Laure de Roucy-Rochegonde, docteure en Sciences Politiques
Ce mardi 19 novembre, l’invitée de 8h15 était Laure de Roucy-Rochegonde, docteure en Science politique, directrice du Centre géopolitique des technologies de l'Ifri, chercheuse associée au Centre de recherches internationales (CERI, Sciences Po/CNRS), auteure de « La guerre à l'ère de l'intelligence artificielle : quand les machines prennent les armes », aux Presses Universitaires de France.
Robots tueurs, essaims de drones armés… Le champ de bataille à l’heure de l’intelligence artificielle
Une nouvelle course à l’armement est engagée autour des armes autonomes (drones, chars ou robots sentinelles) capables de choisir des cibles et de tirer sans intervention humaine. Pour les industriels de la défense, la guerre en Ukraine sert de laboratoire pour tester ces nouvelles technologies.
Laure de Roucy-Rochegonde et la guerre à l'ère de l'intelligence artificielle
Laure de Roucy-Rochegonde est docteur en sciences politiques. Elle signe un ouvrage qui pose des questions vertigineuses ; « La guerre à l'ère de l'intelligence artificielle », ou comment les armes sont en train de devenir autonomes, ce qui pourrait avoir un impact majeur sur les conflits futurs.
La guerre à l'ère de l'intelligence artificielle, selon Laure de Roucy-Rochegonde
Les images du drone ayant identifié Yahya Sinouar le 16 octobre 2024 ont fait le tour du monde. Comment l'usage de nouvelles technologies à des fins bellicistes reconfigure-t-il le contrôle de la force, désormais réparti entre l'humain et l'IA ? Comment l'IA bouleverse le droit de la guerre ?
La guerre à l'ère de l'intelligence artificielle
Dans son récent ouvrage « La guerre à l'ère de l'intelligence artificielle » paru en octobre, Laure de Roucy-Rochegonde s'interroge sur la façon dont l'intelligence artificielle et les armes autonomes peuvent remettre en cause le contrôle humain, politique et juridique, de l'usage de la force.
Intelligence artificielle, guerre et robots tueurs
Interrogée par Stéphane Jourdain dans l'émission « La tech la première » sur France Inter, Laure de Roucy-Rochegonde revient sur les usages actuels de l'intelligence artificielle dans le cadre des conflits armés en Ukraine et à Gaza.
« Sur le champ de bataille, l’IA dépasse les attentes des militaires »
« Entretiens de l’IA ». Pour Laure de Roucy-Rochegonde, autrice de « La Guerre à l’ère de l’intelligence artificielle », l’apparition d’armes plus autonomes peut remettre en cause le contrôle de l’usage de la force.
Guerre robotisée : quel cerveau pour commander l’usage de la force ? L’humain ou l’artificiel ?
Les armes dotées de fonctionnalités autonomes se multiplient et rendent de plus en plus complexes le « contrôle de la force » par les États. Reste que l’outil de l’intelligence artificielle peut permettre de mieux discerner les cibles et d’économiser les pertes humaines. Mais à force de déléguer des compétences à la machine et à l’IA, les États ne perdent-ils pas la main ? « Le livre très complet de l’experte Laure de Roucy-Rochegonde (PUF), « La guerre à l’ère de l’Intelligence artificielle », est pour le moins pessimiste.
Replay - Géopolitique de l'IA - Conférence de l'Ifri à La Sorbonne
À l’occasion de la publication du dossier spécial de Politique étrangère sur l'Intelligence artificielle, l'Ifri a organisé une conférence à la Sorbonne en présence de trois des auteurs de ce dossier.
Des drones tueurs aux bombes à sous-munitions, les guerres en Ukraine et à Gaza déplacent les lignes éthiques
Certaines armes autrefois considérées comme inacceptables sur le plan éthique, voire interdites par des dizaines de pays, sont désormais largement employées, parfois guidées par des algorithmes. Sans que cela semble causer d’émoi planétaire.
Soutenez une recherche française indépendante
L'Ifri, fondation reconnue d'utilité publique, s'appuie en grande partie sur des donateurs privés – entreprises et particuliers – pour garantir sa pérennité et son indépendance intellectuelle. Par leur financement, les donateurs contribuent à maintenir la position de l’Institut parmi les principaux think tanks mondiaux. En bénéficiant d’un réseau et d’un savoir-faire reconnus à l’international, les donateurs affinent leur compréhension du risque géopolitique et ses conséquences sur la politique et l’économie mondiales. En 2024, l’Ifri accompagne plus de 70 entreprises et organisations françaises et étrangères.