Sécurité - Défense
Sous l’effet de la compétition stratégique mondiale, les enjeux de sécurité et de défense sont marqués par le retour des guerres majeures et de la dissuasion nucléaire, la transformation du terrorisme et la course aux technologies militaires.
Sujets liés

2001-2025 : guerre globale contre le djihadisme

Malgré des moyens considérables dédiés à la guerre globale contre le terrorisme, la menace djihadiste n’a pas disparu.
Russian Strategic Thinking and Culture Before and After February 24, 2022: Political-Strategic Aspects
Rédigé par Dimitri Minic, l'article scientifique "Russian Strategic Thinking and Culture Before and After February 24, 2022: Political-Strategic Aspects" a été publié dans "Russia’s war against Ukraine : Complexity of Contemporary Clausewitzian War" par le département de la guerre de l'Université Nationale de Défense d'Helsinki en 2024.
Guerre en Ukraine : « Malgré la nouvelle doctrine russe, le risque d'emploi de l’arme nucléaire n'est pas plus élevé qu'avant »
Alors que les alliés de Kiev s’interrogent sur la possibilité de frappes ukrainiennes sur le territoire russe avec des armes occidentales, Vladimir Poutine a présenté mercredi une révision de la doctrine nucléaire, dont les conditions sont «plus larges et plus précises», analyse Héloïse Fayet, chercheur au Centre des études de sécurité de l'Ifri et coordinatrice du programme Dissuasion et prolifération.
Devenir secrétaire général de l'OTAN. Entre critères objectifs, coutumes et homogénéité
Après dix ans à la tête de l’OTAN de 2014 à 2024, un record de longévité dû au contexte particulier de la guerre en Ukraine, le Norvégien Jens Stoltenberg quitte ses fonctions de secrétaire général. Son successeur, choisi par les chefs d’État et de gouvernement des États membres, sera Mark Rutte, Premier ministre des Pays-Bas pendant près de quatorze ans. Cette nomination invite à questionner les critères et les logiques de sélection des secrétaires généraux, alors que de nombreuses études démontrent l’importance significative du secrétariat international et le rôle croissant du secrétaire général dans le fonctionnement interne de l’Alliance.

La Chine a mené son premier essai de missile balistique hors de ses frontières depuis 1980
Pékin, qui disposerait d’environ 500 têtes nucléaires, avait réorganisé sa force missilière à l’été 2023 après d’importants scandales de corruption.
EUDIS, HEDI, DIANA : que se cache-t-il derrière trois acronymes de l'innovation de défense ?
En Europe, alors que la guerre d'agression de la Russie contre l'Ukraine montre peu de signes d'apaisement, un écart persistant subsiste entre les besoins en matière de sécurité et les dépenses de défense. Conformément à un engagement de 2006, inscrit lors du sommet de l'OTAN au Pays de Galles en 2014, les membres de l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord (OTAN) doivent consacrer au moins 2 % de leur produit intérieur brut (PIB) national à la défense, dont 20 % doivent être investis dans l'équipement ainsi que la recherche et le développement. En 2024, seuls 23 Alliés sur 32 devraient atteindre ou dépasser cet objectif, bien qu'il s'agisse d'une amélioration notable par rapport aux trois pays en 2014. Ce total inclut les États-Unis (US), qui consacrent 3,38 % de leur PIB à la défense, représentant près de 70 % de l'ensemble des dépenses de défense des membres de l'OTAN.

Qui en fait assez ? L’Allemagne, la France et l’Europe face au désengagement américain [Le Casque et la Plume #6]
C’est aujourd’hui la diffusion de l’épisode du « Casque et la plume » enregistré en public le 18 septembre à la Gaîté lyrique, où le débat portait sur les efforts des pays européens face à la perspective d’une baisse de l’investissement de défense américain en Europe.

Thomas Gomart, directeur de l'Ifri | les Mardis de l'ESSEC / LCP
L'invité des « Les Mardis de l’ESSEC » / LCP de ce 17 septembre est Thomas Gomart, directeur de l'Institut Français des Relations internationales (Ifri). LCP poursuit le partenariat avec l’association étudiante « Les Mardis de l’ESSEC », afin d'offrir un public plus large à ces débats vivifiants au cœur de l’actualité politique, économique ou sociétale, menés par la plus ancienne tribune étudiante de France.
Un an après sa création, une Alliance des États du Sahel qui se cherche
Créée le 16 septembre 2023, l’Alliance des États du Sahel, conçue comme une entraide militaire, n’a pas réussi à enrayer, en dépit du renfort de mercenaires russes, la poussée des groupes djihadistes qui ont tué au moins 2 050 civils. Côté économique, le Mali, le Niger et le Burkina Faso renforcent leur intégration.
Dépasser la transparence du champ de bataille
Épisode du Collimateur sur une notion devenue omniprésente pour décrire notamment la guerre en Ukraine : la « transparence » du champ de bataille, ses ressorts et ses limites.
L'aide économique au Soudan : le paradoxe des États du Golfe
Depuis des décennies, les États du Golfe fournissent une aide financière cruciale au Soudan. Les avantages économiques et la compétition géopolitique attirent les pays du Golfe, même si leurs intérets et les approches divergent.
Le désordre libyen : trois questions à Florence Gaub
L'article que vous avez écrit dans le numéro d’automne 2012 de Politique étrangère, soit un an après la chute de Mouammar Kadhafi, était intitulé « Libye, le rêve de Kadhafi devient-il réalité ? ». Qu'entendiez-vous par là ?
Kadhafi rêvait d’une société déhiérarchisée, sans institutions étatiques. Dans sa vision politique, les questions relevant de la vie commune devaient être réglées par un accord au plus bas niveau, dans les comités et commissions. Son rêve n’est pas devenu une réalité de son vivant, car la sécurité et la production du pétrole étaient restées entre les mains du régime. En 2012, après la chute de Kadhafi, non seulement les Libyens ont tout de suite formé plusieurs comités et commissions, mais une gestion locale de la sécurité et de la production pétrolière s’est mise en place. Voilà pourquoi j’ai écrit que la vision politique de Kadhafi est finalement devenue une réalité, bien que ce soit une réalité bien triste.
La France face au jihad en Syrie
Dans cet article publié en mandarin peu de temps après les attentats de janvier 2015 à Paris, Marc Hecker explique les raisons de l'engouement pour le jihad en Syrie et analyse les mesures prises par le gouvernement français pour lutter contre le terrorisme.
Conventionalizing Deterrence? U.S. Prompt Strike Programs and Their Limits
Depuis près d’une décennie, les Etats-Unis ont identifié le besoin de se doter de capacités de frappe stratégique rapide (conventional prompt global strike).
Syria and Beyond: The Future of the Chemical Weapons Threat
L'emploi d'armes chimiques en Syrie et la décision de décerner le Prix Nobel de la Paix de 2013 à l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC) ont rappelé à la communauté internationale que les armes chimiques constituent toujours une menace significative.
Les groupes d’autodéfense civile au Mexique : défenseurs légitimes, groupes incontrôlables ou lanceurs d’alerte ?
Les groupes d’autodéfense qui se répandent au Mexique depuis 2011 dans divers États témoignent de l’impuissance et de la corruption des organes de l’État central face à la diffusion de la criminalité organisée.
La judiciarisation du champ de bataille
La judiciarisation croissante de l’action militaire extérieure pousse à aligner le droit des militaires sur le droit commun.
La gouvernance de l’internet après Snowden
L’affaire Snowden pourrait produire des changements majeurs dans l’architecture et la gouvernance de l’internet. Les technologies devront désormais intégrer a priori les standards susceptibles de permettre aux citoyens de garder un contrôle sur les données disponibles.
Des armes à tout faire ? Modularité et polyvalence des équipements militaires
La polyvalence et la modularité ont été considérées comme des impératifs pour la conception de matériels militaires, permettant de réduire les coûts comme de faciliter l’entraînement et la maintenance.

La suprématie aérienne en péril. Menaces et contre-stratégies à l'horizon 2030
Depuis la fin de la Guerre froide, la force aérienne incarne, plus que toute autre capacité militaire, le visage de la puissance occidentale.
Les chars, un héritage intempestif ?
Arme révolutionnaire au début du 20ème siècle, le char souffre aujourd’hui d’un déficit de légitimité en Europe : en près de 20 ans, les Etats ont pour la plupart drastiquement réduit leurs parcs, quand certains ne l’ont pas rayé purement et simplement de leurs arsenaux.
Mali : « Barkhane vient clore un cycle de trente années d’opérations extérieures de la France en Afrique »
Elie Tenenbaum, chercheur à l’IFRI, revient, dans un entretien au « Monde », sur le bilan de l’action de la France au Mali, qu’il juge « négatif ». L’opération antiterroriste « Barkhane » a achevé son retrait du Mali, le 15 août, mais « la France reste engagée au Sahel, dans le golfe de Guinée et la région du lac Tchad », a répété l’Elysée dans un communiqué publié le même jour.
Retour à la haute intensité des armées françaises
Le conflit ukrainien est venu incarner un conflit de haute intensité tel que beaucoup d'observateurs l'envisageaient depuis plusieurs années, contraignant à un regard interrogateur vis-à vis des capacités occidentales à faire face à un défi similaire, les volumes de pertes humaines et de munitions échangées comme l'attrition des systèmes d'armes et des dispositifs militaires atteignent des niveaux jamais vus depuis la fin de la Deuxième Guerre mondiale, alors que les forces européennes peinent à amorcer une remise à niveau souvent trop déclaratoire.
Iran : Téhéran exige de nouvelles concessions des Etats-Unis concernant l'accord nucléaire
Après d'intenses négociations à Vienne début août, une proposition de texte a été effectuée par l'Union européenne, mais l'Iran souhaite des garanties supplémentaires de la part des Etats-Unis.
Iran : où en sont les négociations de l'accord sur le nucléaire ?
Depuis 2021, l'Iran et les grandes puissances négocient à Vienne afin de ressusciter l'accord international de 2015. Après s'en être retiré en 2018 avec Donald Trump, Washington souhaite réintégrer l'accord. Un compromis «final» est en cours d’étude mais certains éléments font l'objet de vives négociations.
« Les opérations militaires ciblées ne constituent pas une solution politique suffisante pour neutraliser les organisations visées »
Les éliminations d’ennemis sont une manière pour les démocraties de préserver leurs intérêts à l’étranger en allégeant le coût des interventions, analyse dans une tribune au « Monde » Amélie Férey, chercheuse à l’Institut français des relations internationales. Mais elles soulèvent des questions de temporalité et d’éthique.
Mort d'al-Zawahiri : "Tout un pan du djihadisme contemporain s'en va avec lui"
Dans la nuit de samedi à dimanche, les États-Unis ont abattu le numéro un d'Al-Qaïda. Le chef de l'organisation terroriste, à l'origine des attentats du 11-Septembre, a été touché par un missile tiré depuis un drone alors qu'il prenait l'air sur son balcon à Kaboul. Si "tout un pan du djihadisme contemporain" disparaît avec Ayman al-Zawahiri, l'organisation est en mesure d'absorber ces assassinats ciblés, selon Elie Tenenbaum, co-auteur de "La Guerre de vingt ans : Djihadisme et contre-terrorisme au XXIe siècle", et directeur du centre des études de sécurité de l'Institut Français des Relations Internationales (Ifri).
Guerre en Ukraine : les 5 défis de Volodymyr Zelensky face au conflit qui dure
Protagoniste d’une guerre qu’il n’a pas initiée, prisonnier d’un train dont il ne peut plus descendre, le président ukrainien est aujourd’hui condamné à entretenir une dynamique fondamentalement militaire qui conditionnera sa survie.
Le retour de prisonniers français détenus en Syrie
Doit-on faire revenir l’ensemble des prisonniers français détenus en Syrie ? Pour la première fois, la France annonce avoir rapatrié 16 femmes djihadistes et 35 enfants détenus en Syrie.
Guerre en Ukraine : les angles morts de l’aide humanitaire
Repliées dans l’ouest de l’Ukraine, les organisations humanitaires ont mis du temps à retourner dans les zones où les besoins sont les plus urgents.
La menace nucléaire « permet de faire parler de la Russie et de faire peur aux Européens »
Une nouvelle fois depuis le début de la guerre en Ukraine, la Russie agite le chiffon nucléaire. Samedi, lors d'une réunion au cours de laquelle il recevait le chef d’État bélarusse Alexandre Loukachenko, Vladimir Poutine a annoncé que son pays allait livrer « dans les prochains mois » à la Biélorussie des missiles capables de transporter des charges nucléaires.
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