Soft power et influence
L'expression "soft power" a été popularisée par Joseph Nye en 1990. Elle désigne la capacité à attirer et persuader par une forme de séduction. Les stratégies d'influence ne cessent de se sophistiquer.
Sujets liés


RAMSES 2020. Un monde sans boussole ?
Pour sa 37e édition, trois questions majeures sont abordées dans le RAMSES 2020. Les mers dangereuses : commerce, câbles, transits énergétiques, mouvements militaires, dangers écologiques... : de l'Asie au Moyen-Orient, les mers sont les nouveaux espaces de manoeuvre et d'affrontement de tous les acteurs de la planète globalisée. L'Amérique latine en fusion : quel avenir pour une Amérique latine malmenée entre expériences "de gauche" et populisme "de droite", bouleversée par les flux migratoires, ravagée par les trafics de drogue et confrontée à un voisin imprévisible ? Le multilatéralisme a-t-il un avenir ? Commerce international, désarmement, sanctions, environnement... : comment sauver un multilatéralisme contesté de toutes parts par les affirmations de puissances ?
Dossier RAMSES 2020 : Le multilatéralisme a-t-il un avenir ?
Contesté par les États-Unis de Trump, par le retour d'anciennes puissances (Russie) et l'affirmation croissante de nouvelles (Chine), miné par l'action d'acteurs régionaux de moins en moins contrôlables, sous quelles formes le multilatéralisme peut-il renaître, et quels domaines doit-il privilégier : commerce, gestion des crises, environnement, désarmement ?
Trump, les médias et l’opinion publique
L'agressivité du président Trump envers les médias progressistes accompagne un mouvement plus ancien de polarisation des médias et de montée en puissance des fausses informations (infox) aux Etats-Unis. Alors que des groupes d'intérêts portent atteinte à la vie démocratique en disséminant des rumeurs sur les réseaux sociaux, les grands médias progressistes, aujourd'hui très hostiles au Président, luttent sans grande efficacité contre ce phénomène. L'opinion publique, notamment conservatrice, se méfie quant à elle de plus en plus de l'ensemble des médias. Quant aux responsables des réseaux sociaux, ils commencent à devoir rendre des comptes.

Face à Washington et Pékin, Macron et Abe organisent la résistance
Avant de se rendre au sommet du G20 à Osaka en fin de semaine, le président français entame, ce mercredi, sa première visite officielle à Tokyo. L'occasion de tenter de défendre avec Shinzo Abe les vertus du multilatéralisme face aux géants chinois et américain.

Quand la Chine fait main basse sur les organisations internationales
A 55 ans, Qu Dongyu a été élu ce dimanche 23 juin à la tête de la FAO. Il est le premier Chinois à diriger l'Agence des Nations unies en charge de la lutte contre la faim dans le monde. Son élection prouve une nouvelle fois l'intérêt de la Chine pour les postes à responsabilité dans les instances internationales. Entretiens séparés avec Claude Meyer, professeur à Sciences Po (Paris) et chercheur au Centre Asie de l'Ifri, l'Institut français des relations internationales et Pierre Picquart, spécialiste de la Chine.
Comment RT et Sputnik tissent la toile de Moscou à l’étranger
Ils incarnent la voix de Moscou à l’étranger. Les médias russes internationaux constituent aujourd’hui l’instrument le plus visible et le plus abouti d’un appareil de diplomatie publique, orchestré et abondamment subventionné par l’État. Par ce processus, le Kremlin cherche à communiquer avec des audiences internationales pour les influencer, de manière à faire avancer ses intérêts et légitimer son action de politique étrangère.
Sustaining Multilateralism in a Multipolar World. What France and Germany Can Do to Preserve the Multilateral Order
Si le multilatéralisme international est mis à rude épreuve, il est essentiel que la France et l'Allemagne le défendent. Il s'agit du système le plus approprié pour préserver leurs intérêts, notamment en termes de bien-être, de sécurité, de prospérité et de protection de l'environnement. En ce sens, trois domaines politiques sont prioritaires pour les initiatives conjointes : le commerce international, le contrôle des armements conventionnels et le climat.
La Chine et l’Europe centrale : le sommet 16+1 a-t-il atteint l’âge de raison ?
Depuis 2012, dans le sillage de la crise financière mondiale, la Chine cherche à revigorer ses relations avec les Etats d’Europe centrale et orientale, notamment à travers la mise en place du mécanisme dit « 16+1 ».
Pourquoi l'UE a du mal à rester unie face à la Chine
Emmanuel Macron a souhaité qu'Angela Merkel et Jean-Claude Juncker rencontrent le président chinois à ses côtés, mais l'Europe peine à s'accorder pour parler à Pékin.

Redes, bulos y chalecos amarillos
La Russie et certaines officines ultra-conservatrices américaines sont soupçonnées d'être impliquées, à des degrés divers, dans des opérations de déstabilisation en France et en Europe. Que recherchent ces acteurs ?
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