Soft power et influence
L'expression "soft power" a été popularisée par Joseph Nye en 1990. Elle désigne la capacité à attirer et persuader par une forme de séduction. Les stratégies d'influence ne cessent de se sophistiquer.
Sujets liés
Soft power russe : l’information au cœur de l’influence
Le soft power russe s'est doté depuis une décennie d'instruments correspondant à sa nouvelle position dans la stratégie globale du pays : médias, moyens de diplomatie culturelle, think tanks, etc. Il reste que la nature même des messages véhiculés ne permet guère à la Russie de dépasser ses cibles traditionnelles, ni de présenter un modèle internationalement attractif.
La diplomatie à l'heure du numérique
L’existence du numérique modifie les pratiques diplomatiques classiques, leur rythme et leurs supports. Mais elle élargit aussi l’espace diplomatique aux opinions publiques. Au-delà, le numérique devient également un objet diplomatique avec les divers problèmes relatifs à sa gouvernance, tout en étant un nouveau sujet, actif de la diplomatie à travers les géants de l’internet, concurrents désormais des États en de multiples domaines.
Dossier RAMSES 2018 : Où va la Russie ?
Que nous dit le spectaculaire « retour » diplomatique russe sur le poids à venir de Moscou ? Ses relations avec son environnement proche sont loin d'être stabilisées ; son rôle dans les affaires globales du monde reste mal défini ; et les difficultés internes pourraient refaire leur apparition dans une année préélectorale.
Quel soft power pour la Russie ?
En Russie, le concept de « soft power » a été intégré dans le Concept de politique étrangère publié en 2013 par le ministère des Affaires étrangères. Le soft power russe cherche davantage à mobiliser des audiences qui entretiennent a priori des liens culturels et spirituels avec la Russie, ainsi qu’une vision du monde valorisant la défense du multilatéralisme et des « valeurs traditionnelles ».
Réseaux sociaux et mouvements de résistance politique en Afrique australe
Quelle est la signification politique des «mouvements hashtag» et des campagnes politiques utilisant les réseaux sociaux pour diffuser de l'information et mobiliser l’opinion en Afrique australe ?
Réseaux sociaux et mobilisations citoyennes. Le nouvel activisme tchadien
« Lutter pour l’instauration d’un État de droit réel garantissant la liberté d’opinion, la laïcité, la justice et la bonne gouvernance», tels sont les objectifs proclamés du mouvement citoyen Iyina (« On est fatigué », en arabe dialectal) constitué en 2015. Dans un contexte de multiplication des plateformes d’opposition en Afrique au sujet des mandats de trop, l’émergence d’un activisme citoyen au Tchad passe relativement inaperçue.
Les médias turcs aujourd'hui : que reste-t-il ?
Dans un contexte de forte instabilité sociale et politique, le pluralisme de l’information semble mis à l’épreuve en Turquie, comme en témoignent les fermetures de médias et les procès de journalistes de différents bords. Les commentateurs critiques soulignent la forte domination des pro-AKP (Adalet ve Kalkınma Partisi, Parti pour la justice et le développement) dans le champ médiatique et le caractère résiduel de la libre parole en Turquie. Le gouvernement turc affirme pourtant qu’il existe une presse écrite et des chaînes télévisuelles et radiophoniques d’opposition.
La stratégie d’influence informationnelle et numérique de la Russie en Europe
Le présent article s’intéresse à la stratégie informationnelle et numérique mise en place par la Russie à l’égard de l’Europe. Il étudie son contenu, ses instruments, ses infrastructures et ses techniques. Cette stratégie se divise en deux catégories complémentaires.
Un soft power d’Etat russe : la miagkaïa sila
Depuis la disparition de l’URSS en 1991, la Russie s’efforce de reconstruire une doctrine de politique étrangère marquée par l’affirmation de l’indépendance stratégique et le retour d’une forte volonté de puissance.
La Russie a-t-elle une grande stratégie au Moyen-Orient ?
En intervenant militairement en Syrie, la Russie n’a pas cherché à s’affirmer comme une puissance hégémonique au Moyen-Orient. Loin de promouvoir l’unilatéralisme, Moscou défend en fait le multilatéralisme. La démonstration de force en Syrie avait notamment pour but de faire comprendre aux États-Unis et à leurs alliés qu’il ne saurait y avoir de négociations
multilatérales dans la région – et au-delà – en excluant la Russie.
Soft power russe : l’information au cœur de l’influence
Le soft power russe s'est doté depuis une décennie d'instruments correspondant à sa nouvelle position dans la stratégie globale du pays : médias, moyens de diplomatie culturelle, think tanks, etc. Il reste que la nature même des messages véhiculés ne permet guère à la Russie de dépasser ses cibles traditionnelles, ni de présenter un modèle internationalement attractif.
La diplomatie à l'heure du numérique
L’existence du numérique modifie les pratiques diplomatiques classiques, leur rythme et leurs supports. Mais elle élargit aussi l’espace diplomatique aux opinions publiques. Au-delà, le numérique devient également un objet diplomatique avec les divers problèmes relatifs à sa gouvernance, tout en étant un nouveau sujet, actif de la diplomatie à travers les géants de l’internet, concurrents désormais des États en de multiples domaines.
Dossier RAMSES 2018 : Où va la Russie ?
Que nous dit le spectaculaire « retour » diplomatique russe sur le poids à venir de Moscou ? Ses relations avec son environnement proche sont loin d'être stabilisées ; son rôle dans les affaires globales du monde reste mal défini ; et les difficultés internes pourraient refaire leur apparition dans une année préélectorale.
Quel soft power pour la Russie ?
En Russie, le concept de « soft power » a été intégré dans le Concept de politique étrangère publié en 2013 par le ministère des Affaires étrangères. Le soft power russe cherche davantage à mobiliser des audiences qui entretiennent a priori des liens culturels et spirituels avec la Russie, ainsi qu’une vision du monde valorisant la défense du multilatéralisme et des « valeurs traditionnelles ».
Réseaux sociaux et mobilisations citoyennes. Le nouvel activisme tchadien
« Lutter pour l’instauration d’un État de droit réel garantissant la liberté d’opinion, la laïcité, la justice et la bonne gouvernance», tels sont les objectifs proclamés du mouvement citoyen Iyina (« On est fatigué », en arabe dialectal) constitué en 2015. Dans un contexte de multiplication des plateformes d’opposition en Afrique au sujet des mandats de trop, l’émergence d’un activisme citoyen au Tchad passe relativement inaperçue.
Les médias turcs aujourd'hui : que reste-t-il ?
Dans un contexte de forte instabilité sociale et politique, le pluralisme de l’information semble mis à l’épreuve en Turquie, comme en témoignent les fermetures de médias et les procès de journalistes de différents bords. Les commentateurs critiques soulignent la forte domination des pro-AKP (Adalet ve Kalkınma Partisi, Parti pour la justice et le développement) dans le champ médiatique et le caractère résiduel de la libre parole en Turquie. Le gouvernement turc affirme pourtant qu’il existe une presse écrite et des chaînes télévisuelles et radiophoniques d’opposition.
La stratégie d’influence informationnelle et numérique de la Russie en Europe
Le présent article s’intéresse à la stratégie informationnelle et numérique mise en place par la Russie à l’égard de l’Europe. Il étudie son contenu, ses instruments, ses infrastructures et ses techniques. Cette stratégie se divise en deux catégories complémentaires.
Un soft power d’Etat russe : la miagkaïa sila
Depuis la disparition de l’URSS en 1991, la Russie s’efforce de reconstruire une doctrine de politique étrangère marquée par l’affirmation de l’indépendance stratégique et le retour d’une forte volonté de puissance.
Moyen-Orient, le nouveau «Grand Jeu»
Le Moyen-Orient décomposé redevient-il le centre d’un nouveau « Grand Jeu » ?... S’y réinscrivent les puissances globales : des États-Unis faussement tentés par l’éloignement, une Russie qui s’impose sur un échiquier inattendu, une France secouée par les contradictions de ses politiques… Et s’y affrontent les candidats à l’hégémonie régionale : Iran, Turquie, Arabie Saoudite.
La Russie a-t-elle une grande stratégie au Moyen-Orient ?
En intervenant militairement en Syrie, la Russie n’a pas cherché à s’affirmer comme une puissance hégémonique au Moyen-Orient. Loin de promouvoir l’unilatéralisme, Moscou défend en fait le multilatéralisme. La démonstration de force en Syrie avait notamment pour but de faire comprendre aux États-Unis et à leurs alliés qu’il ne saurait y avoir de négociations
multilatérales dans la région – et au-delà – en excluant la Russie.
Mark Zuckerberg prêche la bonne parole en appelant les États à réguler le secteur technologique
Le CEO de Facebook, Mark Zuckerberg, appelle une nouvelle fois à une mobilisation générale de la part des États pour enfin réglementer les activités des GAFAM dont il fait partie. Sous-entendu : les débordements constatés sur les plates-formes de ces entreprises auraient pu être évités si les acteurs étatiques avaient agi plus rapidement. Or, ce n'est pas si simple que ça.
Netflix, Disney+... le renouveau du soft power américain?
Après Netflix, Hulu et Amazon Prime Video... Ce 12 novembre, aux États-Unis, Disney a lancé Disney+, sa nouvelle plateforme de vidéo à la demande –composée des classiques de Disney, de séries TV mais aussi des franchises comme Marvel et Star Wars. Avec un abonnement mensuel de 7 dollars, Disney+ se place comme un concurrent direct à Netflix et ses 158 millions d'abonnés.
Il était une fois le multilatéralisme
Apparue au XVIIIe siècle, cette idée ne se concrétise qu’après la première guerre mondiale. Ce vieux rêve, remis en cause notamment par l’arrivée de Donald Trump aux Etats-Unis, est pourtant plus nécessaire que jamais.
Face à Washington et Pékin, Macron et Abe organisent la résistance
Avant de se rendre au sommet du G20 à Osaka en fin de semaine, le président français entame, ce mercredi, sa première visite officielle à Tokyo. L'occasion de tenter de défendre avec Shinzo Abe les vertus du multilatéralisme face aux géants chinois et américain.
Quand la Chine fait main basse sur les organisations internationales
A 55 ans, Qu Dongyu a été élu ce dimanche 23 juin à la tête de la FAO. Il est le premier Chinois à diriger l'Agence des Nations unies en charge de la lutte contre la faim dans le monde. Son élection prouve une nouvelle fois l'intérêt de la Chine pour les postes à responsabilité dans les instances internationales. Entretiens séparés avec Claude Meyer, professeur à Sciences Po (Paris) et chercheur au Centre Asie de l'Ifri, l'Institut français des relations internationales et Pierre Picquart, spécialiste de la Chine.
Pourquoi l'UE a du mal à rester unie face à la Chine
Emmanuel Macron a souhaité qu'Angela Merkel et Jean-Claude Juncker rencontrent le président chinois à ses côtés, mais l'Europe peine à s'accorder pour parler à Pékin.
Redes, bulos y chalecos amarillos
La Russie et certaines officines ultra-conservatrices américaines sont soupçonnées d'être impliquées, à des degrés divers, dans des opérations de déstabilisation en France et en Europe. Que recherchent ces acteurs ?
La Russie, société fragmentée et désorientée
RT France surfe sur le mouvement des "gilets jaunes"
La chaîne russe de langue française a vu ses audiences bondir depuis novembre dernier. Sa couverture du mouvement des "gilets jaunes" a été critiquée par d’autres médias, qui lui ont reproché de mettre l’huile sur le feu.
RT France, la Russie à l’assaut de l’info
Financée par l’Etat russe, la chaîne de télévision russe RT France est régulièrement accusée de propagande par les autorités françaises. Lancée fin 2017, elle ne cesse de voir son audience s’accroître, et le mouvement des « Gilets jaunes » semblent la plébisciter. Quelle est la stratégie de RT France ?
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