Sécurité - Défense
Sous l’effet de la compétition stratégique mondiale, les enjeux de sécurité et de défense sont marqués par le retour des guerres majeures et de la dissuasion nucléaire, la transformation du terrorisme et la course aux technologies militaires.
Sujets liés

L'Europe à découvert ?

Alors que la Russie continue de menacer l'Europe, l'administration Trump ne cache pas son intention de se désengager – au moins partiellement – de la défense du continent pour se concentrer sur la compétition stratégique avec la Chine. Elle met ainsi la pression sur ses alliés européens pour qu'ils investissent davantage en matière militaire. Le sommet de l'OTAN qui s'est tenu à La Haye en juin 2025 a abouti à des engagements ambitieux des États membres pour relever leurs dépenses de défense.
Allemagne : la ministre de la Défense démissionne après une série de gaffes
Sous le feu des critiques depuis des mois, le retrait de Christine Lambrecht intervient à un moment délicat alors que la guerre en Ukraine se poursuit et que l'Allemagne veut réformer son armée. Olaf Scholz n'aura pas droit à l'erreur pour la succession de la ministre de la Défense.
Mali : le point sur la situation sécuritaire au Sahel
Depuis maintenant dix ans, la France est engagée au Sahel dans la lutte contre les groupes djihadistes aux côtés du Burkina Faso, du Niger, de la Mauritanie, du Tchad et du Mali - pays avec qui cette mission (nommée Serval puis Barkhane), a pris fin en août dernier.

Défense : les interrogations de l’état-major français face aux opérations cyber américaines en Europe
Depuis la guerre en Ukraine, les Etat-Unis ont envoyé plusieurs équipes spécialisées pour aider les pays se sentant vulnérables aux cyberattaques russes. Du côté français, on s’inquiète que ces démarches ouvrent la voie à des opérations plus larges d’espionnage.

Où sont les armes ? Les stocks militaires et la guerre d'Ukraine
Le Collimateur se penche sur l'importance des stocks militaires, avec pour invité, Léo Peria-Peigné, chercheur au centre des études de sécurité de l’IFRI.
Le retour du combat naval : un nouveau défi pour les marines occidentales
Notre monde est de plus en plus contesté et imprévisible et nous tendons vers un retour de la concurrence stratégique entre grandes puissances, qui se traduit par des remises en cause plus fréquentes de l'ordre international établi et fondé sur des règles.
RDC : le conflit du Nord-Kivu
Cela fait plusieurs mois que l'on assiste à la reprise des affrontements entre groupes rebelles et armée congolaise dans le Nord-Kivu, une région en guerre depuis plusieurs décennies. Le mouvement du M23 a relancé l’offensive dans la région en octobre 2022, étendant son influence sur de nouvelles localités. Le groupe armé affirmait le 23 décembre 2022 son retrait de la localité de Kibumba située à vingt kilomètres au nord de Goma.
Frappes sur l’aéroport de Damas : Israël poursuit sa « guerre entre les guerres » en Syrie
L’armée israélienne a frappé lundi 2 janvier l’aéroport international de Damas, causant temporairement sa fermeture. Ces bombardements visent à endiguer l’influence de l’Iran aux portes d’Israël.

Israël : l’extrême droite au pouvoir
Jeudi 29 décembre, Benjamin Netanyahu a été nommé premier ministre. Son gouvernement est le plus à droite de toute l'histoire du pays. Julie Gacon, en compagnie d'Alain Salles, reçoit Nitzan Perelman, doctorante en sociologie politique à l’université Paris Cité, ingénieure en sociologie au CNRS et Amélie Ferey chercheuse à l’IFRI.

Guerre de haute intensité : quelle place pour les forces spéciales ?
Les Forces Spéciales travaillent depuis trois décennies dans la lutte contre le terrorisme, le renseignement et la formation d’armées. Or pour la première fois depuis 1945, la guerre de haute intensité est de retour en Europe. Dès lors, comment adapter leurs compétences à ce type de conflits ?

Le « lawfare » : faux concept et vrai problème stratégique
Pour le dernier épisode de l'année, le Collimateur se penche sur un concept émergent dans les milieux stratégiques : le « lawfare », ou l'utilisation stratégique de la loi, avec Amélie Ferey, chercheuse à l'Ifri - Institut des relations internationales.
Une semaine après la mort d’Abdelmalek Droukdel, quelles conséquences pour AQMI?
Le chef d’al Qaida au Maghreb islamique, Abdelmalek Droukdel, a été tué jeudi 4 mai dans un raid de la force française Barkhane près de Tessalit, dans le nord du Mali.
«“Résilience”, vous avez dit “résilience”?» La tribune de Guillaume Lasconjarias
« En nommant cette opération “Résilience”, on donne en réalité un signal ambigu voire contradictoire »
Les bases militaires ultramarines françaises apparaissent vulnérables
Dans une étude inédite conduite pour les états-majors, l’Institut français des relations internationales appelle à un renforcement des forces de présence et de souveraineté. Des forces françaises sont déployées tout autour du globe, de la Guyane au canal du Mozambique, des Emirats arabes unis (EAU) à la Polynésie, et ces 10 000 militaires sont présentés comme les sentinelles des intérêts nationaux.
Défense : « Il n’existe pas d’alternative à la dissuasion nucléaire pour garantir une forme de stabilité stratégique sur le continent »
Tous les Etats, y compris dans le voisinage direct de l’Europe, ne partagent pas les principes d’un ordre international fondé sur le droit. Le 7 février le chef de l’Etat a rappelé l’importance de la dissuasion. Dans une tribune au « Monde », le spécialiste des questions stratégiques Corentin Brustlein de l’IFRI en explique les enjeux.
Le défi de la France face aux puissances nucléaires
Le 13 février 1960, la France a réalisé son premier essai nucléaire en Algérie. Soixante ans après, le pays fait partie des rares puissances nucléaires dans le monde. Ces dernières années, les tensions entre pays ont provoqué une course à l'armement nucléaire. Une situation qui ne laisse pas de marbre la France.

Dissuasion nucléaire : le discours de Macron embarrasse Bruxelles
Les discussions sur l’autonomie stratégique se heurtent aux divergences franco-allemandes quant à la place du nucléaire dans la sécurité de l’UE. Le discours d’Emmanuel Macron, qui a prôné, vendredi 7 février, une mobilisation des Européens pour la définition d’un « dialogue stratégique » incluant la dissuasion nucléaire et une réflexion sur la « dimension authentiquement européenne » des forces nucléaires de la France, n’a pas suscité d’engouement au siège des institutions de l’Union.
Vers une dissuasion nucléaire européenne ?
Emmanuel Macron s'est dit prêt, le 7 février 2020, à « associer » les pays européens qui le souhaitent aux exercices des forces françaises de dissuasion. À l'heure où certains États membres s'inquiètent d'un désengagement des États-Unis de la scène internationale, la position française était attendue. Le chef de l'État a insisté sur le rôle « dissuasif » des forces nucléaires tricolores dans une ère post-Brexit qui fait de la France la seule puissance européenne dotée de l'arme nucléaire.

La France précise son plan nucléaire
La France, seule puissance nucléaire de l'UE depuis le Brexit, devait dévoiler vendredi comment elle entend utiliser son arsenal atomique comme moyen de dissuasion.
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« Le sentiment d’urgence stratégique n’est pas ressenti de la même façon à Berlin »
Historien, Thomas Gomart est directeur de l’Institut français des relations internationales (Ifri). Il vient de publier une version actualisée et en édition poche, de L’affolement du monde (Tallandier/Texto) dans lequel il décrit les « dix enjeux géopolitiques » actuels. En 2017, il avait fait partie du comité de rédaction de la « Revue Stratégique » du ministère des Armées.
Lutte contre le terrorisme en Afrique : « La France et les Etats-Unis sont de moins en moins alignés »
Pour Elie Tenenbaum, chercheur à l’IFRI, Washington est moins préoccupé par la menace terroriste que par la présence de la Chine et de la Russie sur le continent.
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