Dissuasion et prolifération
Les enjeux liés à la dissuasion nucléaire et à la prolifération des armes reviennent dans les rapports de force entre États. Chine, Russie, Iran, Corée du Nord : les arsenaux s’accroissent et se modernisent.
Sujets liés


La crédibilité de la dissuasion est à considérer de plusieurs façons : vis-à-vis de la Russie, pour dissuader une attaque, et vis-à-vis de nos partenaires européens, pour les convaincre qu’ils peuvent être protégés.
citée par Nicolas Barotte dans Le Figaro.

Il faudrait avoir des déclarations bilatérales fortes, au moins avec les Allemands, éventuellement les Polonais, peut-être les Suédois, comme celle faite avec les Britanniques à l'époque de Jacques Chirac.
citée par Clément Machecourt dans Le Point.
La prolifération nucléaire face aux incertitudes américaines
Alors que l’attitude récente de la diplomatie trumpienne avec les alliés des États-Unis laisse planer des doutes sur les garanties de sécurité américaines, le Collimateur fait le point sur les risques de prolifération nucléaire, avec Héloïse Fayet (Ifri) et Camille Grand (ECFR).

L'arme nucléaire en grave crise de prolifération
Depuis 10 ans, le nombre d’armes nucléaires dans le monde est en augmentation. Selon le SIPRI, l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm, on recense plus de 12.000 têtes dans les arsenaux des neuf États possédant des armes nucléaires, dont près de 4.000 déployées et 2.100 en alerte c’est-à-dire prêtes à l’emploi.
Quand l’armée affiche ses tirs de missile
Dans cette vidéo diffusée sur les réseaux sociaux, l’armée française célèbre un tir d’entraînement complexe et entend ainsi démontrer sa force militaire par l’image. Une stratégie de communication inédite où la recherche d’équilibre entre visibilité et secret est un enjeu majeur.

Le missile ORECHNIK : un missile "inarrêtable", vraiment ?
La dissuasion nucléaire est-elle encore un rempart efficace ? Chercheuse au Centre des Etudes de Sécurité de l'IFRI, Héloïse FAYET apporte un éclairage suite à l'introduction d'un nouveau missile par la Russie : le missile ORECHNIK

« Ce changement d'échelle est significatif et c'est un signal stratégique beaucoup plus fort et important que tout ce qu'on a pu voir à présent, notamment les discours de Poutine », précise Héloïse FAYET, chercheuse au Centre des études de sécurité de l'Ifri.
citée par Yves Bourdillon dans les Échos

« Ce n’est pas la première fois que les Russes testent un missile sur le champ de bataille avant de le déclarer opérationnel. Ils l’avaient fait, par exemple, pour le missile de croisière hypersonique Zircon, en 2021, en Syrie, mais cela n’avait jamais été vu avec un missile IRBM, » explique Héloïse Fayet, chercheuse au Centre des études de sécurité de l'Ifri.
citée par Chloé Hoorman, Benjamin Quénelle et Elise Vincent dans Le Monde
OTAN : 75 ans de solidarité stratégique (replay)
Guerre en Ukraine, partage du fardeau entre Alliés, désengagement des Etats-Unis de l'Europe, nouveaux domaines de conflictualité... Alors que l'Alliance vient de fêter ses 75 ans et que l'ère Stoltenberg touche à sa fin après dix ans la tête de l'organisation, l'agenda de l'OTAN témoigne de la diversité de ses domaines d'actions mais aussi des différentes perceptions des Alliés sur l'ensemble de ces enjeux.
Au lendemain du sommet de Washington, cette conférence réunissant diplomates, militaires et chercheurs a pour ambition d'analyser les perspectives à court et moyen terme pour l'Alliance atlantique.

La Chine a mené son premier essai de missile balistique hors de ses frontières depuis 1980
Pékin, qui disposerait d’environ 500 têtes nucléaires, avait réorganisé sa force missilière à l’été 2023 après d’importants scandales de corruption.
Contrat de sous-marins rompu par l'Australie : on vous explique pourquoi la France estime avoir reçu un "coup dans le dos"
L'Australie a annulé mercredi le gigantesque contrat qui la liait à la France depuis 2016. Un contrat à 56 milliards d'euros, pour la fourniture de 12 sous-marins.
"Un risque de prolifération nucléaire"
La région est-elle devenue le point chaud du globe ?
Où en est la course aux armes nucléaires ?
DÉCRYPTAGE - L’augmentation du plafond du nombre de têtes nucléaires détenues par le Royaume-Uni vient mettre un terme à des décennies de réduction du nombre d’armes nucléaires dans le camp occidental. Est-elle le signe d’un basculement vers une nouvelle course aux armements?

Après le Brexit, le Royaume-Uni veut renforcer sa dissuasion nucléaire
Londres veut relever le nombre de ses têtes nucléaires, afin de rappeler qu'il appartient au petit club des grandes puissances nucléaires même s'il a quitté l'Union européenne.
La France lance la conception de sa nouvelle génération de sous-marins lanceurs d’engins
La France a lancé vendredi la conception de ses sous-marins lanceurs d’engins (SNLE) de troisième génération, appelés à incarner à partir de 2035 la composante océanique de sa force de dissuasion nucléaire.
Inde-Chine : des pays dotés de la bombe nucléaire se sont déjà fait la guerre
Le récent affrontement entre la Chine et l'Inde n'est pas sans précédents.
Défense : « Il n’existe pas d’alternative à la dissuasion nucléaire pour garantir une forme de stabilité stratégique sur le continent »
Tous les Etats, y compris dans le voisinage direct de l’Europe, ne partagent pas les principes d’un ordre international fondé sur le droit. Le 7 février le chef de l’Etat a rappelé l’importance de la dissuasion. Dans une tribune au « Monde », le spécialiste des questions stratégiques Corentin Brustlein de l’IFRI en explique les enjeux.

Dissuasion nucléaire : le discours de Macron embarrasse Bruxelles
Les discussions sur l’autonomie stratégique se heurtent aux divergences franco-allemandes quant à la place du nucléaire dans la sécurité de l’UE. Le discours d’Emmanuel Macron, qui a prôné, vendredi 7 février, une mobilisation des Européens pour la définition d’un « dialogue stratégique » incluant la dissuasion nucléaire et une réflexion sur la « dimension authentiquement européenne » des forces nucléaires de la France, n’a pas suscité d’engouement au siège des institutions de l’Union.
Vers une dissuasion nucléaire européenne ?
Emmanuel Macron s'est dit prêt, le 7 février 2020, à « associer » les pays européens qui le souhaitent aux exercices des forces françaises de dissuasion. À l'heure où certains États membres s'inquiètent d'un désengagement des États-Unis de la scène internationale, la position française était attendue. Le chef de l'État a insisté sur le rôle « dissuasif » des forces nucléaires tricolores dans une ère post-Brexit qui fait de la France la seule puissance européenne dotée de l'arme nucléaire.

La France précise son plan nucléaire
La France, seule puissance nucléaire de l'UE depuis le Brexit, devait dévoiler vendredi comment elle entend utiliser son arsenal atomique comme moyen de dissuasion.
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