Organisations internationales et multilatéralisme
La rhétorique sur la crise du multilatéralisme est fréquente. Les organisations internationales (ONU, OMC, etc.) n'en demeurent pas moins importantes, tandis que d'autres forums (G20, BRICS, etc.) s'affirment.
Sujets liés

La présence économique chinoise et indienne au Maghreb
L'un des faits saillants des deux dernières décennies a été la montée en puissance de la Chine et de l'Inde dans le monde, reflétée en particulier par une présence économique toujours plus importante, que ce soit sous forme de flux commerciaux ou à travers des investissements directs à l'étranger.
Restée pendant longtemps la "chasse gardée" des anciennes puissances coloniales, l'Afrique n'échappe pas non plus au mouvement et la présence chinoise et indienne s'y intensifie, faisant naître des inquiétudes, surtout chez les partenaires traditionnels de l'Afrique.
La projection économique des pays du Maghreb sur l'Afrique subsaharienne
Largement interrompues dès les prémisses de la période coloniale, les relations commerciales entre le Maghreb et l’Afrique subsaharienne prennent un nouvel essor avec l’ère des indépendances. Toutefois, la stratégie de projection économique des trois pays du petit Maghreb reste, jusqu’à la fin des années 1990, très fortement marquée par la politique africaine du pays.
Le Maroc et sa "nouvelle frontière" : lecture critique du versant économique de la stratégie africaine du Maroc
Depuis l'arrivée de Mohamed VI au pouvoir, la politique africaine du Maroc a connu un certain nombre d'évolutions notables par rapport à la période de son prédécesseur. Il n'y a pas, à proprement parler, de rupture, mais à la fois une continuité, une accélération et une diversification.
Stratégie et présence économiques des Etats-Unis au Maghreb
Avant les attentats du 11 septembre, les rapports entre les Etats-Unis et le Maghreb tendaient à se renforcer. Après avoir longtemps cédé le champ au partenaire "naturel" européen, l'action américaine au Maghreb s'inscrivait alors dans une dynamique déclenchée deux ans plus tôt par un membre de l'administration Clinton, Stuart Eizenstat, en vue de réduire les obstacles intrarégionaux et stimuler les investissements américains vers une région où ils sont peu représentés. Washington donnait ainsi l'impression de s'impliquer davantage pour promouvoir l'émergence d'un marché maghrébin fort, complémentaire et intégré à l'économie mondiale.
Japan's Ambivalent Diplomacy on Climate Change
Le Japon se présente souvent comme un leader sur les questions environnementales. Si la majorité des politiques mises en oeuvre par le Japon pour gérer la question du changement climatique respectent les normes internationales, certaines peuvent s'y opposer.
De Kunming à Mandalay : la nouvelle "Route de Birmanie". Développement des échanges commerciaux le long de la frontière sino-birmane depuis 1988
Ce papier analyse les relations sino-birmanes et cherche à rendre compte de la vitalité et de la complexité des relations commerciales frontalières.
L'Allemagne, la France et le renouveau des rapports États-Unis/Europe dans le cadre de l'OTAN
La nomination de Vale de Almeida : un symbole de la prédominance de la Commission sur le Service Européen pour l'Action Extérieure ?
La récente nomination de João Vale de Almeida à la tête de la délégation européenne à Washington DC a provoqué des vagues de controverse parmi les Etats-membres. Pourquoi cette manoeuvre de Catherine Ashton est-elle devenue si polémique ? Que nous dit-elle à propos de la position institutionnelle du nouveau Service Européen pour l’Action Extérieure (SEAE) ?
La gouvernance mondiale entre organisations internationales et clubs informels
Depuis le milieu des années 1960 sont apparues, d'abord secrètement, puis discrètement, et enfin au grand jour et en dehors des organisations internationales reconnues, des formes de concertation entre les pays présentant des préoccupations communes. Si ces dernières fonctionnent, certes, normalement, des enceintes informelles apparaissent de facto derrière leur façade et développent, en leurs marges, une force d'influence diffuse mais réelle.
Les "émeutes de la faim" au Sénégal : Un puissant révélateur d'une défaillance de gouvernance
L’expression " émeutes de la faim ", qui a été utilisée lors des manifestations de la fin 2007 / début 2008 dans une trentaine de pays dans le monde, dont une majorité de pays africains, rassemble des phénomènes de nature très différente d’un pays à l’autre. Nous nous attacherons dans cette note à revenir sur le cas du Sénégal, pays où les " émeutes " ont été nombreuses.
Une rapide recension des différentes " manifestations " de mécontentement qui ont secoué ce pays laisse apparaître, entre autres, la faillite d’un secteur agricole qui, bien qu’employant presque 60 % de la population active, n’arrive pas à nourrir la population sénégalaise. Un tel constat invite à s’interroger sur les causes structurelles, qui ne peuvent être réduites à des raisonnements économiques. Bien vite, la défaillance de gouvernance apparaît dans toute sa béance : accoutumance aux importations, structure monopolistique de l’importation de certains produits, sacrifice des populations rurales pendant des décennies pour s’assurer de prix raisonnables pour les consommateurs urbains, bien plus redoutés par le pouvoir. Les blocages ne sont pas toujours là où on les croit.
Alain Antil est responsable du programme Afrique subsaharienne à l'Ifri
L'Union, ou les institutions de la diplomatie sans la diplomatie ?
L'optimisme généré par la ratification finale du traité de Lisbonne ne pouvait être que modéré, fugace... Certes le traité garantit que l'Union continuera à fonctionner tout en poursuivant l'élargissement vers les Balkans. Mais a minima : nul ne pense que le dispositif de Lisbonne puisse redonner à l'UE le souffle qui lui fait défaut. Pour son fonctionnement interne, et pour son poids extérieur.

RAMSES 2010 - Crise mondiale et gouvernance globale
Les efforts d'organisation mondiale au XXe siècle : mythes et réalités
Le développement continu de l’organisation internationale est l’un des faits marquants du XXe siècle. Aucun secteur des relations internationales n’a échappé à ce phénomène et, même si l’invention de l’organisation internationale est plus ancienne, on peut créditer le siècle qui s’achève de lui avoir donné un nouveau visage : mondiale, régionale, supranationale ou transnationale, l’organisation internationale présente aujourd’hui des traits aussi affirmés que divers. Cela étant dit, l’interprétation de ce phénomène universel demeure ambiguë, et la floraison des problématiques et des concepts juridiques a fini par diluer la notion d’organisation internationale dans celles, parfois « fourre-tout », de régime ou de « gouvernance globale ». Sans pour autant que soit assuré l’essentiel : la compréhension homogène des principes affichés et la volonté d’agir en commun pour assurer leur respect.
La Chine veut exporter son mode de gouvernance
La Chine entend étendre son influence, en questionnant notamment l'efficacité des démocraties libérales. Alice Ekman, responsable des activités Chine à l'Institut français des relations internationales (Ifri), et auteur de La Chine dans le monde (ouvrage collectif, éditions CNRS), décrypte les ambitions planétaires de Pékin.
La mondialisation vue de Pékin
La présidence de Xi Jinping a mis fin à une longue période où la Chine faisait profil bas dans les relations internationales.
Le jeu de go diplomatique de Xi Jinping
A l’initiative sur tous les terrains, industriel et militaire comme institutionnel et médiatique, la Chine est entrée dans une nouvelle phase de sa politique extérieure. Qu’est-ce qui la motive et quelle place entend-elle occupée ? "La Grande Table" reçoit Alice Ekman, chercheuse, responsable des activités Chine au Centre Asie de l'Ifri, et le journaliste Pierre Haski.
Déchiffrer le monde
Le dernier ouvrage de Thierry de Montbrial, "Vivre le temps des troubles", s’attaque avec une apparente simplicité à un défi redoutable, celui tout simplement de notre incompréhension du monde contemporain.

« Les Etats-Unis ne retrouveront pas un rôle de leader »
Entretien avec Thierry de Montbrial, président de l’Institut français des relations internationales (1). Ce spécialiste des questions internationales décrit l’apparition de nouvelles formes de gouvernance et appelle à « choyer l’Union européenne ».
Le Dialogue Raisina ou la réponse de l’Inde aux défis mondiaux
L’Inde a longtemps été considérée, à juste titre, comme une puissance réticente sur la scène mondiale. Mais cette réalité appartient désormais au passé. En organisant à Delhi du 17 au 19 janvier le Dialogue Raisina, un dialogue multilatéral majeur quelques jours avant Davos, pour la troisième année consécutive, l’Inde a envoyé des signaux clairs quant à sa volonté de jouer un rôle essentiel dans la gestion des changements systémiques et des défis qui affectent l’ordre du monde.

Moscou réplique vertement à Washington sur l'Iran
Sergueï Lavrov, le ministre russe des Affaires étrangères, dénonce les « diktats et ultimatums » de la Maison-Blanche sur l'accord international de 2015 sur le nucléaire iranien.

Vivre le temps des troubles. Les préconisations de Thierry de Montbrial pour relever les défis de notre temps
Regain du terrorisme, accentuation de la compétition économique et des rivalités de puissances, périls environnementaux, déferlement ininterrompu de vagues technologiques, sources de transformations économiques et sociales majeures se conjuguent aujourd’hui pour rendre notre monde difficilement déchiffrable, voire franchement an-goissant.

A la recherche d’un nouvel ordre mondial

« Vivre le temps des troubles », des clés pour un monde chaotique
Thierry de Montbrial décrit avec maestria les chocs provoqués par le progrès scientifique et la révolution numérique sur les États et les sociétés. Et il exhorte l’Europe à montrer le chemin d’une nouvelle gouvernance mondiale. Il faut avoir le cœur bien accroché pour observer la transformation accélérée du monde.
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