un déséquilibre des puissances ? Le grand enjeu pour 2017 mais aussi pour les années à venir, c'est comment maintenir un monde raisonablement ouvert et avec des pays qui retrouvent toute leur diversité ?
Quelles règles pour la cyberguerre froide ?
Les diplomates occidentaux se mobilisent pour réguler les conflits dans le cyberespace. Avant qu’un Etat ou une organisation terroriste ne paralyse tout Internet.
Nouvelles menaces, nouveau métier. La montée en puissance des attaques sur le Net, dont le point culminant fut en 2016 l'ingérence d'hackers russes dans la présidentielle américaine, fait émerger la profession de cyberdiplomate, c'est-à-dire de diplomate chargé des négociations internationales sur la cybersécurité. Dans l'ombre, ces spécialistes s'activent pour tenter de réguler les cyberguerres désormais clairement ouvertes - mais jamais officiellement déclarées - entre les Etats-Unis, l'Europe, la Chine, la Russie, l'Iran, la Corée du Nord... Un de leurs objectifs prioritaires est de sanctuariser les « registrars », les annuaires d'adresses dont dépend le bon fonctionnement du Net.
Si ces serveurs étaient attaqués, tout l'Internet s'arrêterait, provoquant un effondrement de la plupart des activités humaines sur terre, mais aussi en mer et dans l'espace... « Notre objectif est tout simplement de faire en sorte que l'humanité puisse continuer à tirer bénéfice du cyberespace, malgré les menaces qui pèsent sur lui », résume Gustav Lindstrom, chargé du programme « nouveaux défis de sécurité » au GCSP (Geneva Centre for Security Policy), un think tank helvétique. « Internet est un bien commun de l'humanité, tout comme la haute mer, les régions polaires, l'atmosphère, l'espace..., rappelle un haut fonctionnaire européen. Il doit être géré et réglementé d'une façon particulière. »
Axe Paris-Moscou : vers un volte-face diplomatique français ?
2017 sera-t-elle l’année d’un nouvel axe Paris-Moscou ?
Comment la Russie tente de faire du Moyen-Orient sa chasse gardée
Pas de “concessions aux terroristes”. Le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a donné le ton face à son homologue turc, mardi 20 décembre. Les deux hommes se sont rencontrés au lendemain de l'assassinat de l'ambassadeur russe en Turquie. Après avoir tiré plusieurs coups de feu sur le diplomate lors d'un discours et devant les caméras toujours en marche, le terroriste a affirmé avoir agi pour venger les bombardements russes sur Alep.
Pour le moment, cet assassinat n'a été revendiqué par aucune organisation jihadiste. Mais en permettant à Bachar Al-Assad de reprendre la ville syrienne, Moscou est devenu une cible de choix pour les groupes terroristes implantées parmi les rebelles. Malgré ces menaces et la pression diplomatique de la France et des Etats-Unis, le Kremlin ne faiblit pas. Bien au contraire : la Russie est plus que jamais un acteur de premier plan dans la région. Franceinfo explique comment Moscou tente de damer le pion aux puissances occidentales au Moyen-Orient.
En se présentant comme le seul rempart contre le terrorisme
Cet assassinat risque-t-il de compromettre le réchauffement des relations entre la Russie et la Turquie ? Les chefs d'États des deux pays ont assuré du contraire. Pour Vladimir Poutine, cet acte terroriste est "une provocation destinée à perturber la normalisation des relations russo-turques et le processus de paix en Syrie." De son côté, Recep Tayyip Erdogan a assuré que la coopération des deux puissances "ne sera pas entravée par cette attaque".
Mevlüt Mert Altintas, le policier turc qui a tiré sur le diplomate russe, a affirmé avoir voulu se venger de Moscou pour son implication en Syrie. Mais son acte pourrait avoir l'effet contraire. Le discours du Kremlin - comme celui de Bachar Al-Assad - consiste à présenter la Russie comme le dernier rempart contre les groupes terroristes à l'œuvre en Syrie et en Irak. Et le fait que la diplomatie russe ait été directement visée par cette attaque pourrait appuyer cet argumentaire.
Plusieurs think tanks occidentaux, comme l'Institute for the study of war ont montré que les frappes russes en Syrie visent principalement la rébellion et non les positions de l'Etat islamique.
La Conférence sur la gouvernance mondiale dénonce la vague d’isolationnisme
« Le temps n'est plus de rêver à une mondialisation naïve », met en garde le président de l'IFRI, à qui l'on doit la tenue de cette neuvième édition de la WPC au Qatar. Comme à l'accoutumée, c'est à l'élaboration d'un choix très diversifié de thèmes et de domaines que s'est attelé l'Institut français des relations internationales (IFRI), sous la houlette de son fondateur et président Thierry de Montbrial, en vue de préparer le programme de la 9e édition de la Conférence sur la gouvernance mondiale (World Policy Conference, WPC) qui s'est tenue cette année à l'hôtel Sheraton de Doha, au Qatar.
Soutenez une recherche française indépendante
L'Ifri, fondation reconnue d'utilité publique, s'appuie en grande partie sur des donateurs privés – entreprises et particuliers – pour garantir sa pérennité et son indépendance intellectuelle. Par leur financement, les donateurs contribuent à maintenir la position de l’Institut parmi les principaux think tanks mondiaux. En bénéficiant d’un réseau et d’un savoir-faire reconnus à l’international, les donateurs affinent leur compréhension du risque géopolitique et ses conséquences sur la politique et l’économie mondiales. En 2024, l’Ifri accompagne plus de 70 entreprises et organisations françaises et étrangères.