Organisations internationales et multilatéralisme
La rhétorique sur la crise du multilatéralisme est fréquente. Les organisations internationales (ONU, OMC, etc.) n'en demeurent pas moins importantes, tandis que d'autres forums (G20, BRICS, etc.) s'affirment.
Sujets liés


Le monde est-il prêt pour la prochaine pandémie ?
Dans ce nouvel épisode du podcast « Le monde selon l'Ifri », Marc Hecker, directeur exécutif de l'Ifri, accueille Michel Kazatchkine, conseiller spécial du Bureau de l'Organisation mondiale de la santé pour l'Europe, pour une évaluation de la préparation et de la réponse aux pandémies post-Covid-19, en soulignant notamment l'inégalité d'accès aux vaccins et ses conséquences géopolitiques.
Donald Trump à la Maison Blanche : cent jours d'«America First», un premier bilan
Quels sont les impacts des 100 premiers jours de Donald Trump sur l'Afrique et quelles sont les perspectives pour le continent ? RFI fait un état des lieux, avec Alain Antil, directeur du Centre Afrique subsaharienne de l'Ifri.

Donald Trump et le brouillard de la guerre commerciale
Dans ce nouvel épisode du podcast Le monde selon l’Ifri, Marc Hecker, directeur adjoint de l’Institut français des relations internationales, s’entretient avec Sébastien Jean, directeur de l’Initiative géoéconomie et géofinance de l’Ifri et professeur au CNAM. Ensemble, ils explorent les tensions géopolitiques croissantes et leur impact sur le commerce international, dans le contexte de la présidence de Donald Trump et de ses répercussions mondiales.
L'Europe face à Trump : quel sursaut stratégique ?
En marge de la conférence « L'Europe de l'après-guerre : quelle architecture de sécurité dans un nouveau cadre transatlantique ? » organisée à l'Ifri, en partenariat avec la Fondation Friedrich Naumann, le 14 avril 2025, l'Ifri a interviewé Michael LINK, Ministre adjoint chargé de l'Europe (2012-2013), Coordinateur transatlantique du gouvernement allemand (2022-2024).
« Comment en est-on arrivé là, à la guerre, à l’exact contraire des illusions du début du siècle, à ce pivotement américain vers la Russie ? »
Le discours trumpiste se coule dans la rhétorique poutinienne et s’inscrit dans une attitude diplomatique plus large qui consiste à se libérer des « valeurs » de l’« ordre libéral international », explique, dans sa chronique, Alain Frachon, éditorialiste au « Monde ».

Les États-Unis de Trump renouent avec la Russie de Poutine et rejettent leurs alliés européens
Avec Trump II, l'Europe se trouve-t-elle face à un chef mafieux?
L'Union européenne est sous le choc: son pire cauchemar sécuritaire semble se produire. Mardi 18 février, les États-Unis ont tenu des discussions avec les Russes sur l'Ukraine en Arabie saoudite –sans les Ukrainiens et sans nous, les Européens.
De facto, les États-Unis ont quitté l'OMC
Dans la définition de sa politique d'échanges, l'administration Trump ne tient plus aucun compte de son adhésion à l'Organisation mondiale du commerce, dont elle a été l'architecte et le leader historique. Une rupture majeure dont l'économiste Sébastien Jean explore les conséquences potentielles.

Les décrets de Donald Trump vont-ils provoquer une crise constitutionnelle?
Les recours se multiplient contre ces «executive orders», et on se demande comment va réagir la nouvelle administration républicaine.
« Le sommet sur l’IA est une opportunité de revigorer un multilatéralisme moribond »
Le sommet sur l’intelligence artificielle (IA) s’ouvre ce lundi 10 février à Paris. Laure de Roucy-Rochegonde souligne l’importance d’une coopération internationale en termes de régulation, pour éviter un paysage fragmenté dangereux. Elle milite pour la mise en place d’un « accord de Paris sur l’IA ».
Intelligence artificielle : la « question fondamentale » de son intérêt général au cœur du Sommet de Paris
Après deux sommets axés sur la sécurité de l'IA, au Royaume-Uni fin 2023, puis en Corée du Sud en mai 2024, le Sommet de Paris est baptisé « sur l'action » et veut ouvrir les débats à tous, sur une intelligence artificielle d'intérêt général. Entretien avec Benjamin Pajot, chercheur associé au Centre géopolitique des technologies de l'Ifri.
Relations internationales: quelle politique étrangère adoptera Donald Trump ?
Politique étrangère de Donald Trump, ambitions chinoises de gouvernance mondiale, "hard Brexit" de plus en plus clair et enfin intérêt national français, Thierry de Montbrial décrypte l'actualité géopolitique dans l'émission "L'heure H" présentée par Hedwige Chevrillon sur BFM Business.
Xi Jinping à Davos : les ambitions chinoises pour la gouvernance mondiale
En accélérant le rythme de ses initiatives institutionnelles et de coopération multilatérale, la Chine espère jouir d'un statut au sein du système de gouvernance internationale supérieur à celui des démocraties occidentales.

Quelles règles pour la cyberguerre froide ?
Les diplomates occidentaux se mobilisent pour réguler les conflits dans le cyberespace. Avant qu’un Etat ou une organisation terroriste ne paralyse tout Internet.
Nouvelles menaces, nouveau métier. La montée en puissance des attaques sur le Net, dont le point culminant fut en 2016 l'ingérence d'hackers russes dans la présidentielle américaine, fait émerger la profession de cyberdiplomate, c'est-à-dire de diplomate chargé des négociations internationales sur la cybersécurité. Dans l'ombre, ces spécialistes s'activent pour tenter de réguler les cyberguerres désormais clairement ouvertes - mais jamais officiellement déclarées - entre les Etats-Unis, l'Europe, la Chine, la Russie, l'Iran, la Corée du Nord... Un de leurs objectifs prioritaires est de sanctuariser les « registrars », les annuaires d'adresses dont dépend le bon fonctionnement du Net.
Si ces serveurs étaient attaqués, tout l'Internet s'arrêterait, provoquant un effondrement de la plupart des activités humaines sur terre, mais aussi en mer et dans l'espace... « Notre objectif est tout simplement de faire en sorte que l'humanité puisse continuer à tirer bénéfice du cyberespace, malgré les menaces qui pèsent sur lui », résume Gustav Lindstrom, chargé du programme « nouveaux défis de sécurité » au GCSP (Geneva Centre for Security Policy), un think tank helvétique. « Internet est un bien commun de l'humanité, tout comme la haute mer, les régions polaires, l'atmosphère, l'espace..., rappelle un haut fonctionnaire européen. Il doit être géré et réglementé d'une façon particulière. »
L'Etat du Monde en 2017 : prospectives
Peut-on croire raisonablement qu'il y aurait une mondialisation heureuse un jour alors que nous constatons le retour à un monde fragmenté, à un illibéralisme économique et politique.... Sommes-nous en présence d'un déséquilibre des puissances ? Le grand enjeu pour 2017 mais aussi pour les années à venir, c'est comment maintenir un monde raisonablement ouvert et avec des pays qui retrouvent toute leur diversité ?
Axe Paris-Moscou : vers un volte-face diplomatique français ?
2017 sera-t-elle l’année d’un nouvel axe Paris-Moscou ?

Comment la Russie tente de faire du Moyen-Orient sa chasse gardée
Pas de “concessions aux terroristes”. Le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a donné le ton face à son homologue turc, mardi 20 décembre. Les deux hommes se sont rencontrés au lendemain de l'assassinat de l'ambassadeur russe en Turquie. Après avoir tiré plusieurs coups de feu sur le diplomate lors d'un discours et devant les caméras toujours en marche, le terroriste a affirmé avoir agi pour venger les bombardements russes sur Alep.
Pour le moment, cet assassinat n'a été revendiqué par aucune organisation jihadiste. Mais en permettant à Bachar Al-Assad de reprendre la ville syrienne, Moscou est devenu une cible de choix pour les groupes terroristes implantées parmi les rebelles. Malgré ces menaces et la pression diplomatique de la France et des Etats-Unis, le Kremlin ne faiblit pas. Bien au contraire : la Russie est plus que jamais un acteur de premier plan dans la région. Franceinfo explique comment Moscou tente de damer le pion aux puissances occidentales au Moyen-Orient.
En se présentant comme le seul rempart contre le terrorisme
Cet assassinat risque-t-il de compromettre le réchauffement des relations entre la Russie et la Turquie ? Les chefs d'États des deux pays ont assuré du contraire. Pour Vladimir Poutine, cet acte terroriste est "une provocation destinée à perturber la normalisation des relations russo-turques et le processus de paix en Syrie." De son côté, Recep Tayyip Erdogan a assuré que la coopération des deux puissances "ne sera pas entravée par cette attaque".
Mevlüt Mert Altintas, le policier turc qui a tiré sur le diplomate russe, a affirmé avoir voulu se venger de Moscou pour son implication en Syrie. Mais son acte pourrait avoir l'effet contraire. Le discours du Kremlin - comme celui de Bachar Al-Assad - consiste à présenter la Russie comme le dernier rempart contre les groupes terroristes à l'œuvre en Syrie et en Irak. Et le fait que la diplomatie russe ait été directement visée par cette attaque pourrait appuyer cet argumentaire.
Plusieurs think tanks occidentaux, comme l'Institute for the study of war ont montré que les frappes russes en Syrie visent principalement la rébellion et non les positions de l'Etat islamique.
La Conférence sur la gouvernance mondiale dénonce la vague d’isolationnisme
« Le temps n'est plus de rêver à une mondialisation naïve », met en garde le président de l'IFRI, à qui l'on doit la tenue de cette neuvième édition de la WPC au Qatar. Comme à l'accoutumée, c'est à l'élaboration d'un choix très diversifié de thèmes et de domaines que s'est attelé l'Institut français des relations internationales (IFRI), sous la houlette de son fondateur et président Thierry de Montbrial, en vue de préparer le programme de la 9e édition de la Conférence sur la gouvernance mondiale (World Policy Conference, WPC) qui s'est tenue cette année à l'hôtel Sheraton de Doha, au Qatar.

La France devait-elle recevoir Poutine comme si de rien n'était?
François Hollande a hésité avant de trancher. "Je me pose encore la question" de savoir s'il faut recevoir M. Poutine. "Est-ce que c'est utile?", s'interrogeait le président français lundi soir, sur la chaîne de télévision TMC.
Le patron du Kremlin devait en effet inaugurer, le 19 octobre, dans le cadre d'un visite privée, un "centre spirituel et culturel orthodoxe russe" abritant une église, une école et les services culturels de l'ambassade, ainsi qu'une exposition organisée par la Fondation Vuitton sur la collection du mécène russe Sergueï Chtouchkine.
Le report de cette visite résulte du télescopage de deux agendas incompatibles. "D'un côté, explique Tatiana Kastouéva-Jean, responsable du Centre Russie à l'IFRI. La construction, décidée en 2007, dans un contexte complètement différent, d'une cathédrale orthodoxe à Paris qui devait être un couronnement du soft power [diplomatie d'influence, ndlr] russe, du rayonnement du 'monde russe' au-delà des frontières. De l'autre, la crise diplomatique actuelle marquée par un pic du hard power russe, avec les bombardements d'Alep."

Les ambitions de Vladimir Poutine (et son influence) vont bien au-delà de la Syrie
Finalement, il ne viendra pas. Alors que François Hollande déclarait il y a quelques jours se "poser la question" de recevoir Vladimir Poutine mercredi prochain, en raison des "crimes de guerre" commis par le régime de Bachar al-Assad à Alep avec le soutien de l'aviation russe, l'homme fort du Kremlin a mis fin au suspense.
Ce mardi 11 octobre, Vladimir Poutine a décidé d'annuler sa visite du 19 octobre, programmée de longue date dans le cadre de l'inauguration à Paris du "Centre spirituel et culturel orthodoxe russe". L'Elysée lui avait proposé une "réunion de travail" sur la Syrie avec François Hollande, qui devait lui dire des "vérités", mais sans l'accompagner à cette inauguration.
Un désaccord qui illustre le dialogue de sourds actuel entre la Russie et la France, et plus largement avec les Occidentaux, trois jours après que Moscou a opposé son veto à une résolution française sur un cessez-le-feu à Alep au Conseil de sécurité de l'Onu. Et confirme que même isolé, Vladimir Poutine donne toujours le tempo.

Juncker, l'optimiste
Sécurité, investissement, aide à l'Afrique: des annonces ont été faites par le président de la Commission européenne. Pour Hans Stark : Jean-Claude Juncker ne pratique pas la langue de bois et " plutôt que d'aller trop loin dans l'autoflagellation, Juncker a voulu donner de l'espoir aux Européens".
Soutenez une recherche française indépendante
L'Ifri, fondation reconnue d'utilité publique, s'appuie en grande partie sur des donateurs privés – entreprises et particuliers – pour garantir sa pérennité et son indépendance intellectuelle. Par leur financement, les donateurs contribuent à maintenir la position de l’Institut parmi les principaux think tanks mondiaux. En bénéficiant d’un réseau et d’un savoir-faire reconnus à l’international, les donateurs affinent leur compréhension du risque géopolitique et ses conséquences sur la politique et l’économie mondiales. En 2024, l’Ifri accompagne plus de 70 entreprises et organisations françaises et étrangères.
