Les pays du « Quad » adressent un nouvel avertissement à Pékin
Sans la nommer, les pays formant le « Quad » (Etats-Unis, Japon, Inde et Australie) ont averti ce vendredi la Chine sur les opérations de déstabilisation qu'elle mène dans l'espace maritime qui l'entoure. Le groupe informel a pour but de contrer l'influence militaire de Pékin dans la région.
L’alliance « Aukus a souligné le décalage entre l’ambition stratégique de la France dans l’Indo-Pacifique et les moyens militaires qu’elle peut mobiliser »
La rivalité sino-américaine et les inquiétudes croissantes face à une crise dans le détroit de Taïwan imposent une clarification politique sur le rôle de la France en cas de conflit de haute intensité dans cette région, estime la chercheuse Céline Pajon dans une tribune au « Monde ».
Pékin fait cap sur le Pacifique
Fin mai, le ministre des Affaires étrangères chinois a mené une grande tournée diplomatique dans huit pays du Pacifique insulaire. Le point d’orgue de l’accélération de la stratégie de politique étrangère chinoise dans la région. Si tout ne s’est pas passé comme Pékin l’avait prévu, cette visite a largement rebattu les cartes de la géopolitique.
Pourquoi les États-Unis préfèrent-ils le Royaume-Uni à la France ?
Il y a quelques semaines dans New Deal, nous évoquions le nouveau traité de défense entre les États-Unis, l'Australie et le Royaume-Uni, le traité Aukus, qui a entraîné l'annulation du contrat de sous-marins signé en 2016 entre l'industriel français Naval Group et l'Australie –et qui a suscité la colère de Paris.
« En cas d'escalade entre Washington et Pékin, l'Europe ne pourra pas rester au balcon »
Vu de Paris, le camouflet subi en Australie incite à relancer la réflexion sur l'autonomie stratégique européenne. Mais au sein de l'Union européenne (UE), nos partenaires partagent-ils cette analyse ? Le directeur de l'Institut français des relations internationales (Ifri), Thomas Gomart, n'en est pas certain. A ses yeux, ils n'ont pourtant guère le choix : "Si l'Europe pense que son avenir stratégique se résume au Green Deal, prévient-il, elle fait fausse route."
Comprendre la crise diplomatique après la rupture du "contrat du siècle" des sous-marins australiens
Cette décision soudaine a tendu les relations entre des alliés occidentaux historiques sur le fond de rivalité avec la Chine et d'enjeux stratégiques dans les océans Indien et Pacifique.
En pleine crise des sous-marins, l'Allemagne pose les bases d'un partenariat spatial militaire avec l'Australie
Quelques heures plus tôt, le ministre allemand des Affaires étrangères Michael Roth appelait à renforcer la « souveraineté » de l'Union européenne.
Les effets de l'accord AUKUS seront défavorables à la France
Les effets de l'accord entre les Etats-Unis, le Royaume-Uni et l'Australie sur la sécurité dans le Pacifique (AUKUS) seront à long terme et défavorables à la France, déclare à PAP Paul Maurice, expert de l'Institut français des affaires internationales (IFRI).
Crise des sous-marins : pourquoi l’Australie a-t-elle si peur de la Chine ?
Depuis 2017, rien ne va plus entre l’Australie et la Chine. La deuxième puissance mondiale multiplie les gestes d’intimidation, au point d’avoir poussé l’Australie à se placer sous la protection des Etats-Unis. Au détriment de son autre allié dans la région, la France.
Crise des sous-marins : retour sur «l'ambitieuse mais naïve» relation franco-australienne
Jusqu'à la signature du contrat avec Naval Group, les relations entre la France et l'Australie étaient modestes, basées essentiellement sur la mémoire commune de la Première Guerre mondiale.
L’Union Falepili : un accord sans précédent mêlant climat et défense entre l’Australie et Tuvalu
En novembre 2023, Tuvalu et l’Australie ont signé l’Union Falepili, un traité bilatéral offrant une voie migratoire aux Tuvaluans menacés par la montée des eaux, en contrepartie de concessions de certaines dépendances au bénéfice de Canberra. Si sa légitimité est controversée, l’Union Falepili est le résultat d’une décision souveraine de la part de Tuvalu et de l’Australie, et reflète les priorités stratégiques de chacun. Cet accord inédit pourrait ouvrir la voie à de nouvelles formes de coopération de sécurité alors que le changement climatique menace l’existence même de certains Etats.
Les dix ans de la réunion des ministres de la Défense du Pacifique Sud (SPDMM). Bilan et perspectives d'avenir
La réunion des ministres de la Défense du Pacifique Sud (South Pacific Defence Ministers’ Meeting – SPDMM) se tient à Nouméa du 4 au 6 décembre 2023.
Les ambitions de la République islamique d’Iran dans le Pacifique
Au mois de janvier 2023, la démonstration de force de la marine de guerre iranienne à proximité de la zone économique exclusive (ZEE) australienne s’inscrit dans un contexte de tensions bilatérales croissantes entre Téhéran et Canberra.
France et AUKUS : Rebondir pour relever les défis du Pacifique
En septembre 2021, l'annonce du nouveau partenariat de défense entre l'Australie, le Royaume-Uni et les États-Unis (AUKUS) a été un choc pour Paris.
L’héritage historique d’AUKUS : les relations Australie–États-Unis–Royaume-Uni de 1900 à nos jours
La signature, en septembre 2021, du pacte AUKUS entre l’Australie, les États-Unis et le Royaume-Uni, a semblé reconstituer une coalition naturelle entre États « anglo-saxons ». Cette solidarité suscite des jugements contradictoires.
Le Pacifique insulaire pris dans la toile mondiale ? Géopolitique des câbles sous-marins en Océanie
A l’heure où le marché des câbles sous-marins de communication subit de profondes transformations et une politisation croissante de cette technologie sur la scène internationale, cette note offre un état des lieux de la connectivité numérique des Etats du Pacifique « insulaire » (Polynésie, Mélanésie et Micronésie) et des principaux enjeux et perspectives qui en ressortent.
Nouveau gouvernement à Canberra : un "reset" pour l'approche australienne de l'Indo-Pacifique ?
Depuis le mois de mai, l'Australie connait son premier gouvernement de centre-gauche depuis près d'une décennie, dirigé par le Premier ministre Anthony Albanese.
AUKUS secoue l’Indo-Pacifique, et ce n'est pas une bonne nouvelle
L’annonce de la nouvelle alliance AUKUS, et en particulier la décision d'exporter des sous-marins à propulsion nucléaire (SNA), a suscité des réactions mitigées parmi les partenaires des Etats-Unis en Asie orientale.
Nouvelle-Calédonie, et maintenant ? Innover politiquement et mobiliser un acteur de l’Indo-Pacifique
Le 12 décembre 2021, les citoyens calédoniens se sont prononcés pour la troisième fois depuis 2018 sur l’accession de la Nouvelle-Calédonie à la pleine souveraineté et à l’indépendance. Le Non l’a emporté avec 96,49 % des voix, mais le scrutin s’illustre par un fort taux d’abstention (56,1 %) ; l’appel des partis indépendantistes à la non-participation ayant été massivement suivi.
AUKUS, the Indo-Pacific, and France’s Role: Fluctuat Nec Mergitur
L'annonce de la nouvelle alliance AUKUS entre l'Australie, le Royaume-Uni et les États-Unis a été un choc pour la France.
Les pays du « Quad » adressent un nouvel avertissement à Pékin
Sans la nommer, les pays formant le « Quad » (Etats-Unis, Japon, Inde et Australie) ont averti ce vendredi la Chine sur les opérations de déstabilisation qu'elle mène dans l'espace maritime qui l'entoure. Le groupe informel a pour but de contrer l'influence militaire de Pékin dans la région.
L’alliance « Aukus a souligné le décalage entre l’ambition stratégique de la France dans l’Indo-Pacifique et les moyens militaires qu’elle peut mobiliser »
La rivalité sino-américaine et les inquiétudes croissantes face à une crise dans le détroit de Taïwan imposent une clarification politique sur le rôle de la France en cas de conflit de haute intensité dans cette région, estime la chercheuse Céline Pajon dans une tribune au « Monde ».
Pékin fait cap sur le Pacifique
Fin mai, le ministre des Affaires étrangères chinois a mené une grande tournée diplomatique dans huit pays du Pacifique insulaire. Le point d’orgue de l’accélération de la stratégie de politique étrangère chinoise dans la région. Si tout ne s’est pas passé comme Pékin l’avait prévu, cette visite a largement rebattu les cartes de la géopolitique.
Pourquoi les États-Unis préfèrent-ils le Royaume-Uni à la France ?
Il y a quelques semaines dans New Deal, nous évoquions le nouveau traité de défense entre les États-Unis, l'Australie et le Royaume-Uni, le traité Aukus, qui a entraîné l'annulation du contrat de sous-marins signé en 2016 entre l'industriel français Naval Group et l'Australie –et qui a suscité la colère de Paris.
« En cas d'escalade entre Washington et Pékin, l'Europe ne pourra pas rester au balcon »
Vu de Paris, le camouflet subi en Australie incite à relancer la réflexion sur l'autonomie stratégique européenne. Mais au sein de l'Union européenne (UE), nos partenaires partagent-ils cette analyse ? Le directeur de l'Institut français des relations internationales (Ifri), Thomas Gomart, n'en est pas certain. A ses yeux, ils n'ont pourtant guère le choix : "Si l'Europe pense que son avenir stratégique se résume au Green Deal, prévient-il, elle fait fausse route."
Comprendre la crise diplomatique après la rupture du "contrat du siècle" des sous-marins australiens
Cette décision soudaine a tendu les relations entre des alliés occidentaux historiques sur le fond de rivalité avec la Chine et d'enjeux stratégiques dans les océans Indien et Pacifique.
Crise des sous-marins : pourquoi l’Australie a-t-elle si peur de la Chine ?
Depuis 2017, rien ne va plus entre l’Australie et la Chine. La deuxième puissance mondiale multiplie les gestes d’intimidation, au point d’avoir poussé l’Australie à se placer sous la protection des Etats-Unis. Au détriment de son autre allié dans la région, la France.
Sous-marins australiens : le risque de prolifération nucléaire
Le précédent créé par la fourniture de sous-marins à propulsion nucléaire à l’Australie pourrait inciter d’autres États à acquérir la même technologie. L’uranium hautement enrichi (UHE) utilisé pour la propulsion échappe à tout contrôle international.
Que cache le choix des Australiens d'annuler leur commande de sous-marins français ?
Dans l'espace Indo-Pacifique la rivalité entre les États-Unis et la Chine s'accentue de manière beaucoup plus rapide que prévu et cette accentuation traduit un changement de position diplomatique, politique et militaire de la part de l'Australie.
Crise des sous-marins : retour sur «l'ambitieuse mais naïve» relation franco-australienne
Jusqu'à la signature du contrat avec Naval Group, les relations entre la France et l'Australie étaient modestes, basées essentiellement sur la mémoire commune de la Première Guerre mondiale.
Internationalisation et autonomie stratégique européenne : l'exemple du naval - Hervé Guillou
Interview de Hervé GUILLOU (Président-Directeur général de Naval Group) par Jean-Dominique MERCHET (correspondant défense et diplomatie au journal l'Opinion).
(Dis)integrating Asia? - Entretien avec Euan Graham
Euan Graham, chercheur au programme de sécurité maritime de la Rajaratnam School of International Studies (RSIS), présente la position de l'Australie vis-à-vis de l'intégration régionale asiatique.
Soutenez une recherche française indépendante
L'Ifri, fondation reconnue d'utilité publique, s'appuie en grande partie sur des donateurs privés – entreprises et particuliers – pour garantir sa pérennité et son indépendance intellectuelle. Par leur financement, les donateurs contribuent à maintenir la position de l’Institut parmi les principaux think tanks mondiaux. En bénéficiant d’un réseau et d’un savoir-faire reconnus à l’international, les donateurs affinent leur compréhension du risque géopolitique et ses conséquences sur la politique et l’économie mondiales. En 2024, l’Ifri accompagne plus de 70 entreprises et organisations françaises et étrangères.