Dissuasion et prolifération
Les enjeux liés à la dissuasion nucléaire et à la prolifération des armes reviennent dans les rapports de force entre États. Chine, Russie, Iran, Corée du Nord : les arsenaux s’accroissent et se modernisent.
Sujets liés


La menace nucléaire de Poutine vise à dissuader mais le risque n'a pas augmenté
En brandissant encore jeudi la menace nucléaire, le président russe Vladimir Poutine espère dissuader les Occidentaux d'aider l'Ukraine mais "il n'y a pas de signe plus important de risque d'emploi de l'arme nucléaire", souligne à l'AFP Héloïse Fayet, experte à l'Institut français des relations internationales.
Deux ans de guerre en Ukraine : bilan et perspectives
Pour quelles raisons la contre-offensive ukrainienne de 2023 a-t-elle échoué ? Peut-on dire que les Ukrainiens et les Occidentaux ont sous-estimé la résilience de l’armée russe ? Qu'adviendra-t-il de l'Ukraine en cas de baisse significative du soutien américain ?
Les armes nucléaires françaises peuvent-elles protéger l‘Europe ?
Alors que la guerre en Ukraine se trouve toujours aux portes de l'Europe, et que le soutien américain à l'OTAN se fait de plus en plus incertain, la question d'un partage de l'arme nucléaire à l'échelle européenne se pose. La dissuasion nucléaire est-elle à un tournant ?
Avec Héloïse Fayet, chercheuse au Centre des études de sécurité de l'Institut français des relations internationales (Ifri) et coordinatrice du programme de recherche sur la dissuasion nucléaire et la prolifération.
Thomas Gomart : « On peut imaginer des scénarios où la dissuasion nucléaire ne fonctionnerait pas »
Géopoliticien et directeur du principal think tank français, l’Institut français des relations internationales (Ifri), Thomas Gomart prend le temps d’analyser les bouleversements stratégiques mondiaux. En Europe, le chercheur préconise une approche lucide pour relever les défis qui s’imposent, tout en « soignant son pessimisme ».
La guerre nucléaire aura-t-elle lieu ?
Intervention d'Héloïse Fayet au webinaire organisé par l'université de Bordeaux ayant pour sujet : "la guerre nucléaire aura-t-elle lieu ?".
Thomas Gomart : « Toutes les crises actuelles sont liées par des effets de bord et une redistribution de la puissance au détriment des Européens »
Le directeur de l’Ifri, appelle, dans un entretien au « Monde », l’Europe à se doter d’une stratégie militaire propre dans un contexte économique dégradé et la perspective d’une éventuelle victoire de Donald Trump aux Etats-Unis, susceptible de modifier la relation transatlantique.
Menace nucléaire russe : Poutine ne compte pas attaquer, mais "rappeler ses capacités de dissuasion"
La Russie a procédé, mercredi, à des tirs d'essai de missiles balistiques pour simuler une "frappe nucléaire massive" de riposte et révoqué sa ratification d’un traité interdisant les essais atomiques.
Nucléaire, le retour d'une technologie qui divise
Héloïse Fayet est l'invitée de l'émission "Le débat de midi", consacrée au retour du nucléaire, animée par Jean-Mathieu Pernin avec Valérie Faudon, Yves Marignac et Jean-Jacques Ingremaud.

Jusqu’où la Chine veut-elle aller ?
La course aux armements a repris. Pékin met les bouchées doubles pour peser face aux États-Unis et à la Russie. Un dialogue tripolaire sera aussi crucial que difficile.
Guerre en Ukraine : la position du Japon vis-à-vis des armes nucléaires peut-elle évoluer ?
Dans le contexte de la guerre en Ukraine menée par la Russie, l'Union européenne a dû revoir sa politique de défense et de sécurité. Comment la France, seul membre de l'Union européenne possédant l'arme nucléaire, perçoit-elle les efforts en termes de désarmement ?
"Un risque de prolifération nucléaire"
La région est-elle devenue le point chaud du globe ?
Contrat de sous-marins rompu par l'Australie : on vous explique pourquoi la France estime avoir reçu un "coup dans le dos"
L'Australie a annulé mercredi le gigantesque contrat qui la liait à la France depuis 2016. Un contrat à 56 milliards d'euros, pour la fourniture de 12 sous-marins.
Où en est la course aux armes nucléaires ?
DÉCRYPTAGE - L’augmentation du plafond du nombre de têtes nucléaires détenues par le Royaume-Uni vient mettre un terme à des décennies de réduction du nombre d’armes nucléaires dans le camp occidental. Est-elle le signe d’un basculement vers une nouvelle course aux armements?

Après le Brexit, le Royaume-Uni veut renforcer sa dissuasion nucléaire
Londres veut relever le nombre de ses têtes nucléaires, afin de rappeler qu'il appartient au petit club des grandes puissances nucléaires même s'il a quitté l'Union européenne.
La France lance la conception de sa nouvelle génération de sous-marins lanceurs d’engins
La France a lancé vendredi la conception de ses sous-marins lanceurs d’engins (SNLE) de troisième génération, appelés à incarner à partir de 2035 la composante océanique de sa force de dissuasion nucléaire.
Inde-Chine : des pays dotés de la bombe nucléaire se sont déjà fait la guerre
Le récent affrontement entre la Chine et l'Inde n'est pas sans précédents.
Défense : « Il n’existe pas d’alternative à la dissuasion nucléaire pour garantir une forme de stabilité stratégique sur le continent »
Tous les Etats, y compris dans le voisinage direct de l’Europe, ne partagent pas les principes d’un ordre international fondé sur le droit. Le 7 février le chef de l’Etat a rappelé l’importance de la dissuasion. Dans une tribune au « Monde », le spécialiste des questions stratégiques Corentin Brustlein de l’IFRI en explique les enjeux.

Dissuasion nucléaire : le discours de Macron embarrasse Bruxelles
Les discussions sur l’autonomie stratégique se heurtent aux divergences franco-allemandes quant à la place du nucléaire dans la sécurité de l’UE. Le discours d’Emmanuel Macron, qui a prôné, vendredi 7 février, une mobilisation des Européens pour la définition d’un « dialogue stratégique » incluant la dissuasion nucléaire et une réflexion sur la « dimension authentiquement européenne » des forces nucléaires de la France, n’a pas suscité d’engouement au siège des institutions de l’Union.
Vers une dissuasion nucléaire européenne ?
Emmanuel Macron s'est dit prêt, le 7 février 2020, à « associer » les pays européens qui le souhaitent aux exercices des forces françaises de dissuasion. À l'heure où certains États membres s'inquiètent d'un désengagement des États-Unis de la scène internationale, la position française était attendue. Le chef de l'État a insisté sur le rôle « dissuasif » des forces nucléaires tricolores dans une ère post-Brexit qui fait de la France la seule puissance européenne dotée de l'arme nucléaire.

La France précise son plan nucléaire
La France, seule puissance nucléaire de l'UE depuis le Brexit, devait dévoiler vendredi comment elle entend utiliser son arsenal atomique comme moyen de dissuasion.
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